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Revue fondée par  Pierre Guillaume.
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Vous trouverez ici en ligne, tous les numéros du Bulletin Confidentiel VT depuis le n°18 jusqu'au dernier (le n° 23).

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LA VIEILLE TAUPE

Organe de critique et d’orientation postmessianique

Bulletin réservé aux Amis de la Vieille Taupe.

Directeur de publication : Pierre Guillaume.

 

Confidentiel          N° 23 et dernier.

 

Mars 2008

Chers amis de la Vieille Taupe,

 

Le précédent numéro de ce bulletin (le n°22) avait été bouclé dans l’urgence. Il se terminait sur une allusion à une Sonderaktion effectuée par Pierre Guillaume, sans l’autorisation de Wilhelm Stein, « lundi dernier » soit le lundi 7 janvier. J’avais été averti la veille, par un courriel, de la tenue d’une audience de référé, dans le cabinet du juge Nicolas Bonnal, concernant une nouvelle tentative de censure sur Internet.

L’UEJF (Union des Étudiants Juifs de France) et l’association J’accuse – Action Internationale pour la Justice (AIPJ), qui sont devenus les instruments privilégiés du lobby qui n’existe pas pour exercer la police de la pensée sur Internet, demandaient en référé « vu l’urgence » la suppression d’un texte qui leur déplaisait, mis en ligne par le site Alterinfo.

Le texte lui-même est assez banal. Il va jusqu’à oser dire que des banquiers Juifs pourraient bien avoir joué un rôle pas très catholique dans le processus de mondialisation de l’économie, dans l’impérialisme anglo-saxon et dans les guerres qui ont ensanglanté la planète… et que ces banquiers Juifs jouiraient donc, en conséquence, d’une puissance… considérable !

Ce n’est pas cette sempiternelle discussion qui intéressait la Vieille Taupe ce jour-là, mais les procédés des censeurs. Recourir à une procédure de référé, sous prétexte d’un péril grave et imminent, pour obtenir une décision de censure, dans un débat pluriséculaire, constitue déjà une entourloupe peu banale, qui aboutit à court-circuiter le débat judiciaire sous prétexte d’urgence. C’est par ce procédé que la LICRA avait obtenu, en mon absence, la saisie « conservatoire » du n°1 des Annales d’histoire révisionniste. C’est moi qui avais dû porter, ensuite, le litige devant les juges du fond, et j’avais gagné :

 « Attendu que l’exposé des thèses développées dans la revue de Monsieur Guillaume et la controverse susceptible de naître à leur sujet relèvent, en l’absence de toute action en responsabilité, de la libre expression des idées et des opinions et d’un débat public entre historiens ; que le Tribunal n’a pas, en l’état, à exercer un contrôle sur une discussion de cette nature ;

Attendu qu’il y a donc lieu d’ordonner la mainlevée sollicitée. (TGI, 1° ch.,1° section, 16 décembre 1987).

J’avais également gagné en appel, puis obtenu un non-lieu à Auch, où une procédure pénale dilatoire avait été engagée, uniquement pour servir de prétexte à une suspension de l’exécution de l’arrêt civil ordonnant la levée du séquestre des Annales… !

Il avait fallu rien moins qu’une loi, la loi Gayssot (13 juillet 90), pour permettre à la 11° chambre de la cour d’appel de justifier rétroactivement, après de multiples renvois dilatoires, la non levée du séquestre du n°1 des Annales… dont j’avais d’ailleurs réalisé sans attendre une deuxième édition destinées aux futurs abonnés. Car, contrairement à une croyance assez répandue, les Annales d’histoire révisionniste en général, et le n°1 en particulier, n’ont jamais été interdits. Il est disponible.

Mais comme une bonne partie du Parlement, pour des raisons diverses, répugnait à voter une loi d’exception pour protéger la « mémoire » des Juifs du travail de l’histoire, il a fallu rien moins que la provocation du cimetière de Carpentras pour surmonter les réticences des parlementaires, dont le courage n’allait pas jusqu’à encourir le risque de subir une campagne de diabolisation de la part du lobby qui n’existe pas, mais dispose néanmoins des moyens d’interrompre une carrière politique… dont celle de Jacques Toubon, qui s’était élevé contre cette loi « votée dans l’émotion de Carpentras », et bien qu’il ait essayé de le faire oublier ![1]

Cette résistance de la VT avait quand même duré 3 ans et demi, pendant lesquels ce sont des dizaines de milliers d’exemplaires des Annales… qui ont été diffusés. Les manœuvres judiciaires utilisées en collusion de certains juges et de certains avocats de la LICRA, pour ne pas finalement donner droit aux Annales… ressemblaient tellement à ce que l’ancien code pénal définissait comme le crime de forfaiture que cette incrimination a disparu du nouveau code pénal, introduit par Robert Badinter, sans qu’aucun juriste ne semble s’en émouvoir. Ni d’ailleurs de la judaïsation générale du droit français que signifiait l’incrimination de « génocide » qui subvertit essentiellement et ab initio les principes généraux du droit, puisque le « génocide » est nécessairement une entreprise non individuelle et que l’acte criminel est défini non plus dans sa matérialité objectivable, mais dans sa participation supposée à une entreprise collective, elle-même définie par l’intentionnalité « diabolique » imputée.

J’avais un peu toutes ces réminiscences à l’esprit dans le bureau du juge Bonnal, ce 7 janvier 2008. Mais la situation s’était de beaucoup aggravée, et l’espoir de voir le juge appliquer la loi était de plus en plus illusoire.

Bien que se tenant dans le cabinet du juge, une audience de référé se tient « porte ouverte ». Outre le juge et les avocats des parties, quatre personnes étaient présentes. Michel Dakar, Bernard Monnier, Maria Poumier et moi. Ce qui dénote une nette amélioration de la réactivité aux entourloupes et aux tentatives des censeurs.

Maître Liliane Glock, du barreau de Nancy, pour Alterinfo, plaida en droit des arguments qui me parurent très solides, mais auxquels le juge Bonnal, comme on pouvait s’y attendre, trouva la réponse, puisqu’il rendit une ordonnance de censure.

Laissons cela pour le moment puisque cette audience n’a fait que reposer une fois de plus des problèmes généraux déjà traités et sur lesquels il faudra encore revenir. Intéressons-nous à Maître Stéphane Lilti, avocat des demandeurs de censure.

C’est un grand garçon d’allure sympathique, dont les parents, vu son age, n’ont pas été exterminés dans la shoah, et c’est heureux. Mais, à l’entendre il souffre énormément ! Il souffre car il a dans sa mémoire tous les malheurs de son peuple. Soit. Mais il souffre beaucoup plus encore à l’idée insupportable que sa souffrance extrême ne lui donne pas encore la possibilité de censurer les idées qui lui déplaisent et redoublent sa souffrance ! Pourtant ce malheureux n’a pas l’air souffreteux.

Tout au début de l’audience, Maître Glock avait précisé qu’elle plaiderait en droit pour défendre les intérêts de ses clients, mais ne se souciait nullement de leurs idées, qu’elle ne partageait pas. Elle rappelait qu’avant l’audience, son confrère, Maître Lilti, lui avait confraternellement déclaré : – « Vous n’êtes pas dégoûtée d’accepter un tel dossier ! ». Maître Lilti n’avait pas démenti, ni ne s’était excusé. Il avait simplement déploré que l’on rapporte ainsi des « conversations de couloir ». Le Président Nicolas Bonnal n’avait pas relevé.

Pourtant Maître Stéphane Lilti venait bien de reconnaître qu’il avait, juste avant l’audience, exercé un chantage sur Maître Glock, prévenue que dès lors qu’elle défendrait le droit, et les droits de ses clients, elle encourrait la vindicte du lobby et le soupçon dévastateur d’« antisémitisme », par proximité et amalgame avec des clients, réputés ipso facto impurs et dégoûtants !

Et les choses étant ce qu’elles sont et le monde ce que nous savons, ce chantage reposait sur une menace bien réelle et effective dont maître Liliane Block a mesuré le danger, et la nécessité de s’en prémunir autant que faire se pouvait.

Mais alors ! L’audience aurait tout aussi bien pu se terminer là ! De quelle justice peut-il s’agir si, dans un conflit judiciaire, in limine litis[2], le juge, et jusqu’à l’avocat du défendeur, doivent implicitement[3] convenir que l’une des parties est essentiellement « impure et dégoûtante ». Cette première petite capitulation devant l’unilatéralisme vétéro-testamentaire annonce et entraîne toutes les autres.

 Pourtant la prestation de Stéphane, en dehors de cette essentielle certitude d’être l’incarnation du bien contre les méchants, fut plutôt mauvaise. Il accumula les bévues juridiques et les préjugés historiques. Ainsi, parmi d’autres, c’est avec une touchante sincérité que, pour convaincre le juge Bonnal de l’infamie absolue des « antisémites » et de leur dérangement mental : – « Ils vont jusqu’à prétendre que le Zyklon B a été inventé par les Juifs ! ». Ce qui serait effectivement absurde. Mais…

Manifestement il ignore que le brevet du Zyklon B, qui est de l’acide cyanhydrique dans un support poreux, à été déposé au début des années 20 par Fritz Haber, ingénieur Juif allemand, ami d’Albert Einstein. Il dirigea, pendant la première guerre mondiale, le service allemand des armes chimiques et mit au point le gaz moutarde, ou ypérite, par lequel mon grand-père fut gazé.

Certes, chacun bâtit les interprétations qu’il veut autour de ce fait. Ce qui est remarquable, c’est la foi du charbonnier Stéphane, dénonçant la folie des méchants « antisémites », et la nécessité de les censurer. Sur le plan juridique Stéphane, entre autres bévues, attribuait à la loi républicaine elle-même le fait d’interdire l’usage de l’excuse de bonne foi et de l’exception de vérité, en défense d’une accusation de « diffamation raciale ». En fait, c’est la Cour de cassation qui a dû refermer cette boîte de Pandore dans une jurisprudence discutable et illogique, qui sert à masquer l’essence dogmatique et l’aporie de toute la construction idéologique soi-disant « antiraciste ».

Je crois bien avoir été le premier à soulever le problème, qui m’avait sauté aux yeux lorsque j’avais moi-même été accusé de « diffamation raciale »[4]. Mais il arrive souvent qu’on croie innover quand on ignore seulement ses prédécesseurs.

Pourtant, l’ordonnance de référé rendue le 14 janvier 2008 par le juge Bonnal, pour discutable et déplorable qu’elle soit, fait un réel effort d’argumentation. Nous la joindrons à d’autres décisions signées de ce juge, et notamment au jugement du 21 mai 2007 dans l’affaire Faurisson contre Badinter pour analyser la situation où se trouve ce juge, à qui il reste un effort à faire pour devenir un juge laïque et républicain…

R = 18

Cette audience fut bien sûr l’occasion d’une diffusion dans le Palais de justice et les alentours des cartons « Raymond Barre » (jusque dans la poche de la veste de cuir de Maître Lilti, au portemanteau, dans le cabinet du juge) et du tiré-à-part « Un coup d’État judiciaire ». Puis une rencontre autour d’un couscous chez un restaurateur acquis à la VT, permit de reconstituer des liens rompus, potentiellement prometteurs. Enfin, en début d’après-midi, un Sonderkommando composé de deux personnes se rendait rue de la Banque pour rencontrer José Bové, en grève de la faim, et lui signifier la solidarité et le soutien de la VT dans sa lutte contre les OGM, sans lui demander en retour le moindre soutien.

Cette journée aura été aussi l’occasion, sinon d’une révélation, du moins de la confirmation d’une intuition de la VT : La question des chambres à gaz sera réglée dès lors que les révisionnistes qui sont sur la ligne de la VT, c’est-à-dire sans la moindre trace d’antisémitisme ni de dogmatisme, parleront en toute simplicité de leurs convictions révisionnistes à leur entourage immédiat ! Le reste viendra tout seul de surcroît !

Le récit de la découverte de cette « révélation » remplacera avantageusement des livres entiers de sociologie pour comprendre la réalité de l’aliénation camérale en l’an 2008. Cette parabole, dite de « Marie, Mère protectrice » fera partie dorénavant de l’enseignement oral de la Vieille Taupe.

 

Le Bulletin confidentiel n°22 annonçait successivement une pose tactique, et une pause des Sonderaction en janvier 2008 « faute de temps pour les organiser ». Cette nuance orthographique voulait signaler la présence d’un leurre. Mais de malencontreuses et involontaires cette fois, multiples fautes d’orthographe, jusque dans l’usage de cet homonyme à d’autres endroit du texte, rendait impossible à décrypter le message « subliminal » que je voulais lancer, et mes prétentions « cryptiques » en devenaient de ce fait, plutôt ridicules.

En termes moins sibyllins, je n’avais pas complètement renoncé à organiser deux Sonderaktion en janvier. L’une à Bordeaux, le 24 janvier, à l’occasion du procès de Georges Theil, l’autre à l’occasion de la réception à l’Académie française de l’ami Max Gallo, le 31 janvier. J’espérai même que la lecture du n°22 faciliterait le recrutement des Sonderkommando. Mais je ne voulais pas que divers services, qui sont des lecteurs attentifs de mes bulletins, s’attendent à quelque chose. L’annonce d’une pause tactique était qu’une pose… tactique !

Bien que la nécessité d’une pause s’imposât d’elle-même, tant que les Sonderkommando n’aurait pas complété leurs effectifs, que nous avions rêvés à.666, et serions heureux qu’ils atteignent 6 !

Donc pause de fait.

La Sonderaktion du 24 janvier à Bordeaux. Des raisons familiales me conduisaient à Royan[5] le 22 janvier, pour le 90° anniversaire de ma mère, Marie, France, Victoire. (Et anniversaire de la mort de l’abbé Pierre.)

Mais que viennent faire ici de telles considérations personnelles ?

– « Eh bien, quand la résistance et sa pérennité reposent sur un aussi petit nombre de personnes, qui se comptent sur les doigts des mains, les considérations personnelles sont fondamentales, car c’est bien dans sa personnalité qu’il faut trouver les forces pour tenir »[6].

J’avais donc posté le n°22. Il comportait une page 24, blanche, sur laquelle la VT peut manuscrire ses messages ou ses codes secrets, ou ses ordres de mission.

C’est par ce moyen que j’avais cru donner rendez-vous à plusieurs amis de la Vieille Taupe. Puis j’étais parti à Royan, où je n’étais plus joignable par la voie ordinaire. Or, dans plusieurs de ces messages, j’avais tout simplement omis… la date ! Et ce n’est qu’à mon retour, au PC opérationnel de la VT, à Romainville, que j’eus l’explication de l’absence au rendez-vous de certains amis !

Mais ce n’est pas tout ! Au moment de partir à Royan, impossible de mettre la main sur mon carnet d’adresse, qui comportait plusieurs numéros sur Bordeaux ! et bien d’autres choses encore. Je ne l’ai retrouvé qu’une semaine après mon retour[7].

Eh bien, en dépit de ces circonstances, j’ai conservé calme et sérénité et…, la Sonderaktion a été un plein succès ! Et pourtant la VT n’en contrôlait pas la plupart des conditions.

Le contexte :

Il s’agissait donc, le jeudi 24 janvier à 13 heures 30, de l’audience du procès de Georges Theil devant la cour d’appel de Bordeaux. Georges Theil avait été condamné très lourdement en première instance et en appel par la cour de Limoges pour son livre Un cas d’insoumission. Comment on devient révisionniste, que la VT avait diffusé en son temps. Il avait eu le tort de l’envoyer à quelques « résistants » momifiés dans leur mémoire, qui en avaient été bouleversés et avaient donc porté plainte pour « négation de crime contre l’humanité » au titre de l’article 24 bis, soit la loi Fabius-Gayssot. Maître Delcroix, à l’époque, m’avait fait part de son inquiétude devant le déchaînement d’hystérie dont ces procès avaient été l’occasion et devant la haine rabique du tribunal qui oblitérait la moindre considération juridique.

La Cour de cassation avait cassé l’arrêt condamnatoire et renvoyé, pour être rejugé, devant la cour d’appel de Bordeaux.

Maître Delcroix ayant pris sa retraite le 31/12/2007, Georges Theil était défendu par Maître Frédéric Pichon. Celui-ci, à bonne raison, souhaitait cantonner la défense à la question de la prescription, relevée par la Cour de cassation, et se refusait complètement à aborder le fond, et toute controverse historique ou moralisante. Pour éviter tout dérapage à l’audience, sous la pression inquisitoriale des censeurs émotionnés, du procureur ou de la cour, il avait souhaité que Georges Theil ne soit pas présent. La décision, prise au dernier moment, entraînait aussi l’absence d’un certain nombre de ses amis.

La VT se devait pourtant d’être présente, pour lui manifester sa solidarité, et parce que cette audience revêtait une importance historique. Pour la première fois en France le tribunal puis la cour de Limoges avaient infligé six mois de prison ferme à un révisionniste, 30.000,00 Euros d’amende et plusieurs milliers d’Euros de « dommages » à plusieurs parties civiles. Cette décision avait été cassée. Qu’allait faire la cour de Bordeaux. Entre temps le tribunal de Saverne avait infligé un an de prison ferme à Vincent Reynouard, et l’appel en viendrait à Colmar au printemps 2008. Nul doute que nous ne soyons à un tournant. 

C’est dans ce contexte qu’il fallait organiser la Sonderaktion, qui avait été préparée quelques mois plus tôt par une Sonderaktion informatique, à l’initiative de la Sonderführerin. Elle avait consisté en l’envoi massif aux avocats de Bordeaux du texte « Un coup d’État judiciaire ».

Arrivé à Bordeaux, 9 heures. Repérage des lieux. Mairie, Palais de justice, Cathédrale, Église St Éloi, tout en distribuant ou déposant des cartons « Raymond Barre », et quelques Wilhelm Stein. Retour au Palais de justice, puis je découvre que l’École de la magistrature ouvrirait seulement le lundi suivant. Dommage… Le Palais de justice est un immeuble ultramoderne et futuriste, que je n’ai pas le temps de visiter. La cour d’appel, à proximité, est un imposant immeuble traditionnel en pierre de taille que je visite. À droite de l’entrée, une imposante salle des pas perdus. Trois chambres, marquées Première, Deuxième et Quatrième. Le rendez-vous est à la 3° chambre, qui est marquée Quatrième ! C’est la salle où  a eu lieu le procès Papon. Tant mieux.

Deux « Coup d’État judiciaire », oubliés dans un couloir sur un banc, provoquent un léger émoi et un responsable non identifié vient s’assurer que la salle d’audience est bien fermée et n’a pas été truffée de littérature séditieuse par les horribles révisionnistes. Je résiste à l’envie de marquer plus profondément le territoire de la République et je sors.

Sur la place s’organise le départ d’une manifestation ouvrière qui regroupe syndicats et organisations de gauche. Je fais une fois de plus le tour du bloc d’immeubles en distribuant mes cartons que je place aussi sur les pare-brise des voitures. Plusieurs fois des ouvriers qui se rendent à la manif me font des signes de sympathie. Après avoir fait tout le tour, je me retrouve à l’angle du palais de justice. Un Noir, métisse probablement antillais, est debout à l’angle. Il a à la main Tour de garde et Réveillez-vous ! deux publications des témoins de Jéhovah. Je pense qu’il est venu diffuser dans la manif. Mais il fait un pas vers moi, comme s’il me distinguait dans le flot des passants ! Il me donne les deux publications. – « Je les ai apportées pour vous. » Et il s’éclipse ! Il n’en avait pas d’autres ! C’était ma troisième rencontre surprenante avec les témoins de Jéhovah[8].

Cela dit, j’allais recharger mes munitions, et c’est 2500 cartons Raymond Barre que j’ai diffusés dans la manif, avant d’aller déjeuner pour revenir au Palais de justice à 13 heures 30.

Au Palais de justice. Je rencontre six (6) révisionnistes. L’un, envoyé par Theil, se trouve être un vieil ami de la VT. Il s’empresse de verser sa cotisation. Il participera à la diffusion dans le quartier. Quatre (4) ont répondu à l’invitation de la VT. Ils me permettront, par leurs relations, de renouer quelques liens rompus à Bordeaux.

Enfin, j’ai la joie de retrouver Michel Adam., venu, de son propre mouvement, de Nantes. Le contact avait été distendu, mais que je découvre actif et passionné, et bien informé sur des sujets que je maîtrise moins. Il fait partie de ceux qui ont payé un très lourd tribut personnel pour n’avoir pas accepté de renier des principes élémentaires d’honnêteté et de rigueur, en tant qu’enseignant et en tant qu’historien, et il n’a pas été suffisamment soutenu par les révisionnistes. Il est ravi de découvrir que la VT à repris le collier et il participera pleinement à la Sonderaktion bordelaise après l’audience.

Nous saluons Maître Pichon et entrons dans la salle, en nous répartissant au hasard, au milieu de nos adversaires qui ne nous identifient pas. Il n’est pas question d’intervenir de quelque manière que ce soit, mais d’être présents pour l’histoire. Le sort de la dernière bataille se jouera ailleurs que dans l’enceinte judiciaire. Mais la Vieille Taupe reste très attentive à ce qui s’y passe, et à toute possibilité de restaurer dans sa dignité la justice républicaine car le dialogue qu’elle devrait permettre reste finalement le meilleur moyen d’éviter les violences inutiles…

Entre la cour. Madame la Présidente, par sa stature, me fait penser à Madame Simone Rozès. C’est un bon présage. Car je n’oublie pas que ce grand magistrat avait rendu un jugement condamnatoire bien motivé contre le Matin de Paris dans un litige opposant Robert Faurisson à ce journal disparu. Les révisionnistes avaient seulement pu déplorer qu’elle ait assorti ce jugement impeccable d’une clause discutable. S’agissant d’une affaire de diffamation, par définition publique, elle avait assorti le jugement d’une clause que je cite de mémoire : « Compte tenu des circonstances particulières de la cause, la publication du jugement ne sera pas ordonnée ». Or Faurisson et les révisionnistes n’avaient pas les moyens minimaux de faire connaître la teneur de ce jugement, qui fut étouffé ou dénaturé par les médiats.

Je n’ai pas pris la peine de compter les adversaires dans la salle. Je les évalue à une cinquantaine. Un autre révisionniste a obtenu de son voisin l’indication qu’un car entier était descendu de Limoges, avec les avocats. Le reste étant composé des ressources licrasseuses locales.

Juste au-dessus de Madame la Présidente, un imposant tableau du Christ en croix. J’ignorais qu’un si imposant tableau pût encore figurer dans un tribunal républicain. Je découvrais ainsi que ce symbole historique d’une erreur judiciaire née de la collaboration du fanatisme religieux avec la puissance de l’État avait présidé à la condamnation de Maurice Papon. Et aussi à quel point les chrétiens avaient perdu la compréhension de leurs propres symboles et se comportaient soit en pharisiens, soit en sadducéens, une fois arrivés au pouvoir.

Maître Pichon s’en tint strictement à sa décision de principe et résista imperturbablement à toutes les tentatives de l’en faire dévier. Il y a des historiens pour dire l’histoire, il y a des prêtres pour faire la morale. Il revient à la cour de dire le droit. Or la prescription, dans tous les cas de figure, était acquise (la plainte avait été déposée après le délai prévu par la loi à partir de la date de publication). Ce délai de droit commun était de trois mois. Il a été porté à un an pour complaire à la passion répressive du lobby quand il s’agit de crime contre l’humanité juive, exclusivement ! Mais la prescription était acquise dans tous les cas de figure. La Cour de cassation n’a pas cassé sans renvoi parce que ni le juge d’instruction, ni le tribunal, ni la cour de Limoges, dans leur passion répressive, n’avaient pris la peine d’enquêter à décharge sur ce point élémentaire. Elle renvoyait donc à Bordeaux pour établir les faits.

Or les faits sont établis autant que faire se peut, en dépit de l’erreur commise par Georges Theil de ne pas avoir fait de dépôt légal. Et les avocats de la partie adverse le savent bien.

Cela étant entendu, attendons le 6 mars. Tout est toujours possible, même le pire, mais il n’est pas certain.

Il valait mieux que Georges Theil ne soit pas là. C’est un être immonde, abject, répugnant, qui fuit ses responsabilités, et la justice. Une abomination ! Il est pire que les nazis[9]. Les avocats des parties civiles s’en donnèrent à cœur joie, Maître Philippe Clerc, pour diverses associations d’anciens résistants et d’anciens combattants et Maître Philip Gaffet, pour la LICRA. Et savez-vous, Madame la Présidente, c’est un lâche ! Condamné à six mois de prison ferme par la cour de Grenoble pour des propos révisionnistes, il va jusqu’à oser demander de pouvoir bénéficier d’une incarcération à domicile [grâce au système du bracelet électronique] !

Autrement dit, quand Georges Theil se comporte comme n’importe quel justiciable en fonction des droits et possibilités qui sont reconnus par la loi à tous les citoyens… c’est de la lâcheté ! Mais là, l’avocat a omis de dire que cette faculté lui avait été refusée, à lui, pour défaut de repentance !

Au fait, risquer la prison pour défendre ses idées, sans aucun bénéfice mondain… C’est de la lâcheté ? Et cette forme particulière de lâcheté est-elle si fréquente dans l’humanité actuelle, composée dans son écrasante majorité d’héroïques résistants qui se couchent devant les horreurs actuelles du monde actuel, tant ils sont occupés à lutter contre le fascisme !

Tous les clichés y passent : « Celui qui nie Auschwitz ( !!!???) est prêt à recommencer ! » L’avocat ne semble pas s’être aperçu que Georges Theil dénonce la guerre et ses atrocités, et qu’il ne nie pas Auschwitz, mais qu’il ne croit pas que des chambres à gaz y aient été utilisées pour exterminer les Juifs. Quand bien même souhaiterait-il les exterminer, ce dont on l’accuse sans le plus petit embryon d’élément qui permettrait d’étayer cette accusation qui permet tout, qu’il ne pourrait même pas souhaiter « recommencer », puisqu’il pense que la chambre sacrale est un produit fantasmatique de la propagande de guerre, et qu’elle ne peut fonctionner dans la réalité[10]

Le consensus sur l’abjection fondamentale et essentielle de Georges Theil était total. Maître Pichon a eu bien raison de n’y pas objecter, se bornant à répéter que là n’était pas son problème, ni le problème juridique qu’avait à résoudre la cour.

D’ailleurs Georges Theil n’a pas écrit un livre ! mais « un torchon aux idées nauséabondes ».

Le procureur, Francis Weibel, crut même devoir en rajouter une louche. Le Sud-Ouest du 25 janvier rend compte ainsi de son réquisitoire : « A quoi a servi le procès Papon? s'interroge l'avocat général, Francis Weibel, qui invite la cour à passer au-dessus de la prescription et à condamner Georges Theil à un an de prison ferme et 45.000 euros d'amende, car c'est la quatrième fois qu'il comparait pour un même délit ».

Je n’ai pas entendu exactement la même chose bien que cela y ressemblât.

Monsieur le procureur a rappelé ses titres personnels et familiaux de résistant antifasciste au-dessus de tout soupçon, et son allégeance complète à la vulgate historique concentrationnaire. Il a déploré que des vipères lubriques[11] comme Georges Theil puissent échapper, grâce à la loi républicaine, à une sanction pénale, à cause de la prescription, relevée par la Cour de cassation. Mais il a dit que la cour devrait appliquer la loi. La Cour de cassation avait cassé l’arrêt de Limoges parce qu’elle avait constaté que la non-prescription n’était pas établie par l’arrêt condamnatoire et que les arguments de la défense en ce sens n’avaient pas été considérés. Il appartenait donc à la cour de Bordeaux d’approfondir cette question et d’établir les faits.

Pour sa part, il réclamait, si la cour en venait à estimer que la prescription n’était finalement pas acquise, le maximum. Mais il ne fournissait pas à la cour le moindre argument qui permettrait d’établir que cette diable de prescription ne serait pas acquise !

Si bien qu’il m’a semblé qu’il réclamait fort habilement la relaxe ! Et que c’était bien ainsi que Madame la Présidente l’avait compris, qui prenait soin d’expliquer longuement et pédagogiquement aux parties civiles que, bien entendu Georges Theil était une vipère lubrique10 mais que la cour était tenue par la loi, et elle s’employa à mettre du baume aux cœurs meurtris des parties civiles, à l’idée que Georges Theil pourrait bien s’en tirer.

Si bien que je me suis demandé si Monsieur le procureur et Madame la Présidente ne pratiquaient pas une forme particulièrement subtile de ketmann. En particulier le procureur, lorsqu’il a évoqué la « table de vivisection » au Struthof, les « petites chaussures d’enfants », et les « abat-jour » en peau humaine, toujours au Struthof.

Parce que l’accusation d’avoir fait tanner des peaux humaines tatouées pour réaliser des abat-jour avait été lancée contre « la chienne de Buchenwald ». Elle ne concernait pas le Struthof. Elle a fait le tour du monde. Elle a essaimé et prospéré, jusque dans les mémoires. Mais même les « historiens », qu’on sait pas trop regardants, ont abandonné ce bobard de guerre. Car l’expertise (tardive, et… postérieure à l’exécution capitale de ladite « chienne de Buchenwald ») à révélé que la pièce à conviction ( ?), elle, était en peau de chèvre.

Enfin, il fut bien question, au procès du Struthof, d’une table de vivisection. Avec photo et tout, dans l’album du commandant Jadin. Mais lors de notre enquête précédemment évoquée dans les archives[12], nous avions découvert que la photographie avait été prise à l’institut d’anatomie de Strasbourg ! Elle était d’ailleurs identique aux tables de dissection que l’on trouve dans tous les instituts d’anatomie du monde (Israël compris) et elle n’était devenue une table de vivisection que par l’opération du Saint Esprit, dès lors que des Allemands, pardon, des Nazis, s’en étaient approchés. Quant aux petites chaussures d’enfants au Struthof… C’était pour moi une première. C’est nouveau. Ça vient de sortir… Mais ça doit probablement être vrai. D’abord je ne doute pas que des petits enfants aient pu être victimes d’atrocités pendant la guerre, et si ce n’est pas là, c’était ailleurs.

Pour conclure, il m’a semblé que Monsieur le procureur Francis Weibel en faisait peut-être un tout petit peu trop. Ce qui prouvait au moins qu’il avait compris d’où venait encore le vent dominant et ce qu’il fallait faire pendant la tempête… Mettre à la cape et filer de l’huile pour éviter les déferlantes.

Je pense que si des pressions extrêmes, occultes et illégales, ne s’exercent pas sur la cour, Georges Theil sera relaxé.

Je peux me tromper.

Dans tous les cas je serai présent à la lecture de l’arrêt, le jeudi 6 mars 2008 à 13 heures 30 et je donne rendez-vous à tous nos amis, dans la salle des pas perdus de la cour d’appel de Bordeaux. Nous serons sages comme des images, quelque que soit l’arrêt. C’est une consigne. Puis nous agirons calmement, selon les consignes qui circuleront en fonction du résultat, d’une manière parfaitement pacifique et sans le moindre trouble à l’ordre public.

Mais d’une manière qui ne passera pas inaperçue. Je vous le promets !

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais avant de passer à la suite, revenons une fois encore sur ce procès  de Bordeaux. Les parties civiles n’étaient pas du tout représentatives du lobby juif qui pourchasse habituellement les révisionnistes. Les plaignants limougeauds ressortissaient plutôt du résistancialisme national-stalinoïde. Louis Gendillou, 85 ans, se présente comme l’un des adjoints de Guigouin. Gérard Denecker, qui lut un petit texte bourré de tous les clichés les plus émouvants, semble de la même mouvance, ainsi que la masse de ceux qui les accompagnaient. On se demande bien pourquoi Georges Theil a jugé utile de les titiller en leur envoyant son petit livre.

Il est clair que ces gens, du peuple, qui ont probablement beaucoup lutté et beaucoup milité, ont besoin de l’idée rassurante d’avoir participé dans leur jeunesse à une croisade contre le mal absolu.

Parce qu’en dehors de cela, tous leurs espoirs et tous leurs rêves ont été déçus et brisés. Les démêlés brutaux de Guingoin avec le parti dit « communiste », après la guerre, suffiraient, à eux seuls, à expliciter les contradictions et les tensions sous-jacentes à leur expérience. Aujourd’hui, ils sont probablement tous très opposés au bellicisme USraélien, et au fanatisme sioniste au profit desquels la « mémoire holocaustique » est massivement  instrumentalisée.

Ils sont sincèrement horrifiés de la négation de la symbolique chambre à gaz, qui était devenue la clef de voûte d’une représentation sanctificatrice de leur engagement dans la résistance (contre le mal absolu). Ces gens ont très probablement cru, dur comme fer, aux 75.000 fusillés du Parti. Ils ont cru en la chambre à gaz de Dachau, de Mauthausen, de Buchenwald, d’Oranienburg-Sachsenhausen, de Ravensbrück, ces chambres de la fraternité antifasciste et de la souffrance unifiée. Ils ne semblent pas s’être rendus compte qu’ils ont été progressivement et définitivement exclus, au terme d’une lutte tenace, de la communion et de la sanctification camérale.

Les « historiens » l’ont décrété, à la fin des années 70, début 80. Les histoires de chambre à gaz, les témoignages, aussi nombreux en ce qui concernait les gentils goyim qu’en ce qui concernait les Juifs, c’était du pipeau en ce qui concernait les goyim ! Ce n’était vrai, qu’en ce qui concernait les Juifs !

Seules les usines de mort, à gaz, mises en œuvre par les Sonderkommando juifs sont « historiquement attestées », légalement et dogmatiquement protégées.

Monsieur Louis Gendillou, partie civile, a été torturé par la Gestapo. Il menait contre l’occupant un combat féroce. Le maquis Guingouin n’a pas la réputation d’avoir été tendre. On lui imputerait même quelques exécutions qui, jugées selon les critères appliqués aux vaincus, seraient des crimes de guerre et des assassinats. Des Français de souche en ont aussi fait les frais… C’était la guerre, n’est-ce pas. Tout ça est amnistié. C’était pour libérer la France et lutter contre le mal absolu !

Mais le petit livre de Theil ne s’en prenait pas particulièrement, et même pas du tout, à cette mémoire-là, qui est bien malmenée par la mémoire dominante, la mémoire envahissante, la mémoire exclusive, la mémoire juive. Elle est aussi malmenée par le mouvement réel, car la « victoire » partagée contre le « mal absolu » n’a mené qu’au triomphe du capitalisme déchaîné et à la « trahison » de tous les espoirs sur lesquelles reposait leur engagement.

Que cherchent-ils à sauver en s’en prenant à Georges Theil, et à la liberté d’expression. Ne finissent-ils pas au contraire par ternir tout le sens de leur engagement ?

La contradiction est dans leur camp.

La plaidoirie de Maître Gaffet le révéla crûment. Bien qu’il soit l’avocat de la LICRA, au terme d’une plaidoirie stéréotypé et pleine, comme nous l’avons vu, de tous les clichés antifascistes convenus, il développa un argument qui anéantissait l’idéologie mémorielle licrasseuse !

En effet : Ce qui prouvait surabondamment la perversité de Theil c’est qu’il utilisait le bombardement atomique de Hiroshima, ou les bombardements de Hambourg et de Dresde pour relativiser la monstruosité des chambres à gaz ! Au lieu que, si Georges Theil était sincère et honnête, il réclamerait que le bombardement nucléaire de Hiroshima, ou les exterminations massives de civils à Hambourg ou à Dresde, soient déclarés crimes contre l’humanité !

Passons sur le fait qu’on peut se demander si Maître Gaffet a lu en entier le livre de Theil, ou s’il s’est contenté, pour ses plaidoiries, de donner libre cours à son imagination sur la base de quelques phrases tombant sous le couperet de la loi, surlignées par son client. Car à aucun moment Theil, qui est pacifique et pacifiste, n’utilise un tel argument ! Et il n’a jamais voulu minimiser l’horreur absolue que représenterait un abattoir humain industriel, s’il avait existé.

Tout au contraire, ce que disent les révisionnistes c’est que l’horreur absolue imaginaire que constitue la chambre à gaz d’extermination massive a servi à refouler, à masquer, à dénier, l’horreur réelle.

Déclarer crimes contre l’humanité Hiroshima, Nagazaki, Hambourg et Dresde… Mais c’est saper à la base, c’est éradiquer le fond de commerce de la LICRA et l’exploitation USraélienne de la shoah !

Tous les révisionnistes applaudissent à l’abandon de l’unilatéralisme des vainqueurs ! Le révisionnisme et sa répression en perdent leur raison d’être !

Cette idée de bon sens, évidente, réconciliatrice, destructrice des mythes de guerre, est née spontanément dans le cerveau d’un avocat qui plaidait pour la LICRA ! Ce n’était peut-être que des paroles verbales d’avocat… Ces paroles montrent que l’Esprit travaille. La fin du mythe est proche !

Un retour en arrière et un peu de distraction.

Novembre – décembre 2007, la Vieille Taupe hésitait (voir bulletin n°22) et, de différents cotés l’horizon s’obscurcissait (pas tellement plus que d’habitude). Je regarde, de temps à autre, les présentoirs de livres au SuperU de Beaune. Fort instructif. Depuis dix ans que j’habite la région, je n’ai rien acheté. Et on n’avait pas été capable de me fournir La judéomanie quand je l’avais commandé !

Cette fois, j’ai acheté deux livres. Pour me distraire et me détendre de la pression de Wilhelm Stein. Le premier : Yves Bertrand, Je ne sais rien… Mais je dirai (presque) tout. Le titre m’avait amusé. Yves Bertrand avait été Directeur des Renseignements Généraux pendant de longues années, sous différents gouvernements. J’étais curieux de voir ce qu’il racontait…

Effectivement, défilent beaucoup d’affaires plus ou moins obscures qui ont défrayé la chronique. C’est étonnant de voir comme un clou chasse l’autre et comme bien des choses sont englouties dans le grand trou de mémoire[13].

J’ai quand même la satisfaction de constater que la plupart du temps, sans aucune recherche ni documentation particulière, j’avais plus ou moins pressenti le sens et la signification globale de plusieurs affaires ici dévoilées, grâce seulement à la réflexion et au bon usage de la grammaire et de la syntaxe des passions humaines, qui me permet généralement de déceler instantanément les faux-semblants[14]. Et je suis franchement surpris de découvrir beaucoup de remarques et d’observations perspicaces et humaines de la part d’Yves Bertrand !

Évidemment, il est un serviteur de l’État et il était chargé de renseigner le Pouvoir. Je découvre ainsi qu’il le faisait mieux que je ne le pensais.

L’affaire de Carpentras est magistralement et complètement exposée de la page 120 à la page 126. La thèse de la Vieille Taupe. Point par point et en détail. La VT avait absolument tout compris sans disposer de la moindre information ! En décryptant les informations médiatiques qui lui parvenaient à l’époque !

Page 126, en un paragraphe de cinq (5) lignes, Yves Bertrand fait comprendre qu’il a tout compris, y compris les détails de l’exécution de l’entourloupe qu’il est encore prudent de faire semblant de n’avoir pas compris. Puis dans le paragraphe suivant, il file un peu d’huile et il met à la cape, en ne disant pas trop clairement par qui et comment les auteurs avaient été préparés, incités, et manipulés… Du grand art !

Au fil des pages, je découvre que les enquêtes des RG ont assez souvent croisé les galeries de la VT, bien avant le « révisionnisme ». Il doit y avoir un dossier sacrément épais sur mon compte. Et les jugements portés sur les « Maos », Action Directe, les Trotskistes, sont souvent bien vus.

Pour la distraction, page 139, les mésaventures de Benny Lévy, alias Pierre Victor, dans la direction de conscience de l’agité du bocal.

Et page 140 « Je vous livre aujourd’hui un secret : Simone de Beauvoir était tellement inquiète de l’ascendant pris par Benny Lévy sur son compagnon qu’elle nous avait discrètement contactés pour nous faire savoir que si, d’aventure, un texte de Sartre franchissant la ligne jaune venait à être publié, il fallait en priorité l’attribuer à Lévy ! »

La suite n’est pas triste. Et Benny fit téchouva. Ce qui fait une bonne transition avec une affaire qui agita quelque temps les médiats, et que je peux contrôler de bout en bout cette fois puisque j’étais totalement au parfum dans tous les détails : Le passé trotskiste et l’« entrisme » au P.S. de Jospin. Dans l’ensemble tout colle avec ce que je savais, y compris des arcanes de la « révélation ».

Sauf que j’apprends là que Roland Dumas était « révulsé » par le sectarisme de Lionel ! Or, lorsque Faurisson, Vincent Monteil et moi, avions rencontré Roland Dumas pour lui demander de se charger de la défense de Faurisson, j’avais évoqué mes relations personnelles avec Lionel pour le rassurer sur nos motivations ! Les thèses de Faurisson étaient surprenantes et radicales d’autant plus qu’à l’époque (1979) elles étaient… inédites !?!?!? Faurisson était très tendu. L’hostilité bien compréhensible de Monteil envers le lobby (il avait été l’adjoint du colonel Sérot en Palestine) avait dégénéré en antisémitisme échevelé, mal contrôlé par son antifascisme, son éducation, et sa grande culture. Roland Dumas a hésité… Je comprends maintenant qu’à l’époque nous ne formions pas un trio très rassurant pour s’engager dans un conflit homérique, si en plus de tout il m’a associé aux emberlificotages de l’O.C.I., prétendus trotskistes !

Le mot « révisionniste » ne figure qu’une fois dans ce livre, page 146 : « Ce rapport [publié dans Le Parisien du 8 juin 2001, sous Chevènement, portant sur l’O.C.I.] n’était ni plus ni moins fourni que les travaux entrepris ou mis à jour chaque année par la DCRG sur l’extrême droite, mais aussi les sectes, les groupuscules anarchistes ou révisionnistes et autres… ». Quelques pages plus tôt l’auteur, en évoquant le devenir aléatoire de plusieurs anciens de la Gauche prolétarienne, fait un éloge personnel de l’un d’eux, qui se trouve avoir fréquenté la « Librairie Roumaine Antitotalitaire » de la rue Malebranche et n’ignorait rien des activités et des « secrets » de la Vieille Taupe, envers laquelle il s’était toujours comporté très correctement et sur laquelle il avait essayé de faire publier naguère, dans la « grande » presse, des informations véridiques.

Décidément, les RG n’ignoraient donc rien, ni de la Vieille Taupe, ni du révisionnisme. Et le Pouvoir non plus d’ailleurs, qui, outre les RG, disposait de sources directes d’information, par Jospin, par Dumas, et par un membre du cabinet du ministre de […], antiraciste intrigué, qui était venu directement s’informer chez moi. Il en était reparti révisionniste, convaincu qu’on ne pouvait rien faire, pour le moment et pour longtemps.

Il n’avait pas tout à fait tort, surtout du point de vue de sa carrière… qui se poursuit.

Revenons à Je ne sais rien… Page 140, une phrase m’a fait sourire : « Ils avaient servi la préfecture de police avec zèle entre 1940 et 1944, et, pour cela, s’étaient vu pousser vers la sortie sous la pression de leurs collègues qui, eux, avaient allégués des actes de résistance et, pour certain d’entre eux, les avaient prouvés.

Yves Bertrand n’est pas dupe du cinéma résistancialiste et il ne croit pas que l’État français ait été l’organisation criminelle qu’on voudrait nous faire croire maintenant. Moi non plus. Par contre je ne crois absolument pas que l’État actuel, post 1945, soit, de quelque manière que se soit, meilleur que l’État auquel il a succédé, et incapable d’être pire si les tensions sociales s’aggravaient, ce qui me paraît inévitable.

Les pages suivantes sont bien intéressantes. Consacrées aux « consultants » et plus précisément à Georges Albertini et à sa lettre d’information Est et Ouest. Je n’y apprends rien que je ne sache déjà, mais je suis satisfait de constater qu’il y a encore des gens qui le savent.

La liste impressionnante des membres du personnel politique dirigeant, de gauche et de droite, qui étaient en relation avec Georges Albertini, dont Jacques Chirac, et connaissaient parfaitement son passé[15], suffit à prouver qu’à un certain niveau personne ne croit réellement aux clichés officiels concernant Vichy et la sacro-sainte répartition du bien et du mal imposée par le résistancialisme.

L’affaire Séverin est bien intéressante aussi. Elle confirme que l’humanité ne s’émancipera du capitalisme que si elle commence par détruire totalement le parti prétendument « communiste » jusqu’à n’en pas laisser pierre sur pierre, et à pendre ses dirigeants aux réverbères s’ils osent la ramener[16]

Ultimes considérations. Ce livre contient des remarques et des observations sensées sur le Préfet Bonnet, l’affaire corse et l’affaire des paillotes.

Lors de la perquisition par la Gendarmerie de mon domicile et de ses annexes, le grand gendarme qui s’avisât de la présence des grenades offensives dans ma bibliothèque, avant de les découvrir, avait relevé sur ma table le livre du colonel Mazières L’honneur bafoué d’un officier. Il m’avait fait la remarque suivante : – « Et qu’est-ce qui vous prouve qu’ils n’ont pas fait exprès de se faire prendre ? »

Très franchement je ne le pense pas, et rien dans le livre ne le laisse supposer, au contraire. Mais cela montre à quel point cette affaire troublait la conscience, des années plus tard, d’un gendarme, probablement choqué qu’on ait utilisé la Gendarmerie pour une opération illégale foireuse.

Que l’État puisse avoir recours en certaines circonstances à des coups tordus, on ne pourra jamais l’empêcher ! Mais il y a pour ça des services secrets, et des truands avec qui on négocie indirectement.

C’est le signe d’une grave dégradation des mœurs, du sens de l’État, et de l’honneur de l’Armée que de recourir à elle pour ces basses œuvres. Cette affaire, après celle des Irlandais de Vincennes[17] dégrade en profondeur les conditions mêmes de l’esprit public.

J’ai fait l’éloge, dans des bulletins précédents, du comportement et du livre du Capitaine Cenci, Omar l’a tué, puis du comportement et du livre du colonel Sesmat, Les deux affaires Grégory. En ce qui concerne le colonel Mazières, à mon sens, il aurait dû et pu carrément refuser l’ordre du préfet Bonnet.

Un officier de tradition aurait, à tout le moins, demandé un ordre écrit[18]. Et le préfet se fut trouvé le bec dans l’eau, face à ses responsabilités.

 

 

 

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Le deuxième livre que j’avais acheté pour me distraire, c’était le livre du Père Patrick Desbois Porteur de mémoires. Le livre porte en bandeau : « Un prêtre révèle la SHOAH PAR BALLES ».

Vous me direz que c’est du vice ! Eh bien non ! Ça faisait très longtemps que je n’avais pas autant et aussi franchement rigolé !

L’Ukraine a certes été le lieu, surtout à partir de la première guerre mondiale, d’affrontements tragiques et d’atrocités de toutes sortes liées à la guerre et à la révolution. Les Juifs ont fourni une part considérable au Moloch. Et je m’acharne à chercher à comprendre et à expliciter ce qui s’est passé, pour en démonter le mécanisme, pour que cela ne se reproduise plus.

Ce n’est donc pas l’évocation de toutes ces atrocités qui me fait rire. C’est le Père Desbois.

Quatrième de couverture :

« Elle devait être la cinquième

fusillée, Elle attendait debout

dans le froid. Détonation.

Sa voisine, touchée par une balle,

l’entraîna dans sa chute…

Elle reprit conscience au petit matin,

au fond de la fosse, sous les corps.

Elle ressortit nue, s’accrochant

aux racines, couverte de sang. »

A peu près tout le livre est du même tonneau !

La mythomane du RER.D est parole d’évangile !

Est-ce que les Allemands dénudaient systématiquement leurs victimes avant de les exécuter, ou est-ce que le Père Desbois, ou ses « témoins » ont un problème avec la nudité ?

Son livre a la particularité d’être plein d’histoires comme celle-ci, qui ne pourrait, à la rigueur, être crédible que si, justement, elle était exceptionnelle.

Le Père Desbois recycle du fantasme. Point.

Mais ce n’est pas tout. Quelques lignes plus bas :

« Juin 2002. Le père Patrick Desbois part sur les traces de cette Shoah jusqu’alors ignorée. »

Vous avez bien lu ! Sic et resic !

Et cette quintessence de crétin voudrait nous faire croire que, dans l’ambiance de l’époque, en Ukraine, en 1945-46, alors que régnait le stalinisme et que beaucoup de Juifs y participaient à la construction du socialisme, une telle « Shoah » pendant la guerre pourrait être restée ignorée, alors que tout l’appareil de propagande stalinien s’employait à diaboliser l’ennemi vaincu ! et donc à rechercher les crimes qu’il pourrait lui mettre sur le dos.

Mais le plus stupéfiant, c’est que : « Le père Patrick Desbois est directeur du Service national des évêques de France pour les relations avec le judaïsme, conseiller du Vatican pour la religion juive. Petit-fils d’un déporté du camp de Rawa-Ruska, il est parti sur les traces des Juifs de l’Est, assassinés par les nazis durant la Seconde Guerre mondiale. Il préside l’association Yahad-In Unum qu’il a fondée en 2004 »

On apprend en plus qu’il entretenait d’excellentes relations avec Monseigneur Lustiger, qui le recommandait à des hôtes ukrainiens, mais aussi avec Monseigneur Decourtray, généralement plus lucide.

Attention. Je ne dis absolument pas qu’il n’y a pas eu de massacres et de fusillades, y compris de femmes et d’enfant. Ni même que le Père Desbois n’ait pas pu  mettre à jour les traces de certains de ces massacres. Mais sa manière de travailler dans une région où les massacres réciproques de toutes sortes de populations se sont succédés, est un défi au bon sens. Elle aboutit à décréter « juifs » tous les ossements que l’on y découvre ! A judaïser automatiquement les charniers, là où le NKVD à massacré beaucoup de paysans, et a authentifier toutes sortes de rumeurs qui se conforment très généralement à la mode du moment. Or la Shoah a bonne presse par les temps qui courent !

Puis on découvre, au détour d’une page que là où il enregistre les « témoignages » horrifiants de vieillards plus ou moins gâteux, s’étaient produits, en 1945-46, des exécutions d’horribles Kolaraboteurs, après des procès dont on connaît l’objectivité et le sérieux ! Les récits généreusement diabolisateurs dont ces procès staliniens avaient été l’occasion, par des « témoins » complaisants, peuvent avoir été l’origine des rumeurs que Patrick enregistre imperturbablement soixante ans plus tard. Au surplus, qu’est-ce qui permet alors de dire que cette Shoah aurait été jusqu’alors ignorée ? Est-il raisonnable de croire qu’elle ait pu n’être que partiellement connue ? Et sous-évaluée !!!

On attendait Patrick !

Restons en là. Je n’ai pas l’intention de me livrer à une critique détaillée de ce livre. D’autant plus que ce livre sert finalement la cause révisionniste !

En dehors des conneries manifestes, comme ces jeunes filles du village, mobilisées pour tasser les corps des Juifs dans la fosse commune, au terme d’un massacre secret ( !), les exécutions et les massacres par balles sont, hélas, banals dans l’histoire, depuis que les fusils et les cartouches ont été inventés.

La shoah par balles ne soulève aucune des objections que soulève la shoah par Zyklon B dans des chambres à gaz. Tous les juifs qui auront été tués par balles n’auront pas été gazés.

Peut-être même la shoah par balle est-elle destinée à remplacer la shoah par gaz. La VT n’aurait plus rien à objecter. Peut-être même, sans gaz, la shoah par balle aurait-elle fait 8 millions de victimes, comme le pense un habile rabbin Natureï Karta !

La VT n’entrera pas dans ce débat. N’y aurait-il eu qu’une seule victime que cela serait déjà trop. D’ailleurs, la VT a cessé le combat révisionniste le 27 janvier 2005. N’est-ce pas ? Mais la VT défendra le droit des autres de rechercher, et de lire, s’ils en ont envie, The Dissolution of Eastern European Jewry de Walter. N. Sanning.                Wait and see.

Michaël Prazan et Adrien Minard sont deux gentils garçons, bardés de diplômes. Docteur és lettres, pour le premier. Diplômé de Sciences-Po et agrégé d’histoire pour le second.

Ils se sont mis à deux pour écrire un bouquin très intéressant : Roger Garaudy. Itinéraire d’une négation.

Notez bien que, dans un premier temps, j’avais feuilleté le livre un peu au hasard et j’étais tombé sur je ne sais plus quelles perles. J’avais renoncé à le lire. À Serge Thion, qui m’interrogeait, j’avais répondu : « Laisse tomber. Rien de neuf. Le qualitatif n’est pas leur force de frappe ».

Je n’ai pas changé d’avis sur le dernier point. Mais j’avais tort de n’avoir pas poursuivi ma lecture. Car s’il n’y a rien de neuf et si je n’y apprends rien, on y apprend beaucoup sur les procédés par lesquels Michaël et Adrien confortent leurs certitudes, et réflexion faite, c’est un livre tout à la gloire de la Vieille Taupe. Elle n’est pas répertoriée dans l’index, mais elle est omni-présente dans le livre, et  votre serviteur y est répertorié 45 fois !

Finalement ce livre contient beaucoup d’informations exactes, puisées aux meilleures sources ; dans les deux camps : l’AAARGH, et les bulletins de la VT, pour le camp révisionniste. Ils sont manifestement lus attentivement et épluchés, quasiment en temps réel.

Il est bon que toutes les informations vraies circulent. Bien sûr elles sont, dans ce livre, polarisées par les préjugés.

Justement, les préjugés de Michaël et d’Adrien sont bien connus et identifiables. Au surplus ce livre permet assez aisément de pénétrer dans leur psyché. Tout ce qu’il contient peut donc aisément être retourné. Et je pense que plusieurs des lecteurs de ce livre, a priori hostile à Garaudy et à la « négation » de ce qui est arrivé aux Juifs pendant la guerre (évidemment !) n’ont certes pas changé d’avis à la lecture de ce livre, mais se sont plusieurs fois gratté l’occiput. Ils possèdent maintenant une foule d’informations que nous n’aurions pas eu les moyens de diffuser nous-mêmes, et qui ne demandent qu’à s’organiser maintenant dans leur esprit d’une manière qui ne le gratouillerait plus.

Donc la diffusion de ce livre est une bonne chose pour le révisionnisme, et pour la Vieille Taupe en particuliers ! Il établit d’une manière convaincante que la conférence révisionniste de Téhéran (sur laquelle il s’ouvre, pour la dénoncer) résulte en définitive d’initiatives de la VT, et en particuliers de la publication des Mythes fondateurs de la politique israélienne de Roger Garaudy, et de l’écho que ce livre a eu, en particulier dans les pays arabes.

Pour le reste, c’est simple. Puisque les chambres à gaz ont existé (point de départ obligé pour un universitaire, sinon il cesse de l’être) ceux qui les nient, et par conséquent Garaudy, sont nécessairement des crétins ou des antisémites, ou plus probablement, les deux à la fois. Et la vie de Garaudy est un naufrage. Et sa philosophie itou…

En dehors de quelques récits totalement mensongers, visant à présenter des révisionnistes comme ridicules, agressifs et violents, où l’on peut penser que nos duettistes ont été induits en erreur par leurs informateurs ou leurs sources, et quelques entourloupes grossières, classiques du genre[19], la documentation est dans l’ensemble remarquable et véridique !

Si bien que s’il venait à un lecteur l’idée que le postulat de départ pourrait n’être pas aussi évidemment assuré, le livre se transforme en  panégyrique des révisionnistes en général et de la VT en particulier ! Et de toute façon il diffuse largement, jusque dans des têtes complètement inaccessibles pour moi, exactement ce que je voulais y diffuser ! Par exemple l’existence de la consigne de mettre un t à médiats jusqu’à ce qu’ils se soumettent. Ou l’image d’une Vieille Taupe pacifique, qui a « cessé le combat révisionniste », et d’un pauvre homme isolé qui fait le tour de la place de Beaune en brandissant, crosse en l’air, son fusil ![20]

La manière dont l’affaire Abbé Pierre est racontée au début du livre, peut se retourner comme une crêpe. Surtout si on relève dans l’épilogue (p.407) que l’un des derniers déplacements de l’abbé (janvier 2006) avant sa mort, fut pour se rendre chez Garaudy. « Deux frères, deux doigts de la main, nous le sommes restés ». Et si page 251 on avait relevé cette citation d’une lettre du 15 juin 1996 envoyée au Monde (bien sûr non publiée) : « Pour moi, au monastère, j’ai pu au calme lire et annoter le livre incriminé. Je n’y ai rien trouvé de blâmable ».

L’abbé était devenu « révisionniste » !

Les voies de Dieu sont insondables.

On ne peut pas reprocher à Michaël et Adrien d’avoir foi aux chambres à gaz[21]. Mais, dans l’épilogue, leurs commentaires sur le dentier de Garaudy, et le ton général d’ironie sur les dégradations qu’entraîne la vieillesse ne sont déshonorants que pour eux. La VT s’en souviendra.

Retour en arrière. Je ne me souviens plus quelles circonstances ont fait que je n’ai pas appris tout de suite la mort de Serge de Beketch. Je ne l’ai apprise qu’après son enterrement et cela m’a ému..

En vérité j’ai très peu connu Serge de Beketch. Quelques rencontres rapides et chaleureuses. Il m’avait invité deux fois à Radio Courtoisie, dans le cadre de l’affaire Faurisson. Je l’avais croisé 2 fois au salon du livre de Renaissance Catholique. Et quelques conversations téléphoniques…

Je découvre dans sa bio qu’il s’était engagé dans Tsahal, lors de la guerre des six jours ! D’autres révisionnistes, amis de la VT, sont dans ce cas !

On peut difficilement imaginer des itinéraires plus opposés que les nôtres. Mais j’ai souvent apprécié ses émissions, sur Radio Courtoisie, que je n’écoute que quand je viens à Paris, dans ma voiture. Ce n’était pas la langue de bois. C’est quelqu’un avec qui j’aurais aimé parlé, et lui expliquer mon point de vue « défaitiste révolutionnaire ». Au moins ça aurait fait des étincelles… avec ce fils de légionnaire ! et petit fils du général Dénikine. Moi qui admire Makhno !

Mais ça aurait au moins des chances de servir à quelque chose, car si les militaires idéalistes découvraient enfin comment ils se font couillonner par les « politiques » et cessaient de jouer le jeu…

Tout ça pour dire que j’ai du respect et de l’admiration pour Serge de Beketch, et pour l’héroïsme stoïque avec lequel il affrontait l’adversité, et avec lequel il a affronté la maladie. Il avait été « enfant de troupe ». Je n’ai fait que deux ans au Prytanée militaire de La Flèche. Mais cela nous donnait des codes communs. Il n’était pas dupe des faux-semblants.

Il était révisionniste. Totalement révisionniste et il comprenait comment la représentation « chambre à gaz » avait pu naître spontanément, parce qu’il connaissait et savait d’expérience comment les représentations et les fantasmes les plus loufoques naissent spontanément sur le dos le l’ennemi, dans toutes les collectivités. Il n’était donc pas difficile de comprendre pourquoi, cette représentation étant devenue une arme idéologique et un fromage, elle se sacralisait et s’autoalimentait… en quelque sorte.

Il n’attribuait donc pas la création du mythe des chambres à gaz à une malignité spécifiquement juive. Un jour, il m’avait fait remarquer que dans l’Armée, tous les bidasses soutiennent que, pendant les manœuvres, « l’Armée a droit à 2% de pertes », et qu’à tout prendre, c’était à peine moins idiot !

Par contre il avait parfaitement saisi la guerre qu’avait déclaré le lobby juif à la droite nationale.

Mais en fait je n’ai jamais eu de discussion vraiment approfondie avec lