La Vieille Taupe
Organe de critique et
d’orientation postmessianique.
Revue
fondée par Pierre Guillaume.
Les archives Vieille Taupe sont consultables : http://aaargh.codoh.com/fran/archVT/archVT.html
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La Vieille Taupe a dorénavant
son site
internet.
Organe de
critique et d’orientation postmessianique Bulletin
réservé aux Amis de la Vieille Taupe. Directeur
de publication : Pierre Guillaume. Confidentiel
N° 18 13 - 22
septembre 2006 Chers Amis
de la Vieille Taupe, Vous avez
naguère soutenu le combat acharné de la Vieille Taupe pour la liberté
d’expression, pour la liberté de penser et pour l’histoire, et Nous
vous en sommes vivement reconnaissants. Notre dernière circulaire date maintenant de
novembre 2004. Bientôt deux ans ! Dans le n°341 de février 2005, du Libre
Journal, j'ai fait passer le communiqué suivant :«Le
27 janvier 2005, La Vieille Taupe renonce au combat révisionniste.
Signé : La Vieille Taupe. Il m'a été rapporté que Rivarol s'était
fait également l'écho de cette décision. Mais je ne sais pas en quels
termes exacts. La Vieille Taupe n'a pas dit qu'elle
renonçait au combat contre la guerre. Elle n'a pas dit qu'elle
renonçait au combat pour la liberté d'expression. Elle n'a même pas dit
qu'elle cessait la recherche révisionniste, et vous allez en avoir
bientôt la preuve éclatante. Elle cesse le combat
révisionniste. La première raison en est que le révisionnisme a
irrémédiablement gagné la partie, et la Vieille Taupe ne participe pas
aux batailles gagnées d'avance. La deuxième raison, dans ce cas précis,
est que la poursuite du combat retarde la constatation universelle de
cette évidence. Seule l'ambiance polémique, politique, hystérique,
guerrière, imposée par la judéomanie ambiante, continue à donner une
efficacité pratique à l'argumentation débile des exterminationnistes.
C'est la poursuite du combat qui leur fournit l'illusion d'exister. Donc, "Halte au feu". Il faut les laisser
ridicules dans leur posture guerrière. Il faut même cesser
d'argumenter ! Jamais un argument rationnel n'a convaincu un vrai
croyant, parce qu'il a besoin de sa croyance pour d'autres raisons que
des raisons rationnelles. La Vieille Taupe défendra dorénavant le droit
de croire aux chambres à gaz avec la même énergie qu'elle a défendu le
droit de ne pas y croire. En matière de religion, et le conflit est
devenu religieux a-historique, la Vieille Taupe est laïque. Un point
c'est tout. Mais elle n'empêche personne de continuer ce combat
inutile. Que cent fleurs fleurissent ! Que ceux à qui cette orientation déplaît
quittent la Vieille Taupe. Le parti se renforce en s'épurant (Lénine).
Mais qu'ils relisent bien toutes les publications VT et ils
découvriront que telle avait toujours été l'orientation implicite et
explicite. Mais il fallait défendre en actes la
liberté d'expression là où elle était le plus menacée. La Vieille Taupe
l'a fait en faveur de Faurisson quand il
fallait le faire. Dans très peu de temps, il n'y aura plus aucun risque
à publier des textes révisionnistes, même avant l'abolition de la loi
Fabius-Gayssot. La Vieille Taupe accepte bien volontiers les critiques de sa nouvelle orientation de la part de tous ceux qui ont fait plus qu'elle en faveur du révisionnisme historique. Au fait, vous tous qui avez été les derniers
amis fidèles, relisez le tract «Contre la guerre impérialiste
américaine et le bellicisme sioniste ! Intifada sans
frontière !», joint à la dernière circulaire. Il était déjà la
matérialisation de cette «nouvelle» orientation pas si nouvelle que ça.
Il ne contient rigoureusement rien de révisionniste, et dans son volet Papon il défend l'institution judiciaire ! Il
constitue nez en moins, un véritable exocet pointé au cœur de l'ennemi.
La VT, en dehors de son noyau ultra-dur, n'a pas obtenu la
collaboration dans la diffusion qu'elle espérait. Mais l'important est
que ce tract, conçu justement pour n'être pas révisionniste et ne pas
tomber sous le coup de la loi, a néanmoins fait l'objet d'une
inculpation pour diffusion d'UN exemplaire à Beaune-la-Rolande, et
quelques dizaines à Pithiviers. Le résultat positif de ce coup de sang qui
m'avait pris, c'est que le tract a fait l'objet d'une relaxe totale par
le tribunal d'Orléans, où même Madame le procureur, qui a écouté
attentivement mes explications, a reconnu que rien dans ce tract ne
tombait sous le coup de la loi. Ce jugement permet donc dorénavant de
diffuser sans aucun risque ce tract, conçu pour être toujours
d'actualité. À la même audience, je comparaissais pour
détention d'armes de première et quatrième catégorie. J'ai été condamné
à une amende très bénigne de 300 Euros, alors que je pouvais m'attendre
au pire. Tout est donc bien qui finit bien. Ceux d'entre vous qui ont accès à Internet
trouveront de plus amples explications sur ces péripéties dans AAARGH,
archives Vieille Taupe, lettre à mon avocat. La Vieille Taupe était morte, et je
m'apprêtais à l'annoncer et à me borner à une tâche d'archiviste pour
terminer tristement ma vie. Ma santé était mauvaise et j'étais
sérieusement dépressif. La Vieille Taupe était morte en tant
qu'organisation et expression d'un mouvement collectif, puisqu'elle
était réduite à UN membre, interné dans un hôpital psychiatrique. Sorti
de là, il me semblait raisonnable de constater la situation. Et ce d'autant plus qu'en vingt-huit ans
passés sur le front négateur (et pas «négationniste»), avec des états
de service plus qu'honorables, je n'étais pas parvenu une seule fois à
avoir une seule conversation sérieuse avec Faurisson
sur la stratégie ! Ce qui est d'autant plus fort de café que je
n'étais pas sans avoir joué un certain rôle dans certaines des
batailles tactiques décisives grâce auxquelles le révisionnisme a
survécu. J'insiste bien sur le fait qu'en dehors de ce
refus obstiné de discuter de stratégie avec moi, Faurisson
a été irréprochable, et même attentif en amitié, et en courtoisie
envers ma femme. Mais le fait est là. C'est cette impossibilité de
discuter de stratégie qui est la cause à 90% de la dépression nerveuse
dans laquelle je me suis débattu pendant plusieurs années, avec des
accès d'activité maniaque dont Faurisson
n'a connu que de très faibles échos. Toujours est-il que les choses ont
atteint un point de rupture lorsque Faurisson
a explicitement qualifié de délire ce qui n'en était pas, m'a soupçonné
de mythomanie sur un point qui n'en était pas, m'a dit de me faire
soigner à contretemps, et m'a même accusé d'avoir des hallucinations
visuelles alors que je tentais de lui expliquer des motifs
d'inquiétude, et alors que les psy qui se sont occupés de moi n'ont
jamais identifié de tels symptômes chez moi. Dans le même temps, un psy, qui se trouvait
être juif, essayait de m'aider avec beaucoup de compassion. Il
m'écoutait avec beaucoup d'attention. Il m'a dit qu'il identifiait une
dépression nerveuse classique et que, sur ce plan, il pensait pouvoir
m'aider. Puis plus tard il m'a dit qu'il identifiait une psychose
bipolaire non moins classique. Ce qui pouvait aussi s'atténuer par des
médicaments. Là j'étais moins d'accord, mais j'ai décidé d'être
obéissant, et je l'ai été, en dehors d'un épisode où j'ai complètement
disjoncté. Ce qui m'a valu de passer au tribunal d'Orléans et s'est
terminé sans dégâts catastrophiques mais a été une épreuve terrible
pour ma femme et mes filles. Ce psychiatre juif ne m'a pas caché qu'il lui
semblait inconcevable qu'on puisse mettre en question l'histoire
officielle sur ce sujet. Mais mon comportement avait
été et était tel qu'il ne ressentait aucune hostilité à mon égard. Il
se sentait donc capable de me prendre en charge. Si tel n'avait pas été
le cas, il m'aurait mis dans les pattes d'un autre psychiatre, mais il
me trouvait même sympathique. «Quant à vos idées, appelons ça vos thèses,
c'est votre affaire. Vous avez des thèses dissidentes ! Je ne veux
absolument pas entrer dans cette discussion, mais je dois reconnaître
que je n'identifie rien de pathologique dans le rapport que vous
entretenez avec ces idées-là !». Je suis absolument convaincu que cette phrase
m'a fait beaucoup plus de bien que toutes les pilules qu'il m'a
prescrites. Une ou deux fois, dans les courtes
conversations que nous avons eues, il a relevé : «Ah bon! Vous ne
niez quand même pas ça». Et une fois il m'a annoncé avoir acheté le
livre de Valérie Igounet Histoire
du négationnisme en France et l'avoir lu. C'était un effort de
documentation méritoire. Je lui ai fait aimablement remarquer qu'il
aurait pu me demander de quoi lire les «négationnistes» dans le texte
mais que le livre de Valérie comportait des citations exactes de
révisionnistes, ce qui était un progrès. Il en avait conclu que les révisionnistes
avaient soulevé plus de questions plus sérieuses qu'il n'aurait pensé
possible, mais que Pressac avait sifflé la
fin de la récréation en apportant des preuves qu'on n’avait pas jugées
utiles de rechercher auparavant. Je lui demandais ce qu'il pensait de
l'interview de Pressac et notamment de… Il
ne l'avait pas lu, estimant en savoir assez ! Désirait-il lire ma
réponse à Pressac ?
«Non, non… surtout pas !» Et il avait entièrement
raison. C'est moi qui était malade en
consultation parce que je ne parvenais plus à affronter ma vie
quotidienne. Aurais-je accéléré les progrès du
révisionnisme en m'engueulant avec mon psy ? Évidemment non !
Mais je ne suis pas parvenu à faire comprendre ça à Faurisson en 28 ans. Quand je voulais lui
expliquer qu'en allant plus vite que la musique, on retardait le
processus et qu'il valait mieux laisser des arguments cheminer dans un
cerveau qu'on avait ébranlé, car en exigeant une capitulation sur le
tatami, on le conduisait seulement à ruminer des objections, il me
regardait comme un dégonflé. Que conclure de tout ça ? Que ni La
Vieille Taupe, ni Pierre Guillaume n'ont jamais fait de la chambre un casus belli. Ce qui doit être défendu bec et ongle c'est
la liberté de penser, la liberté de recherche, la liberté de croyance,
la courtoisie, la tolérance. Ce qui est intolérable, c'est
l'intolérance. Tiens, ça me rappelle quelque chose. Intolérable intolérance publié en décembre 1981, aux
éditions de la Différence, dans la collection le Puits et le Pendule. Debout les morts ! Le 3 septembre 2006 je recevais par la voie
ordinaire un mail révisionniste m'informant de la présence sur le site
de l'Observatoire du communautarisme d’une interview passionnante de
Jean Robin, auteur d'un livre intitulé «La Judéomanie». Suivaient des
extraits effectivement passionnants concernant la loi Gayssot, mais l'intérêt de l'interview allait
très au-delà. C'était une véritable bombe à dépression idéologique, à
laquelle je n'aurais même pas osé rêver. J'aurais pu signer sans
changer une virgule, sauf… UNE phrase affirmant une erreur manifeste et
dont je pouvais me demander si elle n'avait pas été placée là
précisément pour attirer l'attention d'un très petit nombre de lecteurs
en éveil, dont moi. D'autre part, la maquette de couverture, reproduite
sur Internet, notamment par ses couleurs, ressemblait étrangement aux
couvertures des livres publiés dans la collection le Puits et le
pendule ! Était-ce une hallucination ? La première
manifestation d'une crise maniaque ! Toujours est-il que mon état
dépressif disparaissait en 24 heures et que je renouais dans les jours
qui suivirent toutes sortes de liens rompus, avec une vitalité nouvelle
qui fit craindre le pire à mon épouse. Plusieurs autres bonnes nouvelles, qui sont
si rares dans la vie d'un révisionniste, venaient encore améliorer mon
état sans que j'identifie de symptômes d'agitation maniaque. Au
contraire, calme et efficace. Le livre, sous le couvert d'une condamnation
du «négationnisme» dit à peu près tout ce que la Vieille Taupe a envie
de dire, mais ne peut pas dire. C'est une analyse pleine de finesse
d'une maladie, la judéomanie, qui peut être admise, y compris par des
juifs de tendance républicaine. Et tout y passe. C'est un régal !
Sauf des détails infimes aux pages 275-276, à la page 283, et quelques
concessions visiblement grossières à l'air du temps aux pages 336-338.
Nous étudierons ces broutilles plus tard. Ce qu'il importe de noter
c'est que la judéomanie ressemble à ce que Bernard Lazare appelait
l'exclusivisme juif et le judéocentrisme
un siècle plus tôt dans L'Antisémitisme, son histoire et
ses causes, comme la psychose maniaco-dépressive (ancien nom) à la
psychose bipolaire (nouveau nom). De plus la thèse centrale du livre
c'est que pour lutter contre l'antisémitisme (objectif ultime) il faut
lutter contre la judéomanie qui le provoque. Mais c'est précisément la
thèse de Bernard Lazare et plus précisément encore, la thèse que je
suggérais dans l'avant-propos à la réédition de Contre
l'antisémitisme, toujours dans la collection le Puits et le
Pendule. Ces éditions de Bernard Lazare par moi avaient été l'occasion
d'une polémique où j'avais dû moucher Alain Finkielkraut et Vidal-Naquet dans un droit de réponse humiliant pour
eux, que le Monde avait été contraint de publier (30
avril 1982 p.24). Jean Robin est donc un avatar (une réincarnation) de
Bernard Lazare. Cela tombe bien en ce centenaire de l'affaire Dreyfus.
Toute la stratégie de la Vieille Taupe a toujours été déterminée par
cette analyse. La plupart de mes textes dissimulaient une perspective
programmatique pour après la victoire, dans laquelle l'antisémitisme et
le racisme n'avaient pas leur place (ni l'antiracisme). Si vous en
doutez, relisez-les ! Ils constituent des engagements
irréfragables de la Vieille Taupe. Jean Robin le sait-il lui-même ? Reconnaît-il le rôle séminal de Bernard Lazare ? Peu importe, il nomme, donc il
commence à traiter une maladie qu'il a bien identifiée. C'est
l'essentiel. L'Église sans judéomanie, mais ce sont les
rêves de la VT dans le bulletin n° 16 qui se réalisent, et Pie XII, le
Pape révisionniste béatifié, et le droit de ne plus croire aux
chambres, assuré… sans même en parler ! Dans tous les domaines ce sont
des transformations considérables, obtenues sans même que la question
centrale soit abordée ! Y penser toujours, n'en parler jamais ! Les temps changent, le sens des mots y
participe. Il fallait que la maladie soit identifiée et
nommée pour que le judéothérapeute qui se
tient en embuscade depuis 1988 (AHR n°5 p. 178) puisse
intervenir. Grâce à Jean, c'est fait et c'est ce qui importe, le reste
n'est que péripétie. Nolens volens Jean a appliqué la
stratégie définie par la Vieille Taupe dans son n°1 p. 2 ligne 4. Mais je n'ai jamais rencontré Jean Robin, ni
entendu parlé de lui ni de son livre avant
le mail de Bocage du 2 septembre 2006 à 23h 53, dont j'ai pris
connaissance le 3. Pourtant une lettre de Pierre Guillaume
adressée en 1982 aux Presses Universitaires de France permet de
décrypter ce livre. Cette lettre sera envoyée à nos amis en temps
utile. Elle se trouve sur Internet depuis peu. Petit retour en arrière. Le livre de Valérie, au Seuil,
a révélé au public respectueux ce qu'on a estimé bon de lui faire
connaître du révisionnisme, pour éviter que ce public intrigué n'aille
directement boire à la source. Il devait comprendre une interview de
Robert Faurisson qui a finalement été
censurée. Cette interview a été publiée par Vincent Reynouard dans une
excellente petite brochure qui est restée confidentielle. L'entretien
entre Robert Faurisson et Valérie date du
9 avril 1996. In fine Valérie interroge : Pour
revenir à Pierre Guillaume, vous n'avez pas lu La Vieille Taupe
n°1 ? R.F. : Non. Cela doit se composer de
choses assez fumeuses. P. Guillaume est souvent fumeux. Je vous
préviens que, dès que c'est un petit peu philosophique, je ne suis plus
là, moi. J'ai horreur de cela. — Depuis quand vous ne vous côtoyez
plus ? R.F. : Depuis deux ans, peut-être, nous
n'avons plus eu de rencontres. — Et le livre de Roger Garaudy, vous l'avez
lu ? R.F. : Non, je l'ai parcouru. J'ai vu
qu'il n'y avait rien de nouveau. […] J'avais effectivement interrompu nos
relations, parce que je n'avais plus la force de les poursuivre. Faurisson exerce une pression psychologique
indéfinissable mais extrêmement impérieuse et n'accepte rien qui ne
vienne de lui. Je ne sais pas lui résister.
Ce qui est parfait quand il a raison mais insupportable et paralysant
quand on a la moindre perspective stratégique à laquelle il n'ait pas
pensé lui-même. Et en dehors de l'écriture d'excellents textes il n'a
souvent aucune initiative stratégique pour les diffuser. Il m'avait donc fallu prendre mes distances
pour pouvoir faire ce que j'ai fait. Et ce n'est pas de la philosophie
que j'ai faite.(Misère de la
philosophie !) Faurisson aura été la seule personne au monde avec
laquelle j'avais renoué des relations après les avoir rompues, et Debord la seule avec laquelle j'ai essayé. Elles
sont donc à nouveau rompues. J'en souffre (un peu). Mais je ne suis
pleinement opérationnel qu'à bonne distance. Donc, «A quelque chose
malheur est bon !». Toute l'aventure de la revue LA VIEILLE
TAUPE, organe de critique et d'orientation
postmessianique, du n°1 au n°12 [est dernier] aura donc été menée
à bonne distance de Faurisson, et donc
toute l'affaire Garaudy, dont la mise à feu, c’est-à-dire le n°2
confidentiel puis l'édition samizdat publique, a entièrement reposé sur
mes seules épaules, dans une ambiance et des difficultés
indescriptibles. La Vieille Taupe a appliqué dans les actes
cette devise d'Antoine de Saint Exupéry
qu'elle ne connaissait pas encore : «Ne pas chercher à prévoir
l'avenir, mais le rendre possible». Cette devise, qui est celle des éditions
Tatamis, me semble aussi celle qui exprime le mieux l'activité de La
Vieille Taupe, depuis sa création en septembre 1964, en compagnie de
Guy Debord, au 1, rue des Fossés Jacques,
Paris V°. En tout cas, c'est l'acte commis par La
Vieille Taupe, en état de totale déréliction à l'époque, qui a permis
par le truchement de l'ex-stalinien demeuré antifasciste Roger Garaudy,
de conquérir au révisionnisme de vastes secteurs de l'aire islamique,
et finalement permis les déclarations intempestives du Président iranien Ahmadinejab. Cette conquête par le révisionnisme de l'aire
arabo-musulmane, La Vieille Taupe l'avait entreprise et programmée
avant même de rencontrer Garaudy (septembre 1995). Il suffit pour s'en
convaincre de relire la page 135 du n°1 de la revue, parue au printemps
95 et que Faurisson n'a pas lue. C'était Une riposte de la vieille taupe à la censure : Préface
pour l'édition arabe de «L'Holocauste au scanner» (Traduction).
Outre l'édition elle-même de ce texte en arabe, qui
constituait la riposte à la censure en Europe, cette préface, signée Jurgen Graf mais rédigée par moi, contenait un
paragraphe particulièrement calculé pour rendre l'avenir
possible : «C'est important [le révisionnisme] pour les
Arabes car cela leur ouvre la compréhension des causes profondes de la
politique judéophile de l'Europe et de
l'Amérique du Nord, mais c'est aussi important pour nous, Européens,
qui avons besoin de l'aide des Arabes pour rétablir en Europe la
liberté de penser et la dignité de l'Esprit.» Ce paragraphe énonçait et prévoyait une
vérité bouleversante (voir 4° de couverture de L'Antisémitisme, son histoire et ses causes dans les
bonnes éditions) aussi bien pour les lecteurs arabes que pour les
lecteurs européens. Elle m'a valu la rupture de l'un des plus fidèles
révisionniste, mais qui était antisémite (stricto sensu).
Le parti se renforce en s'épurant. Ce paragraphe a galvanisé les
énergies de ceux des Arabes qui ont compris… De même le tract «Brigitte
Bardot traînée devant les tribunaux…» et la note à la fin du tract
«Affaire Papon» joint au bulletin n°17, qui constituent des engagements
programmatiques subliminaux, pour les agents dormants de la vt. Toujours est-il que cette prophétie s'est
réalisée. L'analyse ne devait pas être mauvaise. Ce sont les éditions Al Qualam qui ont publié le
livre d'Israël Shamir après que les éditions européennes Balland et Blanche eurent capitulé. Or pendant
la défaillance de la Vieille Taupe, c'est Israël Shamir et Dieudonné
qui assuraient l'intérim, pour que la vieille taupe continue. (Soit dit
entre-parenthèses, La Vieille Taupe ne souhaite rien tant que d'être
dépassée, remplacée, inutile) bien qu'ils eussent fait tous les deux
des déclarations antinégationnistes !
dont le professeur Faurisson tient une
comptabilité courroucée. Or, cette même préface, deux paragraphes plus
haut, comportait un paragraphe d'une
phrase : « Phénomène d'abord européen et
nord-américain; il [le révisionnisme] n'avait guère intéressé la pensée
arabe, qui nourrissait à d'autres sources son conflit avec le judaïsme.» Hic jacet lepus ! (La gît le lièvre) La pensée arabe est en conflit avec le
judaïsme. Il y a d'une part un conflit religieux théologique entre
l'islam et le judaïsme. De même que le christianisme, l'islam comporte
un élément de continuité et un élément de rupture avec le judaïsme. Sur
le plan matériel et historique, l'islam et les Juifs ont fait dans
l'ensemble bon ménage. La dhimitude n'a
jamais été bien pesante pour les Juifs tant qu'ils ne poussaient pas
grand-mère dans les orties, contrairement à ce qu'ils voudraient nous
faire croire maintenant qu'il sont en
conflit matériel avec l'Islam. Il y a d'autre part le conflit
israélo-palestinien; Le conflit pour la terre plusieurs fois promises à
plusieurs occupants. Et là tout s'embrouille. Le révisionnisme
c'est l'histoire de la deuxième guerre mondiale. Il n'a rien à voir
avec le conflit actuel, sauf que la «Shoah» est la principale arme de
la propagande israélienne et le sionisme la principale source de la
répression qu'il subit ! Il y a guerre. Et qui dit guerre dit mensonge
des deux cotés, inévitablement. Même du côté de
celui qui a raison. Même du côté de la victime quand celui-là et
celle-ci peuvent être identifiés. Or, et il me semble avoir assez
prévenu, quand il y a guerre, La Vieille Taupe déserte dans les deux
camps, pour préserver l'avenir, bien qu'elle aime la guerre, ce livre
ouvert des facultés humaines. La Vieille Taupe ne peut pas se désintéresser
du conflit du Moyen-orient (Karl
Marx : Rien de ce qui est humain ne m'est étranger, et bien
d'autres raisons encore) et dans ce conflit elle est, même si c'est de
façon critique, globalement dans le camp arabo-musulman. Mais Pierre
Guillaume, en tant que judéothérapeute ne
peut être belligérant sans que ses patients ne perdent toute confiance
en lui. C'est la quadrature du cercle. Et maintenant la solution. Amis de la Vieille Taupe et de la vieille
taupe, je sollicite toute votre attention car ça va bouillir. L'histoire s'accélère et je viens d'entendre
ce matin (20 septembre) sur France Inter (la radio raciste qui défend
l'idéal racial du métissage) que le Président Chirac avait défendu hier
à l'ONU dans une controverse entre le boucher Bush et le Président Ahmadinejab, une position raisonable
et habile, qui est précisément celle que je voulais défendre dans cette
circulaire, qui a été retardée par toutes sortes de soucis et tâches,
et le temps considérable qu'il me faut consacrer à prouver que mon
retour d'activité et de gaieté n'est pas le début d'une phase maniaque
de ma psychose, mais l'effet de ma guérison. Résumons-nous. Les nécessités du combat
nécessaire contre un totalitarisme menaçant ont toujours masqué un
conflit latent à l'intérieur du mouvement révisionniste entre des
courants divers. Il y a certains qui sont racistes (ce qui ne veut pas
dire qu'ils soient des monstres) d'autres qui sont racialistes,
mais je n'ai pas encore bien compris la nuance parce que je n'ai pas eu
le temps d'y réfléchir, d'autres qui attendent du révisionnisme une
réhabilitation du fascisme. Cest le cas du
courageux Vincent Reynouard, qui va jusqu'à appeler de ses vœux le
retour d'une inquisition catholique (soumise au vrai Dieu, donc œuvrant
pour le bien commun universel, car il est plein de bonnes intentions). En 28 ans que la Vieille Taupe rame, il ne
m'a jamais accordé l'honneur d'une conversation approfondie sur ces
sujets, bien que je lui aie rendu de signalés services, allant jusqu'à
l'aider à déménager à la cloche de bois sur mes vieux os ! Mais il
a horreur des gauchistes (moi aussi) et il ne fait pas la différence
avec l'ultra-gauche antiléniniste
(moi, si). Et il y a encore bien d'autres tendances. Puis il y a La
Vieille Taupe qui n'a jamais caché son pacifisme radical qui aboutit à
ceci : Depuis l'utilisation de la bombe atomique, plutôt mourir
soi-même qu'entrer dans une logique guerrière et de se mettre au
service d'une armée qui possède une telle monstruosité. De même, et
symétriquement, plutôt mourir sur place que de collaborer à la mise en
œuvre d'une chambre à gaz ! Or au moment précis où la maladie commune aux
Juifs et aux antisémites, qu'après Bernard Lazare j'avais nommée le «judéocentrisme» vient d'être nommée par un juif
non isolé la «judéomanie», c’est-à-dire au moment précis où la judéothérapie peut commencer et le judéothèrapeute qui se tient en embuscade depuis
le n°5 des Annales…(p.177-178) peut
commencer à se manifester, patatras ! Les déclarations du
Président Ahmadinejab, en restaurant un
climat d'hostilité, viennent entraver la guérison du patient ! et
confortent la mobilisation holocaustique.qui devient hystérique. Mais il y a plus grave. Le 12 et 13 décembre
doit s'ouvrir à Téhéran une conférence révisionniste internationale.
J'ai d'abord songé à y aller, bien que personne ne m'ait invité, parce
que j'adore la bagarre, mais j'ai entendu les os de Maurice Di Scuillo qui se retournaient dans la fosse
commune du cimetière de Thiais, et Bordiga
qui braillait comme un âne, et j'ai vu une larme sur la joue de Madame Rassinier. Il s'agit là d'une conférence officielle, qui
jouit de l'appui de l'État iranien et vient à l'appui de déclarations
très officielles du chef de l'État engagé dans un conflit complexe avec
l'État juif et la «communauté juive internationale». Or cet État, victime d'une odieuse campagne
médiatique et menacé d'une agression impérialiste USraëlienne,
n'a pas donné aux révisionnistes la moindre garantie qu'il renonçait
lui-même à une politique de puissance impérialiste et qu'il renonçait à
l'arme atomique unilatéralement, pour des raisons de principe (comme
Hitler, probablement, mais à vérifier par les historiens, car j'ai
tendance à y croire parce que ça me fait trop rigoler). D'autre part, La Vieille Taupe condamne le
terrorisme, d'où qu'il vienne et donc d'abord le plus formidable des
terrorismes qui soit, le terrorisme USraëlien,
mais je suis bien placé pour savoir qu'en certaines circonstances,
l'État iranien n'a pas hésité à y recourir lui-aussi, au terrorisme. Il
est facile de soutenir le révisionnisme qui s'attaque aux mythes
fondateurs de l'État avec lequel on est en conflit, mais quelle liberté
y a-t-il en Iran pour réviser les…mythes iraniens, pour être bref. Tout
cela risque de polluer le message révisionniste qui doit rester d'une
pureté cristalline. Je pense qu'Ernst Zündel,
militant pacifiste, me comprendra. Au surplus, la tenue de cette conférence peut
servir de prétexte à un bombardement de l'Iran, en alimentant la
rhétorique de la bête immonde perpétuellement renaissante. Il faut tout faire pour empêcher cela car je
crois que des bombardements atomiques ciblés avec des bombes
miniaturisées, sur les sites nucléaires iraniens, accompagnés d'un
bombardement de la conférence, ne sont pas absolument impossibles, car
ils ne paraissent inconcevables que parce qu'ils nous paraissent
monstrueux à nous qui ne sommes pas malades. Les bombardements du Liban
après la capture (et non pas l'enlèvement) de deux soldats en zone
contestée étaient inconcevables avant de se produire. Le risque aussi faible soit-il ne doit pas
être pris ! Il vaudrait mieux renoncer au révisionnisme.
Non seulement parce qu'il y a risque d'anéantissement de la fine fleur
des historiens, mais parce que cela provoquerait un état de stupeur et
de sidération universelle susceptible de rompre définitivement les
attaches de l'humanité réelle avec ce qu'il y avait d'humain (ou de
divin - c'est selon) dans l'homme. Les terrorismes se déchaîneraient
dans tous les sens et dans toutes les directions. Une vague
d'antisémitisme aveugle que même la Vieille Taupe ne pourrait plus
contrôler se déchaînerait. Mais surtout le révisionnisme doit poursuivre
ses progrès hors de toute attache avec n'importe quel POUVOIR,
où que ce soit, et sans financement occulte d'aucun pouvoir qui n'ait
pas d'abord réalisé le paradis terrestre. C'est à ce prix qu'il pourra
remporter une victoire spirituelle totale qui se manifestera par la
conversion HORS DE TOUTE CONTRAINTE, des Juifs au
révisionnisme, et par l'émancipation de l'humanité du judaïsme. Je crois avoir prévenu, mais ma mémoire
humaine ne me permet pas de préciser où et là, quand ? Et je n'ai
plus le temps de chercher. La Vieille Taupe et le révisionnisme étaient
condamnés de toute éternité à perdre toutes les batailles, sauf la
dernière ! Le moment de la dernière bataille est
venu ! Celle qui n'est ni gagnée, ni perdue
d'avance. Celle dont le sort dépend de la détermination des combattants
et de la clairvoyance et de la fermeté de la direction, forgée au cours
des batailles perdues (Jalones de derrota : promesa de victoria). Celle à laquelle se
prépare le rabbin 6 trucs depuis 2000 ans (voir Ils
réaniment indéfiniment un cadavre !. note 33) alors qu'il
croit à tort s'y préparer depuis 5767 ans. Comme je l'ai dit plus haut, toutes sortes de
liens distendus se sont reconstituées et des liens se sont rompus. Pour la dernière bataille le
conseil des sages (neuf membres, clandestins jusqu'à la victoire) s'est
réuni et a approuvé le plan de bataille distillé par la VT dans toutes
ses publications depuis 28 ans. Pour participer à la suite, 50 Euros par
chèque à l'ordre de La Vieille Taupe, adressé à : Pierre Guillaume, 17, rue de la Bretonnière, 45340 BEAUNE LA ROLANDE. Dernière minute. Le temps presse. La VT brûle ses vaisseaux. Nous avons détruit le fichier. Le présent envoi est fait avec les étiquettes tirées en double lors de l’envoi du précédent bulletin (n°17). Nous ne pourrons donc reconstituer un fichier qu’à partir de vos réponses, où vous voudrez bien préciser complètement, Nom, Prénom, adresse postale, de façon très lisible. Communiquez-nous si possible votre adresse électronique. Une grande partie de la dernière bataille se jouera sur Internet et nous pourrions avoir besoin de vous. Deux textes importants et plusieurs documents (dont l’un ci-joint en maquette) pour rendre l’avenir possible sont prêts et n’attendent que votre participation pour être imprimés et envoyés. Le non de code et le mot de passe de la Sonderaktion vous sera communiqué. Le compte bancaire VT est à découvert et je ne veux, ni ne peux, plus le renflouer avec les économies de ma famille, ma retraite mensuelle personnelle étant de 400 Euros. À ce premier envoi sera joint une photocopie couleur de votre chèque de 50 Euros (minimum) entouré en guirlande de miniatures de tous les dessins de Chard réalisés pour la Vieille Taupe. Ce document vaudra bientôt beaucoup plus de 50 Euros. Enfin vous pouvez accélérer considérablement la diffusion du livre de Jean Robin, La Judéomanie et contribuer à la généralisation de l’emploi de ce mot, comme naguère ils avaient imposé «Holocauste», en le commandant en librairie (indiquez au libraire : Éditions Tatamis). Les temps changent, le sens des mots y participe ! Et n’oubliez surtout pas le t de médiats. Libérez La joie en vous ! |