ET MAINTENANT :

                                          ET MAINTENANT

LA STRATÉGIE POUR LA DERNIÈRE BATAILLE !

 

Est-il vraiment besoin de faire un exposé particulier ? Ne ressort-elle pas suffisamment de la totalité des faits et gestes de la Vieille Taupe, depuis sa création en complicité avec Guy Debord, trois ans avant Mai 1968 ?

Premier étonnement ! Nous sommes là plusieurs années avant l’éclatement de l’Affaire Faurisson, qui montre le bout de l’oreille en 1974 mais n’éclate dans les médiats et pour la Vieille Taupe qu’en novembre 1978. Eh bien justement ! Dès cette époque, de son expérience de la vie à l’intérieur du mouvement ouvrier, à travers Socialisme ou Barbarie et Pouvoir Ouvrier, la Vieille Taupe avait tiré la conclusion définitive de la nécessité absolue de défendre en toutes circonstances la liberté d’expression, qui n’exclut évidemment pas la responsabilité, comme j’espère l’avoir montré clairement plus haut.

La « liberté d’expression » c’est nécessairement la liberté de celui qui pense autrement, ou cela n’a rigoureusement aucun sens, comme l’a rappelé Rosa Luxembourg aux dirigeants bolcheviks quand la révolution russe commençait à donner des signes de dégénérescence, pour ne pas dire plus, et installait la dictature d’un pouvoir totalitaire sur le prolétariat à l’aide d’une idéologie « révolutionnaire » léniniste.

Ce n’est donc pas un point de « détail ». C’est au contraire un point tout à fait fondamental, car les appareils étatiques en gestation, les classes dominantes candidates au remplacement de l’ancienne, auront toujours tendance à substituer à la transformation pratique et concrète des rapports de production, la persécution et la lutte contre de prétendus contre-révolutionnaires, ce qui leur permet de justifier l’installation de leur propre pouvoir et de renvoyer aux calendes grecques les mesures réclamées par la classe ouvrière et le peuple.

C’est cette évidence qui fut rappelée par Chomsky, au début de l’Affaire Faurisson, et qui vient d’ailleurs de l’être par Jean Bricmont, professeur de physique théorique à l’Université catholique de Louvain, qui n’a pas craint, lors d’une émission de Daniel Mermet sur fRANCE-Inter, d’accompagner la réaffirmation de cette évidence d’un court et excellent exposé sur les grands nombres mythiques en histoire… qui s’appliquait à la perfection à un grand nombre qui commence par six et que nul n’ignore. Daniel Mermet s’est-il rendu compte qu’il avait donné ce jour-là la parole à un « réviso » !

Dès cette époque aussi, la Vieille Taupe avait identifié l’anti-fascisme comme la mystification grâce à laquelle des bons à rien, et toute la canaille lénino-mao-judéo-stalinienne, et toute la gauche en général, se donnaient l’illusion d’exister historiquement, en faisant semblant de lutter, sans le moindre risque, contre un ennemi qui n’existait plus !

La VT avait compris et fait sienne la prévision de Bordiga, qui disait en substance « quand les prolétaires se révolteront réellement, la démocratie les massacrera en les traitant de fascistes ! ».

La renaissance de la VT et son engagement total au côté de Faurisson en novembre 1978 était donc parfaitement dans la ligne de ce que la VT avait toujours été, même si nombreux furent ceux qui ont lâché la rampe et couvert leur courte honte en accusant la VT d’avoir changé.

En ce qui concerne la question spécifique de la liberté d’expression et de la censure, la position de la Vieille Taupe avait été définie par la publication en avril-mai 1970, dans les Cahiers Spartacus n°33 du texte de Karl Marx : Remarques sur la récente réglementation de la censure prussienne, dont le dernier paragraphe était :

« Pour guérir radicalement la censure, il faudrait la supprimer, car l’institution est mauvaise, et les institutions sont plus puissantes que les hommes. Notre opinion peut être vraie ou fausse. En tout cas les écrivains prussiens gagnent, par la nouvelle instruction, ou bien en liberté réelle, ou bien en liberté idéale, en conscience de soi-même.

O temps trois fois heureux, où l’on peut penser ce que l’on veut et dire ce que l’on pense (Pline le Jeune). »

Ce texte de Karl Marx était, et reste donc programmatique puisqu’il n’a pas fait l’objet d’une critique explicite par la Vieille Taupe. Par conséquent quiconque n’agit pas en conséquence est exclu de la Vieille Taupe par le fait même.

Sur la question spécifique de l’Affaire Faurisson, la Vieille Taupe avait découvert l’œuvre de Rassinier et était devenue « révisionniste » avant de connaître l’existence de Faurisson et d’autres révisionnistes actifs dans le monde. Elle a d’abord commencé à réagir publiquement lorsque Rassinier s’est trouvé calomnié par Pierre Viansson-Ponté dans Le Monde . Puis s’est précipitée au secours de Faurisson dès que l’Affaire a éclaté dans les médiats. Plus exactement elle s’est reconstituée, elle s’est ressuscitée, pour pouvoir se précipiter à son secours.

La Vieille Taupe était révisionniste pour les mêmes raisons que Rassinier dont elle avait découvert l’œuvre onze ans plus tôt : La croyance en la magique chambre à gaz diabolisait[1] les Allemands, sanctifiait les « antifascistes » quelqu’atrocité qu’ils commettent, alimentait la haine et le bellicisme, criminalisait la seule réponse révolutionnaire à ceux qui appellent à la guerre : « allez vous faire foutre et faites la vous-même ! ».

 

 

Arrêt sur image

 

Des circonstances fortuites m’ont contraint d’interrompre la rédaction, puis de prendre plusieurs décisions tactiques, dont celle de repousser au mois de septembre la publication de ce bulletin confidentiel, destiné à ne pas le rester.

Plusieurs raisons à cela. La plus évidente : Je n’ai plus un sou, et je ne peux (ni ne veux) pas taper dans les très maigres réserves familiales sans déclencher toutes sortes d’inquiétudes et de réactions qui seraient finalement plus préjudiciables à la cause que ce report. Cela signifie d’ailleurs que pour la dernière bataille maintenant engagée, le financement des Sonderaktion, avant l’abolition de la société spectaculaire marchande, va devoir changer du tout au tout. Nous reviendrons là-dessus ultérieurement.

Deuxième raison : Les multiples Sonderaktion, auxquelles s’ajoutent un grand nombre d’initiatives, de perches tendues, de bouteilles à la mer, ont révélé un énorme potentiel, mais le « retour sur investissement » est resté néanmoins déplorablement faible. Il y a donc quelque chose qui cloche, qu’il faut analyser avant d’engager toutes ses forces.

En particulier, par ses seuls moyens, la VT était parvenue à diffuser des milliers de « Coup d’État judiciaire… » sous forme papier et sous forme électronique, notamment  dans les barreaux de Lyon, Lille, Bordeaux, Marseille, Rennes… Un coup de main nous aurait permis de faire beaucoup plus… Et de rendre ainsi l’avenir possible…

Ces milliers d’envois n’ont suscité pratiquement aucune réaction positive (je veux dire : débouchant sur une action concrète) pour le moment. Mais ils nous ont permis, grâce à quelques espions et observateurs, et en analysant les réactions cliniquement hystériques que nous avons reçues, d’identifier le phénomène que Georges Orwell avait nommé ARRÊT DE LA PENSÉE, qui caractérise le résultat de la trouille verte que ressentent ceux qui commencent à comprendre… ce qu’il ne faut absolument pas comprendre.

— Que faut-il absolument ne pas comprendre ?

— Ce qui est l’évidence même, pour quiconque se penche sur le dossier judiciaire réel du procès réel et historique qui s’est déroulé du 15 février 1979 au 8 juillet 1981 devant la première chambre du tribunal de Paris et jusqu’au 26 avril 1983 en cause d’appel : La LICRA n’est pas parvenue (et semble-t-il, à la stupéfaction du tribunal, puis de la cour) a apporter la moindre preuve d’une quelconque falsification fautive commise par le professeur polisson !

Cela, ce n’est pas nouveau pour nous. Mais c’est tout à fait nouveau pour la plupart de ceux qui ont été contraints pour la première fois de leur vie de lire un texte « abominable » de la Vieille Taupe, et un texte d’autant plus abominable et terrifiant qu’il n’est pas sans présenter quelques apparences d’un discours étayé, rationnel et même véridique !

Troisième raison, cette trouille verte, cette même trouille verte, nous l’avons identifiée bien au-delà des juristes que nous avions soumis à la torture en leur révélant l’impensable (la révélation de l’impensable donne mal à la tête).

En vérité, depuis l’élection de Nicolas Sarközy, cette trouille verte, nous la rencontrons partout. Et alors que j’ai pu recruter quelques nouveaux Sonderkommando, j’ai été abandonné par plusieurs sur lesquels je croyais pouvoir compter sans le moindre doute. Or, non seulement ceux-là m’ont abandonné, mais ils ne s’interdisent même pas les sarcasmes à l’égard des Sonderaktion et du prétendu activisme délirant de la Vieille Taupe.

Il y a donc un problème auquel il faut réfléchir. Quelque chose dans la situation nous a-t-il échappé ? Et peut-on définir une stratégie sans une appréciation correcte de la situation ? Étant entendu que la perception de la situation n’est pas du tout la même selon que l’on est passif et télévisionnaire ou selon que l’on est contraint d’agir selon sa nature[2].

La situation dans laquelle nous sommes contraints d’agir, c’est la situation mondiale dans la totalité de ses déterminations, visibles et invisibles, réelles ou apparentes, présentes et futures.

Cela fait beaucoup. Bornons nous donc à un sondage sommaire de la situation politique en France. Pour cela un flash back est nécessaire.

En elle-même l’élection de Nicolas Sarközy avec une majorité confortable révélait la réalité d’un rapport de force, et donc le triomphe de l’empire USraélien. Soit. On gagne toujours quelque chose quand on perd ses illusions. Quant à la prétendue opposition, elle n’est pas moins contrôlée par le lobby qui n’existe pas ! Mais selon toute apparence elle est entrée en décomposition, et l’on ne peut que remercier Sarközy de hâter, avec beaucoup d’habileté, le processus inéluctable de décomposition finale de la social-démocratie.

Pourtant l’annonce du premier gouvernement Fillon avait été une surprise. D’abord, quelque temps auparavant, j’avais entendu le député Pierre Lellouche être présenté sur France-Inter comme le probable futur ministre de la Défense, en cas d’élection de Sarközy, sans qu’il ne démente le moins du monde. Je m’étais dit in petto : « la force de frappe et les sous-marins atomiques de la France, sans compter les services secrets… sous le contrôle d’Israël par l’intermédiaire d’un ministre sioniste ! Ils vont vite en besogne ». Or, non seulement Lellouche n’était pas ministre de la Défense mais Juppé, que le lobby qui n’existe pas n’apprécie pas à sa juste valeur, occupait une position stratégique ! et Michèle Alliot-Marie le ministère de l’Intérieur ! Sarközy avait-t-il été contraint de faire d’énormes concessions, dont cette présence de Juppé, pour obtenir la relative bienveillance électorale du clan Chirac-Villepin[3] ?

L’annonce immédiate par François Fillon que ses ministres devraient se présenter au suffrage universel[4] lors des législatives, et que les ministres battus devraient démissionner, était cousue de fil blanc, dès lors que l’on connaît l’importance, et certaine particularité de la communauté juive et marrane de Bordeaux[5], qui lui donnait la possibilité de déplacer discrètement sans la moindre difficulté, et sans avoir l’air d’y toucher, quelques milliers de voix.

Le sort d’Alain Juppé était dès lors scellé.

Au point que je m’étais dit à l’époque que sa seule chance était d’approuver chaleureusement le principe avancé par Fillon, puis de s’en dispenser immédiatement lui-même, comme Rachida Dati, au prétexte qu’il venait de subir victorieusement l’épreuve du suffrage universel lors de sa réélection récente à la Mairie de Bordeaux et qu’il valait donc mieux que les Bordelais élise un nouveau député… Place aux jeunes talentueux, n’est-ce pas !

Mais je ne suis pas le conseiller politique d’Alain Juppé, pas plus que je n’étais celui de Lionel Jospin… Même si Alain Juppé avait été informé en temps utile de ce que la Vieille Taupe avait placé un ange gardien (avec deux ailes)[6] au 8 square de La Tour Maubourg, ancienne résidence du Maréchal Pétain, et actuelle résidence parisienne d’Alain Juppé. Sic transit gloria mundi.

Lorsque l’on a bien pénétré le mécanisme assez subtil par lequel Alain Juppé et le clan Chirac s’est fait blouser, et c’est bien nécessaire pour comprendre tout simplement le monde où nous survivons, les arcanes de l’affaire « Clearstream » s’éclairent.

Il ne semble pas faire de doute que le clan Chirac et Dominique de Villepin aient tenté une opération de déstabilisation contre Nicolas. Ce sont des choses qui se font en politique. C’est d’ailleurs pourquoi la VT observe, mais ne se mêle jamais de politique.

La seule question qui puisse encore se poser, par simple curiosité intellectuelle, serait de savoir s’ils l’ont fait spontanément, motu proprio[7] ou s’ils ont été « tentés » de le faire, dans le but précisément de les prendre la main dans le sac. Pour en arriver justement là où on en est maintenant ! Dans ce cas ce serait du grand art, quoique la méthode soit, somme toute, assez classique, pour des « services » expérimentés.

Cette fois c’est Chirac, Dominique de Villepin, (l’homme du discours à l’ONU, mais aussi l’ancien ministre de l’Intérieur qui a laissé sortir la vérité dans plusieurs affaires de fausses agressions prétendues « antisémites », en réalités mises en scènes par les soi disantes victimes : RER D et le rabbin Fahri notamment) et Michèle Alliot-Marie (actuelle ministre de l’Intérieur, ex-ministre de la Défense, qui en tant que tel, a eu à connaître des intrigues israéliennes contre l’armée française en Côte d’Ivoire, et des déclarations du général Pellegrini au Liban, et de bien d’autres choses encore…) qui sont dans le collimateur. Ils n’ont qu’à bien se tenir… ou passer à la casserole !

Ce n’est donc pas la banlieue que Nicolas a nettoyée au Karcher, c’est toute la classe politique française jugée insuffisamment casher… Et cela ne fait que commencer.

Jean-Pierre Chevénement, qui n’avait pas approuvé la première guerre d’Irak, a été nettoyé, sans que la VT ait de lumières particulières sur la méthode employée dans ce cas spécifique.

Raymond Barre, dont les dernières nouvelles publiques, après qu’il eut déclaré des évidences que tout le monde connaît mais qu’il ne faut pas dire, ont été celles de son hospitalisation. Il ne semble plus être en mesure de relever le nez.

Mais arrêtons là cette litanie, qui visait simplement à faire comprendre au premier cercle de nos lecteurs que la VT n’est pas inconsciente de certaines réalités…, puis, plus tard, au deuxième cercle, à lui faire comprendre ces réalités qu’il ne connaissait ni ne voulait connaître, et enfin, au troisième cercle, qu’il y a deux mille ans que la vieille taupe clame ces évidences. Et alors ce sera gagné ! Inch’

Car le propre de la vulgaire et judaïque forme phénoménale de la réalité, c’est d’être dialectique, contradictoire, donc de pouvoir être retournée !

En particulier quand on a la foi !

In girum imus nocte.

(En rond / nous allons / de nuit).

Pour le moment donc, et à l’évidence, le lobby soi disant Juif, qui n’existe pas mais supporte très mal de ne pas inspirer la crainte, est parvenu à ses fins, explicitement proclamées : Interdire d’expression toute forme de ce qu’il considère comme de l’« antisémitisme », c’est-à-dire tout ce qui vient entraver un tant soit peu le « projet Divin », c’est-à-dire le projet attribué à Dieu d’assurer à la [prétendue] descendance d’Abraham la domination universelle ! Ou, pour les soi disants laïques, le projet « humaniste » qui consiste à réserver l’accès au Pouvoir à ceux qui en sont dignes, c’est-à-dire ne saurait encourir le soupçon de la moindre indulgence envers… l’«antisémitisme », cette terrible maladie  complètement irrationnelle et inexplicable qui s’empare sans raisons périodiquement des goyims.

Et la meilleure solution, pour éviter le retour du pire, ne consiste-t-elle pas à réserver les allées du Pouvoir en priorité à ceux-là même qui seraient susceptibles d’être victime de « l’antisémitisme »… ? Et sont donc, du fait même, les mieux qualifiés pour en détecter les éventuelles résurgences.

Tout serait ainsi pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles ! N’est-il pas vrai ?[8]

Mais il y a un problème !

Quand les Juifs seront parvenus à leurs fins (créer les conditions qui interdiraient l’expression de toute trace de ce qu’ils considèrent comme de « l’antisémitisme ») ce pourrait être le début de leur fin.

En tout cas il semble bien y avoir une loi universelle à travers toute l’histoire de l’humanité qui veut que la concentration des richesses dans certaines mains, quelques qu’elles soient, aboutisse toujours, plus ou moins, à la concentration du pouvoir dans les mêmes mains. Réciproquement la concentration du pouvoir dans certaines mains aboutit à la concentration des richesses dans les mêmes mains. De quelque côté que l’on se retourne, il semblerait bien que nous assistions à l’échelle mondiale à une concentration des richesses et des pouvoirs dans des mains juives (prétendument) ou dans des mains « philosémites ». Tout porte à croire que le processus va s’accélérer, et que la « lutte contre l’antisémitisme » y contribue puissamment, si même ce n’est pas là sa principale instrumentalisation.

Ce processus est en cours et semble, les choses étant ce qu’elles sont, inéluctable. Il est absurde de lutter contre quelque chose d’inéluctable. La VT a d’ailleurs toujours proclamé qu’elle n’était nullement « antisémite » et même qu’elle luttait de toutes ses forces contre « l’antisémitisme ».

Était-ce hypocrisie ? Tactique ? Ruse ? Changement d’orientation ? Tout au contraire. Mais nous allons devoir préciser.

« C’est parce que l’essence du Juif s’est réalisée, sécularisée d’une manière générale dans la société bourgeoise, que la société bourgeoise n’a pu convaincre le Juif de l’irréalité de son essence religieuse »[9]

Viendra donc le moment où ce sera précisément cette concentration des Pouvoirs et des richesses dans des mains qui se disent juives, qui deviendra la principale, sinon la seule, source de « l’antisémitisme ». Puis le moment viendra où le processus de concentration fera des victimes parmi les Juifs eux-mêmes.

Et alors… Et alors…

Et alors les temps de la vieille taupe seront venus.

Si Dieu le veut…, bien sûr.

En effet, toutes les richesses accumulées de l’humanité existent et circulent sous forme de marchandises, selon la logique et les lois de l’échange marchand devenues autonomes. Cette logique et ces lois de l’échange marchand ont assuré, tant bien que mal, le développement (et la concentration) des forces productives de l’humanité. Quand cette logique et ces lois entreront manifestement en conflit avec les besoins et les nécessités humaines de l’humanité, alors les hommes seront contraints d’abolir la forme marchande sous laquelle existent et circulent les biens et les richesses[10]. Ou de disparaître.

Tel sera le seul moyen d’éliminer radicalement « l’antisémitisme », moyen préconisé par Marx dans la Gazette Franco-allemande en 1844, dans un article intitulé « Compte-rendu de deux essais sur la question juive ». Moyen que continue à préconiser la vieille taupe, pour quand les temps seront venus.

Ce texte de Marx maintenant connu sous le titre fautif[11] « La question juive » constituait l’éditorial du n°5 des Annales d’histoire révisionniste, Été-Automne 1988, numéro qui avait été conçu pour être, et qui sera donc, le petit livre rouge de la révolution à venir. Inch’Allah.

La Vieille Taupe, pour l’occasion avait choisi de reproduire en fac-similé la typographie dont les ÉDITIONS CHAMP LIBRE (© Paris 1981) étaient propriétaire, dans l’édition prétendument réalisée ( ?) par Jean-Jacques Raspaud, qui contient en tout cas un liminaire signé J.-J. R. dont la première phrase était :

« Les œuvres dites philosophiques de Karl Marx, les oeuvres de jeunesse de celui qui fut toute sa vie l’un des ennemis les plus conséquents de l’État, nous ont permis de comprendre les divers moments de cette théorie « dans la mêlée », le dépassement des théories antérieures qui tendaient à rationaliser les aspirations des hommes à la liberté, le détournement de la méthode hégélienne au profit de la vérité historique en acte, le mouvement prolétarien : révolution dont le spectre plus menaçant que jamais hante toujours le vieux monde à son déclin dans tous les pays. »

…et dont la dernière phrase était :

« Cette tâche fut notre façon d’attendre : contribuer dans la mesure de nos moyens à ce que cette  théorie devienne un pouvoir matériel pour aller au-delà du spectacle. »

En 1981, Gérard Lebovici était directeur et propriétaire des Éditions Champ Libre et Guy Debord n’y était pas sans influence. L’affaire Faurisson battait son plein.

Au printemps 1988 paraît le n°4 des Annales d’histoire révisionniste. Il contient notamment la reproduction d’une lettre de Paul Rassinier au professeur Eugen Kogon datée du 5 mai 1960. Cette lettre, importante, avait déjà été publiée en annexe du livre Ulysse trahi pat les siens en janvier 1980. Pourquoi l’avoir republiée ?

Au printemps 1988 paraissent, les Commentaires sur la société du spectacle aux Éditions Gérard Lebovici. Les éditions Champ Libre avaient changé de nom pour honorer la mémoire de Gérard Lebovici, assassiné entre temps dans des conditions restées mystérieuses.

Ces Commentaires…comportaient plus que des allusions explicitement révisionnistes. J’ai donc publié les extraits les plus significatifs et les plus explicites dans AHR n°5 p. 170 à 176. La présence en tête du même numéro d’un détournement, pénalement répréhensible, de l’édition Champ Libre dont le maître d’œuvre réel avait été Debord, et dont le liminaire reprenait les idées exposées par Rassinier dans sa lettre à Eugen Kogon, rendait manifeste l’existence d’un lien, fut-il télépathique, entre Guy Debord les AHR, dont seul un procès pour détournement aurait démenti la réalité… Il n’en fut rien. Qui ne dit mot consent.

Donc, en 1988, Debord savait la nature imaginaire des chambres ineffables et pratiquait l’une des formes du ketmann.

Au printemps 95, la Vieille Taupe croyait devoir pratiquer une piqûre de rappel en diffusant dans les kiosques le n°1 de son Organe de critique et d’orientation postmessianique. Il contenait tout ce qui était nécessaire et possible de diffuser par les MNPP à l’époque. Et notamment un article sur Debord qui incluait la reproduction de tous les extraits des Commentaires… déjà repris dans AHR n°5, et d’un extrait nouveau qu’il eut été trop brutal et trop risqué de publier dans le petit numéro rouge avant que Debord ne se soit mis hors d’atteinte des pressions matérielles.

J’invite le lecteur à redécouvrir, ou à découvrir, cet extrait révélateur, aux pages 100 et 101 du n°1 de La Vieille Taupe.

S’il prend aux lecteurs le désir de relire la totalité de ce n°1, et d’abord cet article sur Debord, peut-être y découvriront-t-ils d’autres perles que leurs préjugés les avaient empêchés de découvrir, et seront-ils conduits à réaliser les associations par lesquelles « des agents chimiques révèlent une part inconnue de leurs propriétés lorsqu’ils se trouvent associés à d’autres. »

En tout cas, le lecteur pourra constater que toutes les « révélations » ci-dessus, dont l’existence d’un lien, et la nature de ce lien, entre Debord et la Vieille Taupe, avaient été rendues publiques, avec son accord, dès cet article du printemps 1995. Tout ce qui y est dit est rigoureusement vrai. Entre autres :  « Nous invitons le lecteur, afin de pouvoir juger du contexte, à se reporter au petit livre rouge lui-même, dans lequel rien[12] n’avait été laissé au hasard. » (p. 91).

Pourtant, dans la même page, quelques lignes plus haut : « […]au lieu de signe de confirmation de cette hypothèse que j’attendais, me sont parvenus bien plus tard […] les échos d’une indiscutable hostilité à mon égard, sans qu’aucun motif ne m’ait été rapporté, en dehors de l’expression catégorique de cette hostilité ».

Cela a toutes les apparences d’un démenti… sauf si on lit… ce qui est écrit ! Et non pas entre les lignes, où il n’y a justement rien d’écrit, comme l’a découvert un obscur professeur d’Université qui aurait mieux fait de s’en tenir là.

Revenons au texte.

Il n’est pas interdit de s’aider à la rigueur des paragraphes précédents et de rétablir la phrase dans son entièreté, où elle comporte soixante deux[13] mots.

Pour le moment bornons nous à la citation ci-dessus. « les échos d’une indiscutable hostilité ». Je n’avais pas écrit « les échos indiscutables », bien qu’ils le fussent, directs et avérés, « d’une hostilité ». Cela aurait contribué à authentifier cette « hostilité à mon égard ». C’est bien l’hostilité elle-même qui est indiscutable.

Quelque chose est « indiscutable » lorsque cette chose est évidente, et d’une évidence telle que personne, de bonne foi, n’éprouve le désir de la discuter. C’est une chose « qui s’impose par son évidence, son authenticité » disent certains dictionnaires. C’est aussi un chose « qui ne peut pas être discuté[e] » disent d’autres dictionnaires.

Toute la question est donc de savoir pourquoi cette chose ne peut-elle pas être discutée ? Parce qu’elle est évidente ? Ou parce qu’elle fait l’objet d’un tabou[14], d’un interdit, d’une loi[15], ou que l’impossibilité de discuter de la chose résulte de la trouille verte évoquée plus haut, de la situation elle-même, ou d’une stratégie qui rendrait la chose « indiscutable » à un moment donné, dans cette situation donnée ?

Il suffit de quelques instants de réflexion pour comprendre à quel point « l’hostilité » présumée de Debord à mon égard était rigoureusement indiscutable de ma part, dans la situation où je me trouvais à l’époque, et devait demeurer « indiscutable », de son propre point de vue, tant que les temps ne seraient pas venus. Et il était convaincu que les temps n’étaient pas venus ! C’était en fait notre seule divergence !

Dans ce deuxième cas de l’alternative, une chose « indiscutable » du fait de l’existence d’un tabou, ne peut pas, du fait même, être prouvée. C’est un Dogme. L’hostilité de Debord à mon égard ne peut donc pas être prouvée[16]. Mais en cherchant bien c’est tout le contraire d’une hostilité dont la manifestation peut être prouvée. Je vais maintenant essayer d’être bref.

Il n’existe, ni de la part de Debord, ni de la part d’aucun situationniste historique, la moindre critique articulée à mon égard ou à l’égard de la VT, ou d’un quelconque révisionniste, qui aurait été susceptible de nuire réellement, alors que Debord et Lebovici disposaient de tous les moyens de me détruire, dont ceux que je leur avais moi-même donnés !

Au lieu de cela, quelques déclarations catégorique ! mais parfaitement platoniques[17].

Au surplus sans qu’aucun motif (ni donc argument, la seule chose qui aurait pu faire mal, et d’autant plus s’ils avaient été fondés) ne soit formulé !

Relisez maintenant le récit du départ de Debord de Socialisme ou Barbarie (p. 68 et suivantes). C’est à cette époque que Debord et moi avions réfléchi sur les mécanismes de groupe et les ressorts anthropologiques. Nous avions commencé à découvrir en acte le mécanisme de la fabrication d’un bouc-émissaire.

J’avais assez vite compris que celui qui ne peut pas prendre conscience des motifs et des ressorts réels de son hostilité et de son agressivité, lance des accusations mensongères qui révèlent sa propre nature et précisément ce qu’il veut se cacher à lui-même. Debord avait compris avant moi que cela donnait à celui qui en était la victime un étrange pouvoir, dont celui, s’il savait en user, de manipuler dans une certaine mesure son agresseur, et le pouvoir de le pousser dans ses retranchements. Mais j’avais été vite en désaccord sur l’usage qu’il en faisait. Restons en là pour le moment.

Disons qu’à cette époque nous avions expérimenté dans la réalité les mécanismes que nous avions commencé à comprendre, et dont je n’ai fait la théorie synthétique que bien plus tard, grâce à la lecture lumineuse de René Girard, puis… des Évangiles, et à la relecture de Karl Marx ! Toutes choses dont on trouve les traces dans le n°1.

Toujours est-il que dès cette époque, donc bien avant l’éclatement de l’affaire Faurisson et bien avant que je ne devienne « réviso », Debord se passionnait pour les phénomènes de bouc-émissaire, d’ennemi public n°1, les mouvements d’hystérie collectives, etc.

Je ne comprends pas pourquoi nous avions été incapables de faire le lien avec le récit[18] de l’expérience christique. Ou plutôt, je le comprends trop bien : l’Église de l’époque avait tellement obscurcit le message évangélique que nous ne pouvions plus le reconnaître.

Nous en étions donc arrivés à la conclusion, non seulement qu’il fallait dénoncer (ça ne sert à rien, c’est bon pour les intellectuels) mais qu’il fallait déconstruire, ridiculiser, faire exploser ce mécanisme émissarial que nous commencions à identifier. Nous étions convenus que la meilleure tactique était d’en rajouter en poussant la logique émissariale à l’absurde. L’expression d’une hostilité rabique qui ne parvenait pas à articuler de motifs ou, à plus forte raison, s’inventait des motifs faux, était le symptôme par lequel on pouvait reconnaître qu’on avait visé juste

Témoigne de ces « découvertes » l’habitude que nous avions prise de nous affubler de surnoms terrifiants : le boucher du Jutland, le vampire du Borrinage, et, en ce qui me concerne, le satyre de l’Estrapade. Debord avait devancé de trente ans Didier Daeninckx ! (page 76)

A cette même époque, de la création de la librairie La Vieille Taupe, au 1 de la rue des Fossés-Jacques, Paris V°, et du premier cocktail Molotov, où ce sont Debord et Michèle Bernstein qui m’ont appris la bonne manière de réagir, nous avions aussi discuté de la bonne manière de déjouer la surveillance policière et les provocateurs. Mais je ne veux pas en dire plus, pour ne pas dévoiler les principes sur lesquels repose, encore maintenant, le secret des télécommunications de la Vieille Taupe avec ses Sonderkommando.

— Tout cela c’est bien gentil, mais ça ne prouve rien !

— Bien sûr, puisque rien ne prouve rien pour qui a besoin de preuve[19].

In cauda venenum.

Les dernières pages de mon article du printemps 1995 sont consacrées à une relative explication de la divergence relative de nos chemins entre Guy Debord et moi et entre La Vieille Taupe et l’Internationale Situationniste. Je n’ai rien à y changer, sauf à rajouter quelque chose que je viens de comprendre…

Mais il y a quelque chose qui aurait pu attirer l’attention du lecteur : Je consacre toute une page à justifier la décision de Debord de publier dorénavant chez Gallimard, alors que les situationnistes avaient écrit à Claude Gallimard le 20 janvier 1969 : « On t’a dit que tu n’auras plus jamais un seul livre d’un situationniste. Voilà tout. Tu l’as dans le cul. Oublie nous. ».

Mes justifications de ce reniement sont intéressantes. Pour l’essentiel elles constatent que, compte tenu du fait que la période révolutionnaire était close et l’I.S . dissoute, il n’était pas utile d’entretenir d’illusions.

Mais d’autre part Debord, sauf à n’être plus du tout lui-même, n’attribuait pas le moindre intérêt pratique, du point de vue de la subversion à la diffusion par Gallimard de quoi que se soit.

Il savait, il avait parfaitement compris, que ce ne sont pas les révolutionnaires (sinon quel bordel et quel désastre) ni l’idéologie, même si les idées y contribuent, ni même la théorie fût-elle adéquate,  qui font les révolutions. Ce sont les révolutions qui font les révolutionnaires. Ce qui laisse un petit espoir à l’humanité. C’est la Révolution qui contraint les « révolutionnaires » à chercher la bonne orientation et, éventuellement, les textes susceptibles d’y contribuer. Et ils les trouvent…

Si les révolutionnaires venaient à avoir besoin de Gallimard, et que la théorie soit en vente à la librairie de leur quartier, pour trouver leur route, autant arrêter tout de suite la comédie…

Donc si ce que j’ai dit n’était pas faux et me démarquait heureusement des merdeux qui critiquaient Debord pour de mauvaises raisons, il n’en restait pas moins que l’édition chez Gallimard constituerait un désaveu et un reniement, surtout si on se reportait à l’ensemble de la correspondance avec Gallimard, publiée à la fin d’I.S. n°12.

Mon raisonnement et mes justifications étaient donc idéologiques, et visiblement tirées par les cheveux. Elles comportaient une contradiction qui n’était pas une contradiction dialectique (moment vers un dépassement) mais une contradiction logique : une connerie qui aurait dû sauter aux yeux et pu mettre la puce à l’oreille : Certes l’I.S. n’existait plus, mais les textes proposés à l’édition étaient, bel et bien, des textes situs, écrits par des situs, du temps ou l’I.S. existait…

Il y avait donc un leurre, et une autre raison, à la décision surprenante prise par Debord, tellement contraire à son habitude et à sa personnalité, de revenir sur la décision prise. La vraie raison. Celle qui lui permettait de prendre date avec l’histoire et pouvait seule justifier ce qui eût été sans cela une honteuse capitulation en rase campagne, ou l’affirmation publique qu’il croyait définitivement clos le cycle des révolutions. Ce n’était pas le cas.

Il n’était pas encore opportun ni même possible, de la révéler complètement au printemps 1995 :

Une bombinette révisionniste était dissimulée (à peine) volontairement dans les livres que Gallimard avait édité, et plus particulièrement[20] dans les Commentaires sur la société du spectacle.

On te l’avait bien dit :

Gallimard, tu l’as dans le cul.

 

Le marxisme ne connaît ni « immortels » ni morts.

Avec ceux que l’art oratoire vulgaire désigne ainsi,

La vie dialogue.

Bordiga. Dialogue avec les morts

Bon ! Assez rigolé. Revenons aux choses sérieuses. Et LA chose sérieuse entre toutes, c’est LA STRATÉGIE POUR LA DERNIÈRE BATAILLE, d’autant plus qu’elle est déjà engagée. Le temps presse. Encore faut-il exposer sommairement la situation si nous voulons avoir une chance de la retourner.

Nous avons exposé le coup d’État judiciaire en cours.

Nous avons exposé le coup d’État littéraire lors de l’élection de Max Gallo[21] à l’Académie.

Nous avons exposé le coup d’État politique, à l’occasion de la bordelisation de Juppé et de l’affaire « Clearstream ».

Reste le coup d’État religieux et spirituel, qui est toujours la clef de voûte des changements profonds.

C’est fait.

Les obsèques de Monseigneur Lustiger, Cardinal Archevêque de Paris, en auront été l’occasion.

Le Monde du 11 août 2007 donne en première page une photo haute en couleur d’une manifestation explicitement raciste qui s’est tenue devant les portes de Notre-Dame de Paris à l’occasion de ces obsèques.

Sous le titre : Religion, Obsèques judéo-chrétiennes pour le cardinal Lustiger figure une photo en couleur avec, au centre, un grand drapeau blanc et bleu frappé en son centre d’une grande étoile de David. Le Monde légende ainsi la photo : « Drapeau de l’association des Fils et Filles des déportés juifs de France, vendredi matin, devant Notre-Dame de Paris. Avant le début de la cérémonie catholique dans la cathédrale de Paris, siège archiépiscopal qui fut pendant vingt-quatre ans celui de Jean-Marie Lustiger, son cousin l’historien allemand Arno Lustiger a prononcé le Kaddish, la prière des morts dans la religion juive. Le président Sarközy, revenu des États-Unis, était présent. Lire page 7 et analyse page 2. »

Il suffit d’ouvrir les yeux. Il suffit de savoir lire.

Tout a été soigneusement organisé. Tout est signifiant… dans le moindre détail. Puisqu’un chef d’État ne peut pas arriver en avance par hasard à une cérémonie officielle.

Le Monde, Journal de référence nationale et internationale, à l’occasion des obsèques d’un prélat « chrétien », montre et commente une cérémonie judaïque. Henri Tincq (p. 7 & 2) insiste lourdement.

On ne pouvait certes pas ignorer, si l’on s’intéresse un tant soit peu à ces questions, combien le cardinal Lustiger s’était fait le défenseur d’une théologie « judéo-chrétienne » qui attribuait aux Juifs et au judaïsme un rôle maintenu dans le projet Divin. Il frôlait la ligne jaune au delà de laquelle on empiète sur la voie de circulation opposée. Mais il restait chrétien, ou il faisait encore l’effort de maintenir les apparences, diraient peut-être ses adversaires.

Cette fois rien de tel.

Il n’y a pas la moindre objection à ce que des Juifs désireux d’honorer Monseigneur Lustiger lors de ses obsèques, se rendent à la cathédrale de Paris en grand nombre. La correction et le respect des autres voulaient que, contrairement à leur coutume propre, dans l’Église, ils retirent leur chapeau. Mais rien ne s’opposait, bien au contraire, à ce qu’ils portent leur kippa. Beaucoup de dignitaires de l’Église portent une calotte similaire, et, bien que je ne sache pas si cela a un rapport, il ne fait pas de doute que le catholicisme provient du judaïsme.

Personne n’obligerait à aucun moment à faire le signe de Croix. Ce qui répugne aux juifs puisqu’ils ne reconnaissent pas la messianité du Christ et que la plupart considèrent que le récit de sa Crucifixion par les Romains à la demande du Grand Sanhédrin a alimenté « l’antisémitisme », qui leur fait horreur.

 Soit.

Mais de là à organiser une cérémonie juive sur le parvis même de la cathédrale catholique pour réciter le Kaddish, fut-ce par un cousin resté juif, et se regrouper spécifiquement, il y a un pas qui change tout. Et qui revient à désavouer le choix du christianisme fait par le jeune Jean-Marie Lustiger

Imagine-t-on l’équivalent symétrique, où des chrétiens, désireux d’honorer à l’occasion de ses obsèques un Juif décédé, et une victime symbolique de la Shoah, Élie Wiesel par exemple, viendraient non pas assister dignement et respectueusement à la cérémonie judaïque voulue et choisie par le mort, mais viendraient en groupe devant la synagogue avec une croix de plusieurs mètres de haut !

Les Juifs considéreraient cela comme une provocation, parce que ce serait évidemment une provocation.

Mais ce n’est pas le pire. Si le petit Lustiger, de Juif est devenu chrétien, c’est qu’il croit que le Christ, ce fils de l’Homme, par la mort dans la déréliction acceptée sur la Croix, pour interrompre le cycle de la violence par un message de paix et d’amour radical, a fondé une « nouvelle alliance » qui continue l’ancienne alliance, en l’accomplissant, et révèle ainsi l’entièreté du projet Divin. Bonne nouvelle, Évangile, Nouveau Testament qu’ont annoncés des apôtres, d’abord juifs, à tous les hommes du monde entier…

En organisant une cérémonie judaïque, ces Juifs disent : « Le Christ est un faux messie qui a semé le désordre et blasphémé. Les Grands prêtres du judaïsme ont eu raison de le condamner à mort[22] et de faire exécuter la sentence par les Romains, à qui les « accords d’armistice » de l’époque accordaient le jus gladii[23]

Il y a donc un problème. De quel droit ces juifs viennent-ils, non pas participer à un hommage, mais revendiquer publiquement Monseigneur Lustiger comme l’un des leurs.

En devenant chrétien Monseigneur Lustiger à nécessairement dit à ceux qui restaient Juifs : « Je déplore que vous  n’accomplissiez pas votre mission de Juif, qui est de reconnaître le Christ, et je prie pour que votre cœur s’ouvre ».

On ne peut pas être chrétien, et en même temps adepte du judaïsme. Alors en quel sens serait-il resté Juif ? C’est là la revendication d’une identité ethnique et raciale !!! Ou cela n’a aucun sens.

Mais là où cela se corse, c’est lorsque le Président de la République française revient des États-Unis spécialement, et participe à cette manifestation judaïque. Lui-même est d’origine hongroise, se disant catholique. Je dis « se disant » parce que les gazettes mêmes qui le rapportent notent aussi qu’il semblerait que son catholicisme soit de pure convenance.

Son frère porte la kippa. Il veut donc signifier par là son judaïsme. Mais les Juifs revendiquent aussi Nicolas Sarközy, Président de la République française, comme l’un des leurs ! Il s’agit donc d’une revendication ethnico-raciale à laquelle il est quelque peu stupéfiant que le Président donne volontairement son acquiescement en participant à cette manifestation implicitement raciste.

Que peut bien signifier l’affirmation qu’on peut être catholique et rester juif ? Sinon que l’on est marrane.

Qu’est-ce qu’un marrane ? C’est un faux converti au catholicisme, qui judaïse en secret, et qui noyaute l’Église, comme les trotskystes noyautaient les partis communistes officiels dans l’espoir d’imposer leur « ligne ».

Dans ce cas, les obsèques de Monseigneur Lustiger auraient été l’occasion d’une véritable OPA (Offre Publique d’Achat) du judaïsme sur l’Église. L’affirmation publique sans retenue de la prétention judaïque d’être la religion mère. Le Christianisme (tolérant) et l’Islam (tolérant) n’étant destinés qu’à devenir un judaïsme adapté pour les gentils goyim. Puisque ceux-ci, en dépit de leur bonne volonté, n’appartenant pas au peuple élu, dans son acception raciale, dont le royaume est donc bien de ce monde, à en croire le Monde tel qu’on peut le décrypter sous nos yeux éberlués.

Que reste-t-il du message du Christ ?

Que reste-t-il de chrétien dans l’Église ? Pour laquelle, me semble-t-il, et d’après St Paul, « il n’y a plus ni Juifs ni Grecs », si les obsèques d’un dignitaire de l’Église sont d’abord l’occasion d’une manifestation judaïque et shoahtique ? et s’il faut un athée comme moi pour oser s’en apercevoir.

Cette profanation, profanation au sens strict (du latin pro-devant et fanum-temple, devant le temple) a été parfaitement conçue et réalisée jusque dans ses moindres détails pour être bien comprise par tous ceux qui sont encore en mesure de comprendre, mais avec juste suffisamment de leurres pour pouvoir toujours soutenir le contraire.

Ce qui doit être noté, en l’occurrence, c’est qu’il n’y a presque plus de leurres. Et c’est bien ce qui marque l’accomplissement du coup d’État.

Cette fois c’est publiquement et avec toute la schutzpah requise, qu’est lancé un message marrane de triomphe aux amis, et un message de mise en garde aux évêques et aux prélats de l’Église, notamment polonais, qui osent encore résister… et peut-être au Pape. C’est manière de leur dire : « Vous voyez ! Rien à faire ! Nous avons gagné ! ».

Il y a pourtant un tout petit problème.

La brutalité même du message, la participation de Nicolas et quelques petits « détails » perçus par la Vieille Taupe, dénotent une impatience, donc une inquiétude qui conduit à des imprudences. Donc à des erreurs stratégiques. Ces erreurs pourraient fournir à la Vieille Taupe (avec l’aide de Dieu) l’occasion de sortir des galeries souterraines où elle attendait[24] son heure.

C’est une erreur de la part de Jean-Marie Lustiger de s’être presque complètement dévoilé avant que le Cœur Sacré de l’Église n’ait complètement cessé de battre. Ce grand corps comateux pourrait bien se réveiller.

C’est une deuxième erreur d’avoir organisé la cérémonie de profanation avec Serge Klarsfed. Et d’avoir placé au centre (voir la photo) non pas un symbole du judaïsme, dont personne ne conteste le rôle dans la diffusion de l’idée monothéiste, et donc du christianisme, dont le judaïsme a été le porte-greffe. C’est une erreur d’y avoir placé un symbole du fanatisme sioniste et de l’exploitation de la Shoah au seul profit de la politique sioniste[25], et cela au moment même où la « colombe » sioniste a du plomb dans l’aile.

Car ce petit « détail » est une provocation frontale, un reniement explicite et un blasphème éhonté qui ne laisseraient rien subsister du message de la Croix.

Puisse-t-il aider, en fin, à Le comprendre.

 

Quelques mois plus tôt, en janvier 2007 (voir La Vieille Taupe, bulletin confidentiel n°20 in fine) avaient eu lieu, en présence du chef de l’État d’alors, dans cette même cathédrale maintenant profanée, les obsèques solennelles d’un prêtre catholique, d’un pécheur (que celui qui n’a jamais péché lui lance la première pierre) qui, comme nous tous, errait dans la nuit en étant consumé par le feu, mais qui cherchait passionnément à rester fidèle à ce qu’il avait compris d’essentiel du message du Christ, tel que le lui avait transmis l’Église.

Sur son cercueil, il avait demandé que soit placé un Évangéliaire, et non pas la Bible, pour signifier, on ne peut plus clairement, à ceux qui restent en mesure de comprendre, combien l’Ancien testament devait être compris à la lumière de l’accomplissement christique, du Nouveau testament.

Les obsèques de l’abbé Pierre avaient suscité une ferveur populaire spontanée, bien au-delà de l’émotion convenue que savent fabriquer les médiats. Sa tombe, à Esteville, près de Rouen, où il est enterré près de compagnons d’Emmaüs, fait l’objet d’un pèlerinage populaire totalement spontané.

 Le village palestinien de Amwas était la localisation de l’Emmaüs biblique. Occupé par l’armée israélienne en 1967, le village est rasé au bulldozer et ses habitants sont chassés de leur terre. Avec l’aide de Juifs canadiens, Israël plante une forêt appelée « Parc Canada »… Des arbres ont pris la place des habitants devenus réfugiés.

Le lieu « historique » de naissance du christianisme, selon la Tradition, donc selon la Vérité, s’en trouve par la même occasion, éradiqué, par l’armée vétérotestamentaire pour laquelle le « Royaume d’Israël » est bien de ce monde ![26].

Emmaüs serait en effet le lieu où le Christ (ou le Saint-Esprit. Il existe plusieurs Traditions chrétiennes) se serait pour la première fois manifesté à certains de ses apôtres après sa Résurrection qui n’était jusque là « connue » qu’à travers le témoignage des Saintes femmes qui avaient trouvé vide le tombeau, avec des indices troublants.

Mais aucun de ces indices ne constituait l’embryon d’une preuve, et la disparition d’un cadavre ne constitue rien moins qu’une preuve de résurrection.

 C’est donc bien à Emmaüs (Math.XXIV) qu’est né le christianisme puisque ce serait à Emmaüs que deux disciples, abasourdis et démoralisés par la Crucifixion, commencèrent à croire réellement en la Résurrection (corporelle ou purement spirituelle selon certaine Tradition. Les Évangiles eux-mêmes permettent d’étayer les deux thèses) du Christ, avant même  les onze apôtres.

C’est, certainement, ce que l’abbé voulait signifier en nommant « Emmaüs » son institution charitable.

Les bulldozers de l’armée ne peuvent pas anéantir une idée… qui renaîtra à Esteville, parce qu’elle est partout !

La Vieille Taupe ira, en corps constitué, prochainement, se recueillir sur la tombe de l’abbé, et prier encore une fois pour le salut des Juifs qui n’ont pas la foi[27]. Nous en profiterons pour poursuivre vers Honfleur et Dozulé.

 

Au fait ! Si le tract comportant d’un côté une belle photo de l’abbé et le logo « prions en Église » et aux verso ces quelques phrases sur Amwas par lesquelles l’abbé affirme sa connaissance des réalités palestiniennes et sa solidarité, et cet autre tract avec la même photo et sa lettre à Roger Garaudy, avaient été distribués un peu plus largement par toutes sortes de moyens, si enfin un tout petit peu plus de gens s’étaient un tout petit peu remués, la VT pourrait lancer sa contre-attaque depuis des positions un tout petit peu améliorées. Et ce ne serait pas du luxe, n’est-ce pas ?

Les révisionnistes me font un peu penser à cette histoire corse :

C’est un ingénieur agronome, un pinsoute, qui voit un vieux Corse sur un banc à la sortie du village, qui prend le soleil.

— Alors il ne pousse rien sur tout ce champ ?

— Eh non, y pousse rien !

— C’est curieux, il est bien exposé !

— Ah oui, ça il est bien exposé !

— Mais il est pas irrigué bien sûr !

— Pour sûr, il est pas irrigué !

  C’est curieux ! La terre semble bonne. On dirait même en bas de la colline qu’il y a de l’humidité. Alors il ne pousse rien ?

— Ben non. Il ne pousse rien !

—Il me semble pourtant que si on labourait légèrement, perpendiculairement à la pente, et si on semait du…

— Ah bien sûr si on sème !

 

Allons, c’est très mauvais. Parce que Dieu sait si nous avons semé. Mais nous avons besoin d’ouvriers pour la dernière bataille, et d’un minimum d’argent… Alors j’enrage. Jamais dans l’histoire un aussi petit groupe, aussi démuni de moyens, ne s’est donné d’objectifs aussi gigantesques. Mais nous n’avons pas le choix. Et ces objectifs sont accessibles !

Finalement je vais laisser dans ce bulletin cette trace de fatigue et d’incohérence. Ça fait partie de la vie.

Nous aurons d’ailleurs l’occasion de revenir sur l’abbé Pierre. Nous sommes entrés dans une période où l’histoire repasse les plats. Heureusement.

 

La nuit porte conseil. J’avais décidé de laisser dans le bulletin ce passage que je trouvais confus et mal venu. Je le laisse donc.

Ce que je pense tout au contraire, c’est que le champ a été ensemencé, les graines ont germé, la récolte approche. Elle promet d’être abondante. Les épis sont bien mûrs. Mais ils sont encore invisibles… pour ceux qui ont des yeux pour ne pas voir et des oreilles pour ne pas entendre…

Un courriel reçu dans la nuit d’une conseillère spéciale de la Vieille Taupe à qui j’ai soumis mon texte, me dit que mes histoires de « ketmann » sont incompréhensibles. C’est vrai. Je signale le concept pour la première fois en note (1, page 89) de mon livre Droit et histoire. J’avais découvert le concept dans le livre de Czeslaw Milosz, La pensée captive. Essais sur les logocraties populaires, à l’époque où je cherchais passionnément à dévoiler la première[28] imposture du XXième siècle, le totalitarisme soviétique et sa dictature sur le prolétariat au profit du capitalisme bureaucratique.

Il donnait comme exemple, si mes souvenirs sont exacts, le cas d’un cadre du parti, qui évoquait au micro, lors d’une réunion en plein air sous un ciel pluvieux, l’avenir radieux de la classe ouvrière, « radieux comme le soleil qui éclaire notre réunion ».

Le terme ketmann lui-même renvoyait à une secte musulmane chiite, connue pour avoir prêché la subversion la plus radicale, sous le règne de je ne sais quel Calife, particulièrement intraitable, sous le couvert de l’orthodoxie la plus rigide.

Une très brève et sommaire consultation sur Google, (pour ceux qui ont Internet) ne m’a pas permis de trouver quoi que ce soit d’intéressant. Mais m’a donné la satisfaction de découvrir qu’à l’entrée « ketmann », dès la deuxième page et plusieurs fois dans les suivantes, sont référencées des publications de la VT et les textes où j’emploie ce mot, en plusieurs langues. En tous cas, j’ai pu constater, à Bagdad, à Amman, à Damas ou à Paris, que les musulmans comprennent au quart de tour à quoi je fais allusion en employant ce mot.

Perplexe, je téléphone à un ami, qui est aussi Docteur en philosophie à la Sorbonne, diplômé en histoire, chercheur en anthropologie et en histoire de la pensée, spécialiste du Coran, la Bible et l’Orient ancien[29]

Mon histoire de secte musulmane ultra-orthodoxe et néanmoins subversive ne lui dit rien du tout. Mais il me confirme que le mot « ketmann », en arabe, suggère un secret que l’on ne peut ni ne veut révéler immédiatement.

Cela me suffit.

Car avant de me coucher, j’avais eu le scrupule de vérifier dans plusieurs dictionnaires la localisation de l’Emmaüs antique. Il y a controverse !

J’eus alors le scrupule de relire la version des premières manifestations du Christ, après sa Crucifixion, dans les quatre Évangiles. C’est très bref. Quelques pages. Emmaüs n’est cité que dans Luc. Les récits de Matthieu, Marc et Jean comportent des variantes, et même des contradictions, comme toujours dans les témoignages, même globalement véridiques. Ces variantes sont, au surplus, riches de sens, mais en partie incompatibles.

Qu’est-ce qui importe ? La vérité prosaïque ? La vérité matérielle des faits ? La vérité vérifiable du récit, ou la Vérité[30], la Vérité métaphysique, le Sens de l’histoire ?

C’est dans l’un de ces quatre récits, celui de Saint Jean, qu’intervient l’incrédulité de Thomas. Ce sont seulement les vérifications physiques des stigmates sur le corps du Christ qui viennent à bout de son incrédulité. Mais le mécanisme de sa conversion contient en lui même une aporie logique…

— Bon ! Tout ça c’est bien gentil, mais ça nous mène où ? Ce qu’on attend : « la stratégie pour la dernière bataille ». Tout le reste c’est du blablabla.

— Voire !

 

17 août 2007

(date de la rédaction)

 

Le 15 août, fête de l’Assomption de la Vierge Marie, fête républicaine légale et chômée, est aussi la fête de ma mère, qui se prénomme Marie France Victoire, par référence à la victoire de la France en 1918, qui fut aussi une défaite catastrophique de l’Allemagne et de l’Europe, et du prolétariat, d’où sont nés le stalinisme puis le nazisme.

Il s’est tenu ce jour-là à Royan, en un lieu tenu secret, la réunion des neuf (9) sages de Sion. Wilhelm Stein et moi-même avons fait rapports sur les différentes Sonderaktion, qui ont été analysées et critiquées en détail pour tirer les leçons qu’elles comportent.

La stratégie définie par Wilhelm Stein a été approuvée à l’unanimité, sauf sur un point que nous allons rapporter. Il a été confirmé pour un an à la direction de la Vieille Taupe, Pierre Guillaume (moi-même) étant son factotum, avec le titre de chef des Sonderkommando.

Les Neufs ont ensuite proclamé en corps l’amnistie complète, générale, absolue et définitive de toutes les pensées, écrits, actes et comportements de quelque nature qu’ils soient, commis avant ce 15 août 2007, et sans la moindre exception.

La conséquence de cette Proclamation solennelle, clandestine mais destinée à être connue urbi et orbi, c’est que quiconque, quel que soit son passé, avant le 15 août 2007, peut rejoindre les Sonderkommando qui existent et ceux qui seront créés, sous la direction de Pierre Guillaume ! qui est chargé d’y faire régner une discipline d’autant plus stricte.

Personne, en aucune circonstance, et pour quelque raison que ce soit, ne pourra subir la moindre sanction, de quelque nature qu’elle soit, autre que celle, immanente, qui pourrait résulter d’une publication, évidemment contradictoire[31] du passé.

Remettons à plus tard une réflexion systématique sur les implications considérables de cette décision des neuf sages, que nous sommes loin d’avoir complètement mesurées. Cette décision a déjà contraint Wilhelm Stein a modifier sur un point son plan de bataille et la conclusion de ce Bulletin n°21.

Il était primitivement prévu, depuis des mois, que, pour signifier l’ouverture des temps nouveaux, et que grand-mère en avait par-dessus la tête d’être poussée dans les orties, ce bulletin 21 se terminerait par la reproduction d’un article du 13 juin 2002, paru dans Le Monde, signé Xavier Ternisien..

Cet article, sur trois colonnes, était intitulé en gras : « Un pamphlet antisémite circule dans les milieux propalestiniens radicaux » le dernier paragraphe de l’article de Xavier était :

« Le Manifeste judéo-nazi s’ajoute à une longue liste de pamphlets contre les juifs, comparable au tristement célèbre Protocole des sages de Sion. Il illustre comment certains milieux propalestiniens radicaux sont passés insensiblement de l’antisionisme à l’antisémitisme ».

Nous sommes là, semblerait-il, en présence des banalités imbéciles et des sempiternelles litanies que déversent quotidiennement les médiats à plein tombereau. Erreur ! Là où les choses se corsent, c’est que le texte publié par un certain nombre de groupes propalestiniens, et qualifié « d’antisémite » par le journaliste de service était le texte d’une interview d’un haut fonctionnaire israélien, qui reste anonyme, par le journaliste et écrivain israélien, Amos Oz, publié le 17 décembre 1982 dans le journal israélien Davar. Ce même texte avait été repris en 1983 dans un recueil en hébreu, traduit la même année puis publié en français par les éditions Calmann Lévy, à Paris, sous le titre : « Les voix d’Israël ». Amos Oz avait choisi pour titre de cette interview, par antiphrase « Tendre et délicat ». C’est en effet de la part de l’interviewé, une explosion cynique du fanatisme le plus extrême, et d’idées « suprématistes » que les souvenirs laissés par le Socialisme-National, largement amplifiés par soixante années de propagande permanente ont généralement associées au nazisme. D’où le titre donné à la brochure.

Les éditeurs disent leur conviction que le [très] haut fonctionnaire interviewé, auteur de ces propos extrêmes, était Ariel Sharon. Les éléments de texte et de contexte font que cette conviction est, non seulement plausible, mais qu’il est difficile d’envisager une autre hypothèse. De toute façon, s’agirait-il de tout autre haut fonctionnaire, que la pénétration au sommet de l’État d’Israël d’idées généralement associées au Socialisme-National n’en serait pas moins attestée. Et les éditeurs rappellent que cette attribution a été contestée par Amos Oz, à qui de toute façon sa situation ne permettait pas de faire autrement.

Autrement dit, un texte qui donne à voir et à apprécier des vérités vérifiables, une interview authentique d’un israélien par un israélien… devient « Un pamphlet antisémite » par le fait des raisonnements de Xavier !

C’est un miracle ! Au service du mensonge !!!

Plus fort que de transformer du bon vin en eau de vaisselle ! C’est l’un des effets de la trouille verte… Du désir, ou de la nécessité, de complaire à un groupe de pression qui n’existe pas, mais qui obtient ces résultats fabuleux !

Cet article est précieux. Il mérite de passer à la postérité. Il contient nécessairement les procédés par lesquels une poule mouillée de journaliste fabrique, à partir de choses vraies, le mensonge obligatoire, le mensonge souhaité par ses Maîtres.

Une analyse scrupuleuse et détaillée de ce concentré devrait révéler la formule alchimique de l’holocausticon et  permettre d’identifier les procédés grâce auxquels on nous enfume depuis des décennies… et peut-être contient-il même les procédés grâce auxquels, quand les Maîtres auront changé, ces mêmes journalistes prétendront s’excuser de leur servilité : Xavier pourrait même prétendre que sa conclusion insane, obligatoire, absurde, n’était destinée qu’à permettre de faire passer la citation exacte du troisième paragraphe de son article (première colonne) au contenu effectivement explosif[32]… Il pourrait même alors prétendre avoir pratiqué une forme du ketmann !

Nous conservions soigneusement depuis 5 ans ce concentré de mauvaise foi, et avions l’intention de gifler ou d’entarter Xavier, publiquement, si possible dans les locaux du Monde, la veille de l’envoi de ce n°21, qui l’annoncerait. La bulle des 9 sages nous oblige à y renoncer.

Consolation : L’« administration pénitentiaire » de la VT, qui est  embryonnaire, ne risque pas de manquer de travail dans l’avenir.

 

Dimanche 27 août 2007

(date de la rédaction)

 

Wilhelm Stein et Pierre Guillaume en étaient encore à réfléchir aux immenses conséquences de la Bulle du 15 août, qui sont bien plus importantes qu’il n’y paraissait au premier abord. Elles obligent à  reconsidérer bien des plans tactiques pour la dernière bataille, mais pas la perspective stratégique d’ensemble, qui a, au contraire, été totalement approuvée par nos sages… Lorsque fut annoncé le décès de Raymond Barre, survenu dans la nuit du vendredi 24, jour de la St Barthélemy, au samedi 25 août, jour de la St Louis…

Lors de sa déjà longue vie mouvementée, la Vieille Taupe avait eu l’occasion d’adresser à Raymond Barre quelques documents, comme à beaucoup d’hommes politiques. En petit nombre, et elle ne se souvient plus lesquels.

Mais lorsque Raymond Barre eut fait publiquement les déclarations que l’on sait, qui n’avaient absolument rien de « négationniste », mais qui étaient celles d’un honnête homme, à une époque où il faut énormément de courage pour rester un « honnête homme », la Vieille Taupe s’était sentie obligée de lui marquer sa reconnaissance en lui adressant un exemplaire nominatif signé du n°12 et dernier de la revue LA VIEILLE TAUPE, dans lequel se trouvait dévoilé pour les initiés (voir page 16 de ce numéro 12) quelques uns des plans les plus secrets de la VT, et l’identité de plusieurs personnes qui ne croyaient plus en l’existence matérielle des chambres ineffables.

Plus exactement, la Vieille Taupe, disposant de l’exemplaire nominatif destiné à Raymond Beaulaton, cet indomptable anarchiste, et ce militant ouvrier irréprochable, qui avait été retourné avec la mention « décédé », a barré Beaulaton, et l’a adressé à Barre, accompagné du n°18 (Chaï – vivant) du bulletin confidentiel (destiné à ne pas le rester) de la VT dans lequel Pierre Guillaume raconte comment c’était la découverte du livre La Judéomanie, de Jean Robin qui l’avait guérit, et provoqué la résurrection de la VT.

Muni de ces informations, on appréciera à sa juste valeur le texte de la carte que Raymond Barre à adressée à Jean Robin, le 18 mars 2006 :

 

Je vous remercie, cher Monsieur de votre lettre de soutien à l’occasion des attaques dont je suis l’objet. Elles ne m’impressionnent pas et je dénoncerai « le lobby juif de gauche » qui interprète tendancieusement tous mes propos qui touchent de près ou de loin la doctrine qu’ils veulent imposer.

J’ai lu avec beaucoup d’intérêt votre livre : La judéomanie. Vous avez raison : elle nuit aux juifs, elle nuit à la République. Elle suscite l’antisémitisme.

Je ne suis pas étonné que votre manuscrit ait été refusé par les maisons d’édition. Elles connaissent le danger.

Pour le moment il n’y a pas grand-chose à faire depuis que J. Chirac —  à l’inverse de tous les Présidents de la République depuis De Gaulle —  a reconnu  la responsabilité de l’État Français à l’égard des épreuves subies par la communauté juive. Ce que vous avez écrit à ce sujet, je l’approuve entièrement.

Attendons que l’Histoire se prononce…

Veuillez croire à mes sentiments les meilleurs.

                Raymond Barre

 

La présence des deux mots : « de gauche » dans cette belle et courageuse lettre suffit à prouver qu’elle n’a pas pu être écrite en collaboration avec la Vieille Taupe, n’est-ce pas ?

Puisque la VT estime que le lobby juif de droite ne vaut pas mieux, et qu’elle considère depuis fort longtemps que la « Gauche » et la « Droite » sont des concepts politiques sans aucun intérêt. La Gauche et la Droite représentent des manières alternatives, concurrentes et complémentaires de gérer le Capital, qui finit toujours par imposer sa loi s’il n’est pas aboli. Ce que Karl Marx et Raymond Barre avaient, chacun de leur côté, compris.

 Tant que les temps ne sont pas venus d’abolir la forme marchande de circulation des richesses, il semble bien qu’une gestion respectueuse des lois de l’économie marchande soit préférable à tout autre. Sous la Droite ou sous la Gauche, la classe ouvrière ne dispose que de sa force de résistance autonome, organique et spontanée pour défendre le prix de la seule marchandise qu’elle possède : sa force de travail.

Raymond Barre était un bon économiste.

 

Jeudi 30 août 2007

(date de rédaction)

 

Pour l’ensemble des raisons ci-dessus La Vieille Taupe a tenu à envoyer une délégation officielle aux obsèques de Raymond Barre, pour lui manifester sa reconnaissance, le mercredi 29 août 2007 à 15 heures 30, dans la chapelle de Val-de-Grâce.

La délégation, composée de Pierre Guillaume, de la Sonderfûhrerin des services photographiques de la VT, et d’une nouvelle recrue, qui se trouve être la personne à qui j’avais livré le tiré à part de la première partie de ce bulletin, rue St-Jacques, le jour où ma voiture de fonction avait failli être enlevée abusivement par un prolétaire dévoyé (voir plus haut : automobilisation).

La rue Saint-Jacques, les rues adjacentes, tous les accès étaient bloqués par la police. Un policier eut l’amabilité de nous indiquer que les invités et les « officiels » avaient accès à un parking spécial au 74 bd de Port-Royal, l’entrée de l’hôpital militaire. Je connais bien cet hôpital. Madame Rassinier y a été soignée, et j’y ai moi-même été traité (très bien) pour mon hypertension.

Arrivé au 74, je m’insinue dans le flot des voitures officielles, et comme il eut été impossible de ne pas me laisser entrer sans tout bloquer, j’ai indiqué au corps de garde que j’allais garer ma voiture à quelques mètres de côté, à l’intérieur, et que je reviendrais immédiatement vers lui. Ce que je fis. Je remarquais que l’imposante voiture qui était juste derrière la mienne, et forçait l’entrée pour moi en quelque sorte, était immatriculée CMD 1. C’était la même que celle de laquelle était sortie une main anonyme, devant la Cour de cassation (voir plus haut, Sonderaktion du 30 mai).

Toujours est-il que je me présentai au corps de garde en indiquant que nous ignorions qu’il fallait une invitation, et donc que nous n’étions évidemment pas dans la liste des invités, comme il faisait mine de consulter une longue liste nominative.

— Je suis Pierre Guillaume. Et je me sens des raisons profondes de venir rendre hommage à Raymond Barre.

— Vous êtes de la Famille ?

— Ah non. Pas du tout !

Je demandais donc l’autorisation de parquer ma voiture dans le parking de l’hôpital, et nous gagnerions à pied la chapelle.

— Ah mais non, Je ne peux pas vous laisser entrer et le public n’est pas admis. Attendez, je vais demander à mes supérieurs. Vous vous appelez ?

— Pierre Guillaume.

Mon interlocuteur s’éloignait de quelques pas. Il avait une conversation par talky-walky d’à peine trente secondes, et revenait me dire « Vous pouvez y aller. Suivez les voitures officielles. Vous faites tout le tour de l’hôpital. Il y a un grand parking là-bas, vous y trouverez une place ».

Cela avait duré si peu de temps que je suivais cette fois l’imposante CMD 1 qui maintenant m’ouvrait la route !

À force de la suivre d’ailleurs, je suis arrivé à un endroit où je n’aurais pas du être, juste dans le passage voûté qui débouche sur la cour d’honneur ! où se trouvait garée la voiture présidentielle. Je demande à un militaire au garde-à-vous : « Qu’est-ce que je fais ? Je la suis ? » — « Non, surtout pas ! », et il m’indiquait une dérivation peu visible sur la droite qui permettait de retourner en arrière vers les parkings dont j’avais raté l’entrée !

L’organisation était absolument parfaite. Les militaires impeccables, des différents corps d’armée, indiquaient la voie à suivre à chaque bifurcation. Une omniprésence policière très débonnaire. Toute sorte de voitures à gyrophares, toute sorte de grosses limousines noires ou bleu foncé. Une seule voiture détonnait absolument : celle de la Vieille Taupe…

 Après avoir garé la voiture au bon endroit, je prends à tout hasard quelques cartes VT dans le stock et nous rejoignons la cour d’honneur à pied. Au bas de l’escalier monumental de la chapelle sont disposés plusieurs cahiers de condoléances. Nous inscrivons nos nom et adresses. Je veux écrire la phrase de Bordiga :

Le marxisme ne connaît ni immortels ni morts.

Avec ceux que l’art oratoire vulgaire désigne

ainsi, la vie dialogue.

Mais au moment d’écrire, rideau ! Ma mémoire patine ! et je bidouille une phrase  où il y a bien « ni immortels ni morts » et « la vie dialogue », mais moins bien tournée et dont je ne me souviens plus.

Bien ! Nous montons les escaliers. La foule du grand public est devant les grilles fermées sur la rue Saint-Jacques. Nous trouvons des places au fond de l’église, qui est pleine. D’où nous sommes nous ne voyons pas les officiels qui sont dans le cœur. Nous les verrons à quelques mètres de nous  à la sortie. Sur la cérémonie elle-même, rien à dire. L’homélie est banale. Évidemment, si l’on a connaissance de la lettre de Raymond Barre à Jean Robin, certaines allusions au courage, à la résistance, à la clairvoyance de Raymond Barre changent de signification. En particulier une phrase où il est dit qu’il doit être accepté « tout entier ». Mais il faudrait le verbatim. Et ce n’est pas exactement dans l’homélie. C’était un commentaire, en passant. Passons… Ce doit être Monseigneur Vingt-trois qui officiait. Au moment d’inviter l’assistance à rendre hommage au défunt, autour du catafalque, il adopta la même attitude, en prononçant presque exactement les mêmes mots que l’abbé Doubliet lors des obsèques de mon voisin, Monsieur Pesty[33].

Si c’est bien lui, il aura donc présidé aux obsèques de l’abbé Pierre, de Monseigneur Lustiger et de Raymond Barre. Il sait que l’Église devra faire des choix ! Si elle veut éviter la catastrophe.

« Ne regarde pas les péchés, mais la foi de ton Église ».

Les Evêques de France devront montrer si certains d’entre eux ont retrouvé la foi… et la foi en quoi !

Et la vertu d’obéissance EN PLUS.

Mais il y a quelque chose de curieux.

La date de cette lettre. Pourquoi le destinataire n’a-t-il pas utilisé plus tôt cette publicité exceptionnelle pour son livre ?

Manifestement chaque mot en était pesé et rien n’empêchait que cette lettre ne soit diffusée immédiatement après sa réception. A-t-il eu le scrupule de penser que la divulgation devait appartenir à Raymond seul ?

À moins justement que Raymond Barre n’ait lui-même voulu en faire un message d’outre-tombe. Dans ce cas, on imagine difficilement que ce chrétien n’ait pas pris la peine d’avertir son évêque, par la voie ordinaire, ou extraordinaire, ou même le Nonce apostolique, ou les deux. Et puis il semble bien que Chirac, qui est explicitement et fermement désavoué dans ce carton, ait été au courant et que ce soit précisément la raison pour laquelle il n’a pas jugé bon d’être présent à ces obsèques.

La cérémonie touche à sa fin. J’observe au fond, à proximité, Franz-Olivier Giesbert. Tout au début de l’Affaire, il habitait rue Rambuteau, en face des éditions de la Différence, où je dirigeais une collection[34]. Je l’avais rencontré dans l’escalier de son immeuble, où j’allais voir son voisin, un informaticien de pointe. Australien, spécialisé dans l’intelligence artificielle, il l’avait informé à l’époque de l’état des recherches révisionnistes.

— Bonjour, je souhaiterais vous remettre un document sibyllin… Si vous en êtes d’accord ?

— Oui, bien sûr, donnez-le-moi.

Et je lui remettais l’une des cartes VT, qu’il glissait dans sa poche.

Nicolas Sarközy quittait le premier la cérémonie en traversant toute la nef, alors que toute l’assistance était maintenant assise, et l’est restée. Puis Madame Alliot-Marie. Au moment de son passage, je me suis levé. Puis François Fillon et quelques ministres. Ma voisine, algérienne, me dit reconnaître le proche collaborateur de Raymond Barre qu’elle connaissait bien, et dont elle m’avait parlé. Puis les deux femmes du Sonderkommando s’étonnaient de découvrir la présence de Laurent Fabius[35] que je n’ai pas vu moi-même. Je sortis sur le parvis.

Garde républicaine en grand uniforme déployée sur l’escalier, sabre au clair. Je reste un moment seul tout en haut. Rien ne m’empêcherait de descendre les escaliers. Ni même de m’arrêter au beau milieu et de faire le V de la victoire en brandissant les bras au ciel, comme le général de Gaulle, ou descendre dans la cour d’honneur et me livrer à une quelconque pitrerie. L’absence d’intervention du service d’ordre pléthorique, tout comme son intervention, n’eut pas manqué de déchaîner les nombreux photographes qui se trouvaient derrière les grilles, rue Saint-Jacques.

Simple exercice d’entraînement pour vérifier que mon cerveau avait retrouvé toutes ses capacités d’analyse d’une situation, et des moyens de la transformer. Il faut conserver une capacité d’innovation tactique, selon les circonstances, toujours dans le cadre de la stratégie d’ensemble. Toutes ces actions, qui ne sont susceptibles de devenir spectaculaires que si elle sont d’abord réelles quand on ne dispose pas des médiats à sa botte…

Les Sonderkommando doivent donc s’y préparer puisqu’elles peuvent devenir nécessaires en d’autres circonstances. Mais aujourd’hui elles eussent entravé l’action de la cinquième colonne de la VT, actuellement primordiale. La Sonderführerin, à qui j’avais suggéré de profiter de l’ouverture de la grille pour la voiture du Président pour rejoindre la rue St-Jacques, d’où elle pourrait photographier en respectant la loi juste, l’avait bien compris spontanément, puisqu’elle en avait averti son chef dans le cadre de la discipline bien comprise[36] :

— « Pas de viol quand c’est pas nécessaire, mein Führer, pas de viol »

Je quittais donc le haut des escaliers pour rejoindre le parvis d’où l’assistance sortait par l’escalier latéral, plus discret.

— Ah ! Monsieur Juppé !

La sincérité et la spontanéité de mon abord fit qu’il me tendit la main.

— « J’aurai des documents à vous faire parvenir. Mais, si vous le permettiez, je souhaiterais vous remettre maintenant un document sibyllin ».

Et je lui remis la même carte qu’à Franz-Olivier Giesbert.

Moins d’une minute plus tard, au même endroit, je me trouvais en présence de Monsieur François Bayrou.

— Ah ! Monsieur François Bayrou !

L’homme est d’un abord simple et direct. C’est tout à son honneur.

— Vous étiez ministre de l’Éducation nationale lorsque Vincent Reynouard a été révoqué, n’est-ce pas ?

— Mais je ne connais même pas le nom de ce Monsieur ![37].

— Cela je le conçois très bien. Mais est-ce que vous m’autoriseriez à vous remettre un document sibyllin ?

— Mais bien sûr, donnez-le moi.

Et je remis à Monsieur Bayrou la troisième carte.

Il y avait de nombreuses autres personnalités, dont certaines avaient déjà reçu tel ou tel document de la VT, Valéry Giscard d’Estaing par exemple (voir Sonderaktion du 8 mars) et Alain Delon, avec lequel Pierre Guillaume partage la connaissance de VV.

— Attention Guillaume, vous frôlez la ligne jaune !

J’espère que les lecteurs du premier cercle auront deviné celle des cartes que j’avais choisie ce jour-là.

Cette taupe est une ceinture noire de judo. Le judo est un art martial soumis à des règles de chevalerie. Il consiste pour une bonne part à savoir utiliser et détourner la force de l’adversaire. Le vainqueur comme le vaincu se respectent, et apprennent l’un de l’autre. Cette taupe, qui attend l’adversaire, est seule sur le tatami.

Tatamis ? C’est le nom des tapis de sol sur lesquels se pratiquent les arts martiaux. C’est aussi le nom de la maison d’édition créée par Jean Robin, qui a édité le livre La Judéomanie, le livre qui guérit des psychoses bipolaires avec lequel Raymond Barre est profondément d’accord !

Sur ce tatami figure la phrase de Saint-Exupéry que les Éditions Tatamis ont prise pour devise et que la Vieille Taupe appliquait sans la connaître : « Ne pas chercher à prévoir l’avenir, mais le rendre possible. ». N’est-ce pas exactement le contraire de ce que font les politichiens du microcosme que Raymond n’appréciait pas beaucoup.?

Quand nous nous fumes éloignés, et que chacun retournait vers sa voiture, souvent avec chauffeur, dans les différents parkings, la Sonderführerin des services photographiques de la VT consentit à prendre quelques photos du Kommando dans le parc du Val-de-Grâce. Il aurait été indécent de prendre la moindre photo auparavant. Outre le fait que cela nous aurait fait repérer inutilement, à l’évidence toutes les précautions avaient été prises pour que cette cérémonie au Val-de-Grâce, où se trouvait une foule de personnalités, se déroule en l’absence totale des médiats. Pas le moindre journaliste en fonction, pas la moindre télévision, pas le moindre photographe. (Je vérifie sur Internet. Les quelques photos publiées sont prises depuis la rue Saint-Jacques). Pendant quelques heures le périmètre du Val-de-Grâce où se déroulaient les obsèques avait donc été mis totalement à l’abri des médiats ! Et avec un total succès !

Le Val-de-Grâce a donc été un val de Grâce !

À l’abri de la pollution médiatique !

Et ce miracle, grâce auquel la vérité pourrait advenir, à été rendu possible grâce à une collaboration apparemment parfaite entre l’Armée, dont Madame Alliot-Marie était naguère la ministre, et la police, dont Madame Alliot-Marie est actuellement la ministre.

Évidemment, c’était une bulle artificielle, comme une expérience de laboratoire. Mais justement, l’expérience a réussi. On devrait donc pouvoir analyser les ingrédients et les catalyseurs qui ont permis le « miracle », et trouver les moyens de le reproduire avant de songer à passer à la phase industrielle.

Et la présence corporelle et spirituelle de la Vieille Taupe sur les lieux du miracle est un fait historique qui peut être vérifié, non seulement par des témoignages, mais par des documents !

Les témoins peuvent être intimidés, ou subornés, ou assassinés. Les documents peuvent être cachés, détruits. Par exemple le livre de condoléances où chacun des trois membres du Sonderkommando a signé, avec son adresse, peut être détruit.

J’ai pourtant l’impression que la tâche d’un éventuel Commando spécial d’effaceurs de traces est devenue singulièrement compliquée et qu’on peut lui souhaiter bien du plaisir.

Alors que nous regagnons la voiture opérationnelle de la Vieille Taupe, la Sonderführerin, appuyée par la nouvelle recrue féminine, interrogeait : « Mais il y a quand même UN truc que je ne comprends pas ! Comment vous avez fait pour entrer ? »

— « Eh bien ! S’il n’y a QU’UN truc que vous ne comprenez pas, vous êtes bien présomptueuse, moi je n’y comprends rien ».

Il faudrait un débriefing complet, pour chaque détail. Et envisager toutes les hypothèses possibles et imaginables, et surtout les autres ! pour commencer à y comprendre quelque chose.

Par exemple, lorsque j’étais passé annoncer à N. que j’allais aux obsèques de Raymond Barre, j’ignorais complètement qu’elle avait connu un de ses proches collaborateurs. Elle avait donc appris par ses propres voies, et elle venait me confirmer, que Raymond Barre n’était pas sans avoir compris certaine des choses qu’il vaut mieux ne pas comprendre. À ce moment-là j’étais décidé à rejoindre à pied le Val-de-Grâce par la rue Saint-Jacques. J’étais tellement désireux d’associer une nouvelle recrue au Kommando que j’ai proposé ma voiture parce qu’elle semblait renâcler à l’idée d’y aller à pied… et parce que la Sonderführerin supportait difficilement de laisser la voiture en stationnement « livraison ». Il était plus qu’aléatoire de trouver rapidement une autre place ! Donc autant y aller et aviser ensuite. Sans tous ces impondérables, pas d’entrée miraculeuse au 74 boulevard de Port-Royal! Si nous n’étions pas arrivés en voiture, aucun policier chargé de bloquer les rues adjacentes n’aurait pu nous suggérer aimablement, à deux reprises, de nous y présenter. Mais c’est le résultat qui compte !

Donc, il est scientifiquement établi, qu’avec l’aide de l’armée et de la police, sur un petit périmètre sacré, il a été possible de mettre au pas les médiats !

À chaque jour suffit sa peine ! Mais cette constatation remplissait tellement mon cœur de [la]joie, et correspondait tellement à mon attente[38] qu’il était dangereux d’y croire sans vérifier une ultime fois. Effectivement : Google, Raymond Barre – Obsèques – Val de Grâce. Click.

Résultat : Le communiqué de l’AFP est manifestement sous contrôle, même la photo de la descente du cercueil de Raymond Barre par l’escalier monumental du Val-de-Grâce est prise de l’extérieur du périmètre sacré ! Aucune prise de vues, même des nombreuses personnalités médiatiques ! même du Chef de l’État français, n’a été prise à l’intérieur du périmètre sécurusé.

Et c’est en lisant ce communiqué de l’AFP que je découvre, dans la liste des personnalités présentes le nom d’un révisionniste public ! dont le Sonderkommando n’avait pas remarqué la présence, parce qu’il se trouvait probablement au cœur du cœur. Hasard ou nécessité !

Ite Missa est.

Bon, tout ça c’est bien beau, mais ça ne fait pas bouillir la marmite, et ça va entraîner quasi obligatoirement de nouvelles Sonderaktion, avant même qu’on ait commencé à comprendre, dès lors qu’on en sait assez pour savoir ce que nous impose notre devoir.

 

Dimanche 2 septembre 2007

(date de la rédaction)

Vendredi et samedi ont été consacrés à la Sonderaktion rendue nécessaire par la situation : Faire connaître, si possible intelligemment et en se passant des médiats, le message d’outre tombe de Raymond Barre, daté du 18 mars 2007, date hautement significative pour la Vieille Taupe.

Tout ce que le factotum de la VT devait faire a été fait dans les temps. Un nouveau Sonderkommando a été recruté pour assurer un liaison urgente. Courrant octobre, l’ordre de mission du 18 mars, signé Raymond Barre sera connu Urbi et Orbi, si Dieu le veut. Il sera compris par tous ceux qui méritent de le comprendre, c’est-à-dire ceux qui sont encore capables d’agir. Qu’importent les autres.

 

Revenons aux obsèques de Raymond Barre. J’y avais vu Nicolas Sarközy traverser toute la nef, seul, dans l’allée centrale. Il m’a paru humain et pensif lorsqu’il est passé à notre hauteur. Il est au Pouvoir. Il a donc perdu le pouvoir de dire ce qu’il pense. Il ne gouverne pas plus mal qu’un autre. L’énorme dégradation de la condition du prolétariat à laquelle nous assistons depuis des années résulte de forces qu’il ne contrôle pas, et que la gauche ne maîtrise pas non plus. Mais elle est beaucoup plus dangereuse car elle voudrait le laisser croire.

Comme tout Président de la République, il a acquit le pouvoir d’ordonner aux nuages d’aller dans le sens du vent.

D’où vient le vent ?

— Ça c’est une autre histoire !

Certains lui reprochent d’être Juif. Pas la VT.

Mais c’est à lui que la Vieille Taupe s’est promise de lui faire manger la kippa qu’il ne porte pas. Et ça c’est urgent, parce qu’il est aussi sioniste, et que les sionistes risquent de provoquer l’éclatement d’une troisième guerre mondiale, qu’il s’agit d’empêcher UBER ALLES.

Il est aussi un formidable politicien, une véritable bête de combat. Il sait donc comprendre et analyser, et il est formidablement intelligent, il pige au quart de tour…

Quand il est passé à ma hauteur une pensée surgit dans mon esprit[39]

— « C’est comme avec les féministes ! Il faut leur accorder tout ce qu’ils demandent pour qu’ils découvrent que ce n’est pas cela qu’ils voulaient ».

Et j’ai osé me demander si Sarko ne venait pas de commencer à le comprendre.

En tout cas, d’un point de vue judéothèrapeutique, l’élection de Nicolas Sarközy à la Présidence de la République française est une excellente chose. Pour le traitement de son cas personnel bien sûr, mais beaucoup plus encore d’un point de vue général.

Les Français, en l’élisant massivement, ont administré la preuve par 9[40] qu’ils n’étaient absolument pas « antisémites ». Ainsi en satisfaisant un désir secret spécifiquement répandu chez les Juifs, qui envisageaient ce moyen, au surplus illusoire, pour conjurer la haine « rabique » dont ils se croient l’objet, du même mouvement, les Français ont détruit le principal échappatoire, l’alibi par lequel les Juifs tentent de conjurer la réalité, et qui constitue le symptôme majeur de  la psychose judaïque :

 Tout expliquer par « l’antisémitisme » afin de n’avoir pas à mettre en cause leur « être collectif », la Gemeinwesen. constitutive de leur prétendue identité.

Une autre pensée me traversa l’esprit. Le 15 août, à Royan, au cours d’une pose après que j’eus fait rapport aux 9 sages, je déambulais avec l’un d’eux sur le front de mer. Une photo de Cecilia Sarközy attira mon attention, à la devanture du marchand de journaux. Je n’ai pas la Télé, Je lis très rarement la presse. C’était la première fois que je voyais une photo d’elle. Absolument rien des « informations » que j’avais pu recevoir sur elle ne me la rendait sympathique. Mais sur cette photo-là j’étais surpris de découvrir le visage d’une femme énergique. Il y avait même quelque chose d’authentique d’une femme qui a traversé des épreuves, sans être domptée. Il n’y avait pas de bassesse dans ce visage. Je le faisais remarquer à mon voisin.

— Vous n’avez pas tort, Guillaume. Le problème c’est qu’elle n’a probablement pas eu beaucoup d’épreuves sérieuses à surmonter. Et puis c’est une Juive ! Regardez Anne Sinclair, elle est très belle aussi. Fine et énergique. C’est d’ailleurs elle qui a coulé des mois et des mois de vos efforts en quelques minutes, en lisant à la télévision une lettre confidentielle de Chomsky à ce pauvre malade, le Juif synthétique, Jean-Pierre Faye.

— En parlant de Faye, j’ai longtemps confondu Emmanuel Faye, le sycophante de Heidegger avec Jean-Pierre. Ce nom est prédestiné à la faillite et aux fayots. Regardez cet autre con qui n’a pas été protégé par son prénom !

Savez-vous que cette petite fiotte de Guillaume Faye était « négationniste » jusqu’aux yeux, clandestin bien sûr ! Mais que ce fin stratège juge opportun de s’allier aux Juifs contre les musulmans ! Comment voulez-vous qu’une  telle fiente de colombe résiste jamais à quoi que ce soit ? et aux musulmans en particulier ! Il était d’ailleurs un grand  admirateur de Hitler, clandestin bien sûr ! Quoi qu’on pense de Hitler, il ne méritait pas cela. C’est ce genre de « stratège » qui a probablement dégoûté Faurisson de la moindre stratégie. Dommage ! Faurisson aurait quand même du mesurer la différence. Bof ! Ça nous aura fait perdre vingt ans. C’est peu dans l’histoire de l’humanité.

— Mais c’est beaucoup dans votre vie. Remarquez, mon cher Guillaume, qu’il vaut mieux qu’il soit chez eux que chez nous ! ne pensez-vous pas ? Quand une armée, apparemment très forte, recrute de la pourriture avant la bataille décisive, ce n’est pas bon signe pour cette armée. En tout cas ce con ne bénéficie pas de la bulle d’amnistie. Mais si nous revenions à Cecilia. Cette femme est quand même plus intéressante. Mais c’est une Juive ! Elle se vente de « ne pas avoir de sang français dans les veines », tout comme la belle charcutière cachère déclarait sans vergogne « ne pas pouvoir coucher avec un incirconcis ».

— En tout cas, ce n’est pas le désir de les exterminer que ces deux femmes suscitent principalement chez les goyim, bien qu’elles soient censées transmettre cette judéïté, qu’ils nous accusent de vouloir anéantir physiquement. Alors que c’est la judaïté, c’est-à-dire la mentalité de domination impérialiste, que la Vieille Taupe veut anéantir spirituellement.

Ce sont vraiment des malades ! Mais voyez-vous, en voyant cette photo de Cécilia, j’ai pensé : « Ça, c’est une sacrée garce ! », au sens où on le dit dans ma petite patrie, la Lorraine francophone. C’est un compliment. « Garce » ici, c’est le féminin de garçon, comme au Canada francophone. Autrement dit, « c’est une sacrée bonne femme », dont je ne crois pas qu’elle soit arrêtée par le genre de tabou raciste et communautariste qui inhibe encore la pauvre Anne. C’est une simple intuition. Cette femme s’est réalisée comme juive, avec l’outrecuidance juive, les préjugés juifs. Mais je ne la vois pas se soumettre non plus aux rabbins ! Il y a quelque chose de rebelle en elle. Ce n’est pas elle qui accepterait la tutelle des mâles de sa tribu, et de devoir dire qu’elle va voir les filles du pays quand elle a décidé d’aller se faire voir par Sichem. Ce n’est pas elle qui accepterait de voir tuer son amant devenu son époux, ses beaux-frères et son beau-père, par des frères abusifs. Je considère que Cécilia, jusqu’à preuve du contraire, reste apte au dépassement de soi. Je l’imagine mal avoir accepté la circoncision de ses nourrissons par soumission à la communauté, ce qui est la honte refoulée dont la mère juive ne se relève jamais[41]. Elle ne semble pas en souffrir. Je serais curieux de savoir si ses fils sont circoncis ! Cela ne me paraît pas évident ! Mais ça n’a pas d’importance. De toute façon, ce sont les plus malades qui ont le plus besoin de judéothérapeutes, n’est-ce pas ?

— Mon cher Guillaume, notre Conseil des sages vous a confirmé Sonderfûhrer des Sonderkommando parce que vous êtes le plus efficace dans cette fonction. Pour le reste, vous pouvez rêver, surtout si cela vous aide à être efficace. Mais vous êtes vraiment complètement fou ! Ce doit être ce qui fait votre force. Obéissez scrupuleusement à Wilhelm Stein.

— Merci, Herr N°9[42].

 

Dimanche 2 septembre, 15 heures

 

Fûhrer Behfel : De Wilhelm Stein à P.G. Urgent.

« Indispensable bulletin n°21 bouclé, imprimé, expédié avant le 25 septembre. Abandonner la rédaction de tous les sujets prévus, même ceux considérés comme capitaux lors de notre dernière rencontre. La partie déjà rédigée contient des éléments nécessaires sur le front.. Seul reste impératif de traiter à fond la question de « l’antisémitisme ». Et plus question de traiter de stratégie avec quiconque n’a pas donné un coup de main significatif à la Vieille Taupe, et ne met même pas de t aux médiats. »

— Yawohl, mein Führer !

Cela tombe bien, parce que j’en étais justement arrivé là. Et là, il y a le feu au lac. Dans les trois derniers mois, pas moins de trois personnes très proches de la Vieille Taupe, dont deux à qui la Vieille Taupe doit probablement sa survie, lui ont déclaré, l’une « je crois que je deviens antisémite », l’autre : « je suis en train de devenir antisémite » et la troisième : « je suis devenue antisémite ».

Attention ! Il s’agit bien de personnes qui, non seulement n’étaient nullement antisémites, mais qui semblaient bien, et se croyaient elles-mêmes naguère encore, complètement vaccinées contre un tel risque. Chacune d’elles manifestai[en]t[43] même une hostilité, à mon avis exagérée, à l’égard des « antisémites » même si elles avaient compris depuis longtemps l’usage abusif que font « les Juifs » de cette imputation.

Il n’est même pas improbable, dans le cas de l’une ou l’autre de ces personnes, qu’elles m’auraient envoyé paître si je m’étais référé à « l’antisémitisme » lorsque j’ai attiré leur attention sur l’importance de la camérologie.

Ceci s’inscrit dans un mouvement général. Dans les années soixante, l’antisémitisme avait complètement disparu. C’est tellement évident que je n’en donnerai aucune preuve, du moins pour le moment, parce que ceux qui prétendraient le contraire, ou bien sont désinformés, ou bien délirent, et le propre d’un délirant, c’est de ne pas être accessible à la preuve.

On assiste depuis les années 1970, à une indiscutable montée de l’hostilité envers « les Juifs » qui trouve son origine, aussi bien dans les événements du Moyen Orient, la politique de l’État juif, le comportement du lobby juif dans la politique française, et plus généralement dans la société française et internationale, le comportement enfin de nombreuses personnalités qui se disent juives. Mais la cause majeure en est tout simplement le véritable déchaînement de ce qui a été adéquatement nommé La judéomanie.

Aussi bien, ce qui demeure excellent tant dans l’éducation chrétienne que dans l’éducation laïque républicaine, s’opposait à ce que cette hostilité ne dégénère en « antisémitisme », c’est-à-dire, en première approximation, en hostilité systématique à l’égard des Juifs en général. Et ce rempart tient encore pour l’essentiel.

Pas de généralisation, pas d’amalgame, pas de responsabilité collective. Ces trois piliers demeurent solides. Et « l’antisémitisme », supposé résulter de ces trois fautes majeures contre l’Esprit, fait encore l’objet d’une réprobation générale.

On ne pourrait que s’en féliciter. Mais c’est malheureusement cette saine et salutaire disposition d’esprit des Français qui a été instrumentalisée et détournée par le lobby : B’nai B’rith, CRIF, LICRA, qui, en d’innombrables occasions, hurlent à « l’antisémitisme » avec les grosses caisses et les gueuloirs des médiats, pour protéger de la critique, au combien nécessaire, des agissements de personnes qui se prétendent juives, et à qui le fait qu’ils seraient Juifs est vraiment la seule chose pour laquelle on n’ait rien à leur reprocher !

C’est par ce mécanisme, véritablement pervers, que les instruments du lobby sont parvenus a créer cette judéomanie qui pourrait bien avoir des conséquences désastreuses pour tout le monde. Au surplus, dans sa pratique, insidieuse ou explicite, le lobby juifs applique le principe de la responsabilité collective à ses ennemis. Cultiver ce républicanisme génétiquement modifié en plein champ et à grande échelle expose inéluctablement à pervertir la souche génétique de la République par les calembredaines de « l’antiracisme judaïque ».

Ce faisant, les Juifs introduisent eux-mêmes les termites…

L’analyse « antisémite » traditionnelle avait bien analysé ce mécanisme et on lui doit des excuses plates pour avoir refusé de reconnaître sa perspicacité sur ce point. Il faut le reconnaître, puisque c’est vrai. Cette analyse traditionnelle « antisémite » ne voit à l’œuvre en cette manipulation, que la méchanceté des Juifs, la crainte qu’ils inspirent, la connerie et la lâcheté des goyim. Rien n’est complètement faux. Elle reste sans perspective. Parce qu’elle néglige d’apercevoir aussi que cette judéomanie persécutrice dont ils sont les premières victimes, tire en partie son énergie d’une réaction saine dans son principe. Il suffirait de la remettre sur les rails… en ayant l’avenir pour horizon et non plus le passé [au surplus falsifié] comme grille d’interprétation.

Trois millénaires d’histoire juive « prouvent » que c’est impossible.

C’est tellement évident que cette idée fait hurler de rire les Juifs et les antisémites.

Au point qu’il serait même plus facile de le faire que de prouver que c’est possible ! Il est donc parfaitement inutile de perdre son temps à tenter de l’expliquer.

Revenons à « l’antisémitisme ».

Le mot est pourri. Les Juifs le savent parfaitement. Et d’abord parce que les Arabes, et les Palestiniens en particuliers, sont des sémites. Ils voudraient bien se protéger ainsi de l’accusation qui tue. En pure perte, puisque ce n’est pas eux qui disposent du viseur et ont le doigt sur la détente. Ils voudraient bien aussi utiliser à leur profit la rhétorique et le fumet spiritualiste de « l’antiracisme ». Mais cette foutaise idéologique a été concoctée par les Juifs à leur seule intention. Nous allons le voir.

Ils avaient été obligés de donner aux lois qu’ils ont obtenues [imposées] une formulation universaliste. République oblige. Ils en ont fait un usage tribal. Il suffit que des minorités nouvelles (les musulmans, les nègres, les catholiques soumis à Dieu, les laïques soumis à la laïcité, et pourquoi pas, bientôt les négationnistes…) commencent à oser prétendre utiliser ces fameuses lois à leur propre profit, et, abomination des abominations, à l’encontre des Juifs, pour que le Professeur Finkielkraut, ce phare de la pensée européenne, découvre la réalité : la logique totalitaire à l’œuvre. Ce qui prouve qu’il est intelligent.

Le Professeur Finkielkraut oublie cependant instantanément, en même temps qu’il comprend, que ce sont les Juifs qui en sont à l’origine ! Et il y a une bonne raison à cela, car le Professeur Finkielkraut a le cœur pur (puisqu’il est Juif) : Il ne faudrait pas risquer d’alimenter « l’antisémitisme ».

ARRÊT DE LA PENSÉE.

Ce qui lui donne l’air con.

On remarquera qu’il partage donc avec la Vieille Taupe le même objectif. Preuve que tout n’est pas mauvais en lui, et qu’il est récupérable. Ce dernier point est évidemment un point de désaccord de la Vieille Taupe avec les antisémites. Ce qui ne veut pas dire qu’il faille les exterminer.

Mais le Professeur Finkielkraut continue à tout expliquer et à tout justifier par « l’antisémitisme ». Il reste Juif, Sa judéothérapie n’en est qu’à sa première séance.

Un autre exemple est susceptible de faire saisir en profondeur le mécanisme même du mouvement qui se déroule sous nos yeux.

De nos jours, le colonialisme à mauvaise presse. On ne peut pas ne pas l’avoir remarqué dans la totalité des médiats respectueuses. Il n’en a pas toujours été ainsi. Passons. Pour ma part, j’ai toujours été anticolonialiste. Pas parce que je crois que les victimes du moment vaudraient mieux que les vainqueurs du moment. Pour comprendre les positions que j’ai défendues sur ce sujet, avec une parfaite continuité depuis l’age de vingt ans, il suffit de lire Socialisme ou Barbarie et Pouvoir Ouvrier. Passons. L’anticolonialisme médiatique actuel n’est souvent que l’apologétique de mouvements pires[44] que le colonialisme, mais qui ont besoin que le colonialisme devienne un crime contre l’humanité pour qu’on n’aille pas regarder de trop près leurs propres crimes. Passons encore. Ce qui est remarquable, c’est que jamais, jamais, jamais n’est évoqué pour le grand public, ni même dans des ouvrages à prétention scientifique, le rôle considérable joué par des Juifs dans l’expansion coloniale française. Jamais n’est évoquée l’alliance, dans cette entreprise, de la France avec l’Alliance Israélite Universelle.

Je serais curieux de savoir combien de Français savent que « le coup d’éventail » du Dey d’Alger à M. Deval, consul de France, qui provoqua l’invasion de l’Algérie a, en partie, été provoqué par les intrigues de deux commerçants Juifs, qui utilisaient la France pour ne pas payer l’énorme dette qu’ils avaient auprès du Dey. Et sait-on encore que Jean Pierre-Bloch, le regretté[45] Président de la LICRA, provenait d’une famille juive d’Algérie qui avait lié son sort aux envahisseurs et arrondi sa fortune grâce à cette collaboration.

Ne risquerait-on pas, en rappelant ces choses, de susciter, ressusciter, « l’antisémitisme ». Et ne risquerait-on pas de ne pas contribuer aux merveilleuses retrouvailles qui se dessinent à l’horizon entre l’Algérie et ses Juifs, sur le dos mémoriel des Français.

Ce qu’à Dieu ne plaise !

Faut-il continuer les exemples ?

La crainte d’alimenter l’antisémitisme interdit d’écrire l’histoire, car une histoire objective doit être écrite sans crainte[46].

Tant que cette crainte existera, pas d’histoire objective, donc pas d’histoire  !

Tout ce qui tend à donner une apparence d’existence à « l’antisémitisme » entre dans les vues et la stratégie du lobby. Aussi, quand bien même deviendrait-on antisémite, qu’il serait bon de le cacher, ne serait-ce que pour ne pas faciliter la fureur répressive des censeurs.

C’est d’ailleurs ce qu’ils nous accusent de faire ! Et ils sont acharnés à débusquer les traces de traces d’antisémitisme, chez les révisionnistes. Au cours du dernier procès, c’était le point central de tous les témoignages, l’argument suprême de  toutes les plaidoiries, et le bouleversant cri du cœur saignant de Robert Badinter : Robert Faurisson est « antisémite » !

C’était d’ailleurs la seule et unique preuve qui ait été fournie de l’existence d’une seule chambre à gaz.

Supprimez la crédibilité d’une menace antisémite, et vous supprimez la crédibilité du der des der des arguments des zélotes de la croyance camérale.

Devenir antisémite, se dire antisémite c’est renforcer le bunker d’où ils nous canardent ! Et au moment même où la stratégie nouvelle, mise en œuvre sous la ferme direction de Wilhelm Stein, à partir de septembre 2006, il y a juste un an ! Au moment même où cette stratégie commençait à porter ses fruits ! C’est à désespérer.

J’avais déployé des trésors d’énergie et de créativité pour convaincre des vrais antisémites de cesser de l’être, en leur fournissant la preuve par 9 (dix maintenant) que mes méthodes étaient meilleures que la leur, et en tentant de leur expliquer que les Juifs eux-mêmes étaient victimes de leur lobby, et de processus qu’ils ne comprenaient pas.

Mais certains s’opiniâtraient, avec une ténacité toute judaïque, à ne pas vouloir en convenir, en dépit de toutes les preuves…

Ce sont maintenant des proches essentiels de la VT, qui contrôlent encore ses organes vitaux, qui se sentent devenir antisémites ! Sans même se rendre compte qu’ils encourraient ainsi l’exclusion immédiate.

En période de guerre, quand la dernière bataille est déclenchée, on ne rigole plus. La Vieille Taupe ne peut pas supporter le moindre virus qui viendrait perturber le système de guidage millimétrique de ses projectiles, dont la précision est destinée à suppléer à la puissance qu’elle n’a pas. La vieille taupe doit rester parfaite, dût la Vieille Taupe, qui n’en est que l’hypostase, en mourir !

Fallait-il prononcer immédiatement la sentence d’exclusion des hérétiques pour éviter que ne se propage la gangrène, selon la méthode Debord ?

 Bien qu’il encourait toujours le soupçon de pouvoir manquer de rigueur et de fermeté, Pierre Guillaume n’hésita pas à défendre son idée : C’était un simple malentendu passager, il suffisait d’attendre que les Sonderaktion en cours produisent leurs premiers résultats pour que l’autorité de Wilhelm Stein se trouve confortée, ce qui était le but de la manœeuvre. Il était donc urgent d’attendre. Il suffisait de pousser les Sonderaktion. Wilhelm Stein en tomba d’accord.

Bien sûr, il y avait en arrière-plan la pensée que si Romulus n’avait pas tué Remus le jour ou ce dernier avait nargué symboliquement le limes symbolique qu’il venait de tracer, Rome n’eut pas été fondée ce jour-là.

De toute façon, l’amnistie générale, universelle, et absolue du 15 août, décidée par nos sages venait couper court à ces réflexions. L’expérience de la vie qu’ils ont eu, et leurs connaissances paranormales étendues de la situation, leur faisait probablement subodorer ce qui allait se produire dans les deux semaines qui suivirent et qui est partiellement raconté plus haut, dans ce bulletin.

Revenons à « l’antisémitisme ».

Les Juifs savent que le mot est inapproprié et trompeur. Eux qui ont imposé grâce aux médiats en quelques années l’usage du mot « génocide », ont imposé en quelques mois, l’usage du mot « holocauste ». Ils ont  enfin imposé en quelques semaines l’usage du mot « shoah ». Les plus perspicaces de leurs rabbins s’étaient rendu compte des inconvénients que présentait le mot holocauste pour le point de vue Juif, le seul qui les intéresse, (sinon ils ne seraient plus Juifs).

Alors pourquoi ne remplacent--ils pas le mot « antisémitisme » par un ou plusieurs mots plus exacts, sinon parce que l’usage de ce mot imprécis facilite leur opération d’enfumage.

Debord avait dit quelque part : « Le monde change, le sens des mots y participe ». La VT n’a pas oublié la leçon.… La première chose à faire pour changer le monde[47], c’est d’étudier le sens des mots. Les mots sont des organismes vivants. Ils sont engendrés et ils engendrent. Chaque fois qu’on utilise un organisme génétiquement modifié par l’ennemi, même avec l’illusion de s’en servir à son profit, on répand dans la nature le gène modifié.

Par conséquent, l’antisémitisme et les antisémites sont interdits à la Vieille Taupe. Rigoureusement interdits. « STRANG VERBOTTEN ». Elle préférerait mourir plutôt que d’en admettre un seul, et laisser à la vieille taupe le soin, même s’il faut attendre encore  deux mille ans, le soin de créer, dis-je, les conditions d’une nouvelle situation où l’organisme génétiquement pur, tel qu’il a été conçu par Allah, puisse en fin germer, si Dieu le veut.

 

Rapport d’incident : Pierre Guillaume à Wilhelm Stein :

Mein Sonderführer : Mercredi 5 septembre à 9 heures 9. La note 82 s’écrit en caractères rouges, sans que je comprenne pourquoi ! Et une bulle rectangulaire apparaît, complètement inexplicable : « Transfert de propriété à NC soft 5-09-2007 »

C’est très troublant, surtout après l’incident Maliki[48], qui est extrêmement difficile à interpréter. Plus troublant encore, Je m’apprêtais à transcrire un post-it sur lequel j’avais écrit :

Mercredi 5 septembre 2007. 6 h 40 environ et 7 h 13 environ, reçu 2 messages subliminaux sur fRance-Inter. Répondez par la voie ordinaire.

Enfin, définitivement troublant, toutes mes tentatives pour rétablir l’écriture noire normale restent vaines ! C’est l’occasion pour moi de découvrir quantité de fonctionnalités de Word que je ne savais pas utiliser, mais à 9 heures 30 je n’avais pas progressé. Plus étonnant encore, les corrections que je veux introduire dans le texte noir s’inscrivent aussi en rouge ! Je ferme le fichier, ferme et relance l’ordinateur, rouvre le fichier. Toujours pareil. (Le problème ayant été finalement surmonté à l’imprimerie, tout est imprimé normalement en noir dans ce bulletin, où ne subsiste qu’une trace de l’incident.)

Quand quelque chose est totalement incompréhensible, il faut tout envisager. Y compris que mon ordinateur soit sous contrôle de l’ennemi.

Quelques mois auparavant, un mystérieux correspondant, extrêmement bien informé, et qui m’avait, à plusieurs reprises, communiqué des informations que j’ai pu vérifier, m’avait envoyé, de Francis Ryck, Le compagnon indésirable, en précisant les références où Debord avait parlé de ce livre, et en m’indiquant que sa lecture pourrait m’être utile.

Or, ce que j’avais déjà écrit du n°21 contenait des informations, et encore quelques leurres, dont la divulgation pouvait déplaire aux forces obscures.

L’un des moyens de l’empêcher pouvait être, pour les forces obscures, de saisir mon ordinateur à l’occasion d’une perquisition, dont on peut toujours trouver le prétexte. Or je ne disposais ni de la possibilité de tirage papier, ni de duplication, parce que mes disquettes, vides, répondaient « Disque plein ». Autre fait troublant.

Hasard ou nécessité, toutes mes tentatives de communication avec les différents Sonderkommando à ce moment-là, échouèrent. !

Il était devenu nécessaire d’envisager l’hypothèse d’une attaque globale et que toutes les communications ne soient coupées.

Ce qui me permettait d’analyser la situation en toute sérénité, c’était la certitude intime que cette attaque venait trop tard pour nos ennemis. Suffisamment de graines avaient déjà germé. (À l’instant-même, apparition d’une bulle inexplicable : nc soft, 6/09/07 9 :07 : Modification de propriété).

Je reprends. En même temps, on pouvait aussi penser que cette épreuve entrait dans le plan Divin. Il faut toujours envisager le meilleur pour trouver le courage d’affronter le pire. Mais c’est au pire qu’il faut faire face, en espérant le meilleur.

On pouvait raisonnablement craindre que l’ennemi n’ait déjà coupé les communications par Internet, mais espérer qu’il y ait autant de brèles chez eux que chez nous.

Donc, immédiatement envoyer copie du fichier principal en P.J.(pièces jointes) à quelques amis, au cas où… Mais, hasard ou nécessité, je l’ai dit plus haut, la communication téléphonique avec ces amis ayant échoué, impossible d’avoir rapidement confirmation de réception, et de savoir si les fichiers s’ouvraient bien et sans virus.

Donc il faut agir comme si les fichiers n’étaient pas parvenus à destination...

Pour être invincible, il faut être imprévisible, et pour être imprévisible, il faut être allé à Thouars.

Si une opération globale était en cours, j’étais déjà sous surveillance. Mais, l’expérience d’au moins sept perquisitions me l’a appris. Si surveillance policière préalable à la perquisition il y a, ça permet tout simplement d’agir sous protection policière !

Première tâche : mettre à l’abri les munitions de la Sonderaktion en cours. 10 heures. C’est l’heure où je vais souvent chercher le pain à Beaune-la-Rolande. Je mets le carton de cartes Raymond Barre dans ma voiture, et je pars au pain (pour ma femme). Une voiture est garée à côté du conteneur vert de récupération des bouteilles. La voiture ni le chauffeur, 35-40 ans, ne sont de Romainville. Il regarde les champs. Je lui fais un petit salut de connivence qu’il ne voit pas, trop occupé à regarder autre chose dès qu’il eut identifié ma voiture.

Arrivé à Beaune, je pousse jusque chez un Sonderkommando dormant, à qui je remets les munitions et son ordre de mission, mais je choisis de passer par un chemin inhabituel, qui passe par Fréville[49]-en-Gatinais, ce qui me donne l’opportunité de passer chez un autre Sonderkommando afin de mettre au point une prochaine Sonderaktion. Il m’informe qu’il a bien reçu le fichier ! Alléluia !

Pas le temps de vérifier que le fichier s’ouvre bien. Je lui demande de me faire une sortie papier que je prendrai au retour.

Du coup, je peux rester déjeuner chez l’autre Sonderkommando. Je téléphone à ma femme, qui me connaît bien, et qui se montre ravie d’être dispensée d’avoir à préparer un repas élaboré comme les vraies femmes aiment en préparer aux vrais hommes. Elle pourra se consacrer à l’émaillage de ses poteries.

Je rentre vers 15 heures. Je consacre le reste de l’après-midi à réaliser les présentoirs d’exposition qu’elle m’a demandé, bien que je ne sois pas d’accord avec leur conception, parce que « Ce que femme veut, Dieu veut ! », et cela bien qu’elle n’ait jamais fait la plaque en terre cuite que je n’ose plus lui demander, portant les mots « Beit al Hikmat ».

En dernier lieu, mein Führer, je tiens à vous informer que pendant l’écriture de ce passage en rouge, Word a sauté 2 fois. Je n’ai pas la moindre idée de la manière dont tout cela sortira une fois transcodé dans les logiciels de l’imprimeur, dont la chasse n’est pas la même ! En plus beaucoup de corrections sont probablement à faire avant de songer à imprimer. Ces corrections, actuellement, sortent en rouge souligné. Rien ne permet de penser qu’en voulant corriger ça, toutes sortes de paramétrages plus ou moins automatiques n’en soient « fusillés», et que cela ne rende nécessaire de tout revoir (italique, gras, justification, etc.). Sans compter que l’expérience montre que, quand les emmerdements informatiques commencent, les uns entraînent les autres.

Si la date du 25 septembre 2007 doit être tenue, il me parait raisonnable de passer sans délai à la phase correction – impression, donc de repousser à un numéro 22 puis 23 l’exposé complet des sujets que nous avions envisagés. Nous gagnerons, si l’humanité se décide à réaliser le plan de Dieu. C’est pas gagné.

Nous voulions terminer en beauté par un n°21 où le 1(action), le 2(ce qui provoque une réaction) seraient en évidence, et le 3 (le résultat final) en présence seulement subliminale (2+1). Les frères trois points, en quelque sorte !

Consolons nous en pensant qu’un n°22 (v’la les flics) suivi d’un n°23, en hommage à Monseigneur Vingt-Trois, qui sera peut-être en voie de conversion au catholicisme à ce moment-là, et aura redécouvert les vertus… de la vertu d’obéissance !

Un dernier mot : Le fait que certains soient tentés de se dire « antisémites », alors qu’ils ne le sont pas, est quand même un bon signe. Cela veut dire qu’ils ne peuvent plus supporter la domination juive, et qu’ils sont décidés à ne plus courber l’échine. Mais on ne reproche pas aux Juifs d’être Juifs, on leur reproche leur domination totalitaire C’est ce que je compte développer en priorité dans ce n°22, qui est déjà très copieux par ailleurs. Il faut bien commencer par se libérer de l’oppressante interdiction d’oser penser d’une manière qui déplait aux Juifs, et qu’ils dénomment malicieusement « antisémitisme ».

— Que pensez-vous de ce programme ? J’attends vos ordres mein Führer.

— Vous Guillaume, on voit que votre père à fait 10 ans de Sud marocain, dans le Cinquième Génie, n’est-ce pas ? Il avait compris ce que sait tout musulman quand il répond « Inch’Allah » à son chef : C’est l’exécutant qui commande ! C’est pour ça sans doute que vos parents vous appelaient « Mohamed » pendant les premières années de votre vie !?

— Yawohl mein Führer. Par conséquent l’exécutant est tout aussi abject que ses chefs, quand les chefs sont abjects ! On a les chefs qu’on mérite.

— Et l’exécutant est aussi grand que le chef dont il exécute les ordres. Quand l’un exécute et l’autre commande, l’un et l’autre ne sont soumis qu’à Dieu.

— Yawohl mein Führer ! La discipline faisant la force principale des Sonderkommando, il importe que tout supérieur obtienne de son subordonné une obéissance entière et sans réserve. La critique est sollicitée avant l’exécution. Mais s’il est maintenu après réclamation, l’ordre doit être exécuté sans hésitation ni murmure, s’il n’est pas contraire à l’honneur.

— Parce que vous laisseriez entendre que vos chefs pourraient vous donner des ordres contraires à l’honneur ? Attention Guillaume, vous devenez subversif ! Et dans les Sonderkommando de la Vieille Taupe, c’est intolérable.

— Yawohl mein Führer ! Dans les Sonder-kommando, on a les chefs qu’on mérite parce qu’on est tous volontaires et c’est nous qu’on les a choisis ! Et on les a choisis pour qu’ils soient impitoyables, au service de Dieu, qui n’existe pas, mais qui est !

— Je ne vous le fais pas dire ! Ça suffit pour aujourd’hui ! Rompez Guillaume, rompez ! J’ai du travail et vous me faites perdre mon temps.

 

 

 

 

ITE MISSA EST

 

Chers amis de la Vieille Taupe,

La messe est dite, soit, mais votre tâche commence.

Premier impératif pour le dernier carré de la garde qui nous a suivi jusqu’au bout : Renouveler par retour du courrier votre adhésion-cotisation pour permettre à la VT, dont les caisses sont vides, de rembourser les dettes qu’elle a dû contracter pour réaliser ce n°21, et diverses Sonderaktion dont vous aurez de mes nouvelles. Vous recevrez rapidement les n°22 et 23, qui seront accompagnés d’un document historique.

Les bulletins confidentiels n° 18, 19, 20, et 21, ensemble, ainsi que d’autres documents qui y seront joints, peuvent être obtenus immédiatement par tout nouvel adhérent-cotisant (50 Euros à l’ordre de Pierre Guillaume). Ils recevront aussi les n°22 & 23, ainsi que tous les documents à venir de la VT, tant que Dieu lui prêtera vie.

Tous ceux qui contribueront financièrement à l’effort de guerre de la Vieille Taupe recevront un reçu nominatif, circonstancié et signé, au dos de la guirlande des taupes de Chard autour d’un « 18 ». On peut les collectionner.

À compter du 1° octobre 2007, la Vieille Taupe prélèvera, en tant que de besoin, l’impôt révolutionnaire forcé sur les révisionnistes clandestins et honteux qui ne l’ont pas aidée dans l’adversité, à peine d’être publiés.

Les temps changent, le sens des mots y participe.

La suite au prochain numéro. Bien à vous tous.

                         Pierre Guillaume.                   Nihil obstat.

Wilhelm Stein

 

P.S. : Ce n°21 comporte encore quelques leurres, dus à la difficulté des temps.  Certains peuvent d’ores et déjà être décryptés à l’aide de « Poèmes et chants d’Amour ». 10 Euros par chèque à TOUR DE BABEL, La Devignère, 16450 Lussac.

                         P.G.

 

Pierre Guillaume, 17, rue de la Bretonnière,

45340 BEAUNE LA ROLANDE

 

 

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[1] Diabolisation au sens fort, c’est-à-dire le processus mental par lequel on introduit une différence métaphysique entre soi et celui que l’on diabolise. Le résultat en est de détruire en pratique le concept chèrement acquis de l’unité de l’espèce humaine et de générer idéologiquement un racisme virulent sous couleur d’antiracisme.

[2] Je dis bien : « contraint d’agir selon sa nature ». Ce qui est la définition de la liberté !

[3] Qui disposaient contre Nicolas de quelques bombinettes dévastatrices qu’ils ont renoncé à utiliser de crainte de dégâts collatéraux.

[4] Exigence dont s’est dispensée Rachida Dati, ministre de la justice, comme le remarquait Ivan Levaï au cours de l’interview donné à Tribune Juive, avant les élections législatives. Mais n’avait-elle pas dit : « Quelle différence entre les Juifs et moi ? » et cette déclaration d’allégeance n’était-elle pas devenue le titre même de l’interview ?

Dans un bandeau immédiatement au dessus de l’interview, on voit Yvan Levaï, directeur de la publication, déclarer : « Il suffirait de presque rien pour que notre action soit plus forte encore, et plus puissante votre voix. »

On remarquera aussi que Maître Arno Klarsfeld, 41 ans, militant sioniste à double nationalité franco-israélienne, engagé volontaire dans l'armée israélienne, soutien inconditionnel de George W. Bush pour la guerre contre l'Irak, bien que sévèrement battu dans le douzième arrondissement, a néanmoins été nommé conseiller auprès du Premier ministre François Fillon

Et il y a encore des crétins pour parler de complot juif alors que tout se déroule au grand jour et sous nos yeux, et démocratiquement. Les temps messianiques juifs sont arrivés… Donc le Christ était un imposteur, et un menteur : le royaume juif est bien de ce monde. AÀ moins que ces soi-disant Juifs ne soient les imposteurs… C’est ce que pensent les Naturei Karta. C’est selon. In girum imus nocte et consumimur igni.

[5] Manifestée lors de l’agitation « spontanée » orchestrée lors du procès Papon.

[6] Allusion sibylline à l’intention des initiés.

[7] De leur propre mouvement.

[8] La VT, qui ne revendique aucun Pouvoir afin de conserver le pouvoir de dire la vérité, n’a aucune objection à formuler contre cela. En aurait-elle que cela n’y changerait rien. C’est pourquoi elle enregistre avec ironie et patience les nominations par l’immigré « hongrois » « catholique » Nicolas Sarközy du « socialiste » Bernard Kouchner, du « socialistes » Jack Lang, du « socialiste » Jacques Attali et du « socialiste » Dominique Strauss-Kahn. Ces nominations présentent l’avantage de révéler, aux crétins d’électeurs et aux super-crétins de militants socialistes, quels étaient les objectifs réels de ces « socialistes » : les allées du pouvoir. Les objectifs des autres dirigeants « socialistes » ne sont d’ailleurs pas différents. Plus généralement, je crois avoir écrit quelque part : « Que m’importe que mon médecin soit Juif, si je suis bien soigné ». De même, pour un prolétaire, que lui importe que son exploiteur soit Juif ou non, s’il doit être exploité. Ces principes ont toujours inspiré la VT. Mais la question, quand l’histoire approche du dénouement, devient un peu plus complexe que cela. Nous y reviendrons en détail.

[9] Karl Marx. La question Juive. A.H.R. n°5 p. 29.

Au point que les Juifs laïques, athées, ont été tellement éblouis par leurs succès et leur capacité à entortiller les gentils goyim, qu’ils se sont convaincus qu’ils étaient eux-mêmes d’essence divine ! et ont cru pouvoir mobiliser Dieu dans leur agenda. Tels les sionistes. Ils avaient oublié que Dieu accorde la victoire a ceux qui se soumettent à Lui, et détruit les transgresseurs.

[10] Et non pas tenter de contrôler, maîtriser, diriger la logique et les lois de l’échange marchand, espoir vain et illusoire de la social-démocratie, et des léninistes, staliniens et tutti quanti, qui ne peut conduire qu’au totalitarisme le plus sauvage, comme le montre l’exemple du stalinisme et du régime « communiste » chinois actuel, et l’évolution en cours de « l’Occident démocratique ».

[11] Fautif, parce que ce n’est pas Marx qui, en tant que Juif, poserait une question juive, ou considérerait motu proprio qu’il existerait une question spécifique que les Juifs poseraient, ou un problème spécifique que leur existence, en tant que Juifs, poserait. Au contraire, de cette problématique Marx se moque ! Il suffit de lire sa correspondance, avec Engels notamment, pour voir combien les Juifs l’emmerdent, et réciproquement. Les antisémites itou. Marx profite de l’occasion de deux textes de Bruno Bauer sur la prétendue question juive pour exposer sa propre conception : le dépassement de la prétendue question et des prétendues réponses par des mesures pratiques (Critique de la critique [qui reste] critique) qui suppriment les conditions d’existence des questions comme des réponses. Le texte constitue donc en fait [les prolégomènes de] la réponse goy à la [fausse] question juive. Pourquoi la réponse goy ? Parce que Marx, dès lors qu’il à rompu pratiquement avec l’essence pratique du Juif et qu’il a rompu spirituellement avec le fumet spiritualiste de la judéité : le judaïsme, puis avec son ersatz laïque, l’idéologie droit-de-l’hommesque, n’est plus juif. Il a terminé sa judéothérapie sans avoir eu besoin de judéothérapeute. CQFD. 

[12]  Dont les 29 première pages dans une typographie spécifique, propriété des Éditions Champs Libre. Voir page 103, dernier paragraphe. Preuve que Debord consentait aux divers détournements.

[13] Parce que j’ai deux mots à lui dire.

[14] Qui peut être inconscient. Dans ce cas, ceux qui sont sous son emprise croient que la chose est évidente.

[15] Autre forme du Ketmann. On parle de la chose en parlant d’autre chose…

[16] N’en déplaise à Christophe Bourseiller.

[17] Au sens où l’amour est dit l’être.

[18] Que ce récit soit authentique ou pas. Là n’est pas la question pour le moment.

[19] Ketmann à double tranchant.

[20] Donc, vous êtes prévenus : Il y en a ailleurs.

[21] On peut certes apprécier plus ou moins la candidature d’Olivier Matthieu à l’académie. Il n’en reste pas moins vrai que toutes ses tentatives précédentes avaient été régulièrement enregistrées par l’Académie, sans que pour cela la démocratie ne tremble sur ses bases. Pourquoi a-t-il fallu censurer cette fois-ci ?

[22] Ce que les Juifs ont parfaitement le droit de dire dans leur vie privée et dans leurs synagogues. Et la VT, quoi qu’en pense Pierre Guillaume personnellement, continuera à défendre ce droit bec et ongles, comme elle l’a toujours fait. Voir : http://atunion.free.fr/chroniq/chro116.htm

[23] Droit du glaive. Donc le monopole du droit de tuer.

[24] Attendait à sa manière, qui signifie qu’elle préparait… Comme dans : Karl Marx, Œuvres [dites à tort] philosophiques. Éditions Champ Libre, Paris 1981, page 1.

[25] Voir le tract historique Intifada sans frontière. Contre la guerre américaine et le bellicisme sioniste ! Ce tract reste d’actualité et le restera encore quelque temps. Il ne contient rigoureusement rien qui tomberait sous le coup de la loi. Mais il distille beaucoup d’informations indiscutables, (au sens où elles sont vraies parce que vérifiables, bien que rien ni personne n’interdise de les discuter. Elles ne sont pourtant pas « évidentes » car elles sont généralement cachées). Au surplus il a été diffusé à date certaine, constatée par la gendarmerie de BEAUNE LA ROLANDE et de PITHIVIERS et par le procureur et le tribunal d’Orléans. Il est donc de toute façon couvert par la prescription. Comme par hasard une grande quantité en avait été imprimée et reste disponible. Ce tract pourrait bien être diffusé un jour symbolique sur le parvis de Notre-Dame comme première riposte à la profanation

[26] « Historique » est mis entre guillemets parce que cela ne peut être prouvé. Tradition comporte un T majuscule souligné par l’italique parce qu’on se réfère ici à un corpus sacré qui existe indépendamment du fait que cette tradition n’est plus guère vivante, semble-t-il. Vérité comporte un V majuscule souligné parce qu’il ne s’agit pas de la simple vérité, la vérité matérielle des faits, mais d’une Vérité métaphysique, à laquelle on adhère ou on n’adhère pas, et à laquelle il est primordial que l’on soit libre de ne pas adhérer. C’est une Vérité religieuse qui relie entre eux ceux qui la partagent et les relie à un monde métaphysique (étymologiquement : au-delà de la physique) qui ne peut pas non plus être prouvé, pour le moment. Cette dernière restriction étant due au doute scientifique !!!

« Pas de contrainte en matière de religion » est une maxime et une injonction primordiales du Prophète Mohamed que tous les musulmans connaissent mais à laquelle beaucoup sont loin de se soumettre. « Pas de contrainte en matière de religion » est le sens primordial du discours de Ratisbonne du Pape Benoît XVI, principe auquel les chrétiens, et l’Église elle-même, ont été loin de se soumettre toujours et que certains consumés par le feu, errant en rond dans la nuit, ayant perdu la foi et, croyant bien faire, ont traduit : « pas de couilles en matière de doctrine ».

« Pas de contrainte en matière de connaissance scientifique » semble un principe presque universellement admis tant sa transgression a mené à des catastrophes de toutes natures. Il n’y a qu’en matière de « Science Historique » qu’on accède à la fois à la « vérité indiscutable des faits, donc à la Vérité du sens, grâce à la contrainte et à la répression des agnostiques, qui seule est susceptible d’éviter le retour du pire, encore bien pire que le pire, et toujours de plus en plus pire.

[27] Il est déconseillé de traduire en latin : « Juifs qui n’ont pas la foi »

[28] Par ordre d’apparition.

[29] Dont les titres et le cursus universitaires doivent s’orner de guillemets, puisqu’il est aussi mon ami.

[30] Vous progressez. Il n’est plus nécessaire de souligner par l’italique le V majuscule.

[31] Ce qui signifie notamment que toute personne exposée à la publicité par la VT, bénéficiera toujours d’un droit de réponse, même si la réciproque n’a jamais été vraie.

[32] Mais qui ne serait réellement explosif, c’est-à-dire contribuerait réellement à faire penser librement en dehors des schèmes obligatoires, que si tout le reste de l’article par le spectacle abject de la soumission consentie, ne venait faire sentir un rapport des forces présenté comme indépassable.

[33] Voir Tu n’en croiras pas tes yeu! 3 dernières lignes du troisième paragraphe.

[34] Le Puits et le Pendule

[35] Un jour où il débouchait des voitures en épis devant le 16, rue des Fossés-St-Jacques, sur la place de l’Estrapade, j’arrivais à très faible vitesse pour me garer. Alors que j’arrivais sur lui, j’écrasais le frein brutalement, ce qui suffit à faire crisser les pneus et à créer l’illusion… Effectivement, il sursautait (très légèrement) et tournait la tête vers ma voiture. En me penchant par la portière : « Oh ! Excusez-moi ! J’ai failli commettre un génocide ». Laurent Fabius a daigné sourire. Preuve que tout n’est pas mauvais en lui. Cette même technique, enseignée par Mystag (voir bulletin n°11) a été utilisée ce jour, à la fois pour attirer l’attention et enseigner les nouvelles recrues.

[36] « La discipline faisant la force principale des armées, il importe que tout supérieur obtienne de son subordonné une obéissance entière et sans réserve ». Le Front populaire, qui n’en a pas raté une, a fait rajouter à cette maxime traditionnelle des Armées cette sottise :  « et la réclamation n’est permise que lorsque l’ordre a été exécuté. »

[37] Ce serait une grave erreur de croire que M. Bayrou mente. Il peut avoir été victime d’un « ARRÊT DE LA PENSÉÉE ». Son cerveau ne pouvait concevoir que, sur le parvis de cette église, parmi les invités aux obsèques de Raymond Barre, c’était un « négationniste » qui lui adressait chaleureusement la parole. Il ne pouvait donc faire les associations nécessaires.

[38] La Vieille Taupe n°1, page 136 et Karl Marx, Œuvres philosophiques, page 1.

[39] Attention, je ne dis pas que c’est ce que je pense, encore moins que c’est la ligne de la VT, mais c’est la pensée qui a surgi. Elle mérite d’être élaborée.

[40] Le Conseil des sages communique qu’ils ont coopté un dixième membre.

[41] Se relève difficilement.

[42] N°9 a été invité à participer au Conseil des sages de Sion, parce qu’il sait, mieux que personne, ce qu’il ne faut pas faire. Jalones de derrota : promesa de victoria.

[43] ?

[44] Ça va me faire des amis, mais j’ai l’habitude.

[45] « Ce n’est pas un procès que nous faisons en incitation à la haine raciale… »

[46] Pendant que j’écrivais cette phrase j’ai reçu un courriel de l’association DiversCités, dont la devise est : « Un peuple sans mémoire est un peuple sans avenir ». J’ai répondu : « Un peuple écrasé par sa mémoire est un peuple sans avenir. Méfiez-vous des manipulateurs de mémoire. La Mémoire n’est pas l’histoire ».

[47] Et Le Monde.

[48] L’incident Maliki est très troublant. Il fera l’objet d’un rapport spécifique au conseil des dix sages lors de la prochaine réunion, dont le protocole sera publié dans le n°22 (v’la les flics).

[49] Parce que Fréville a écrit ce livre.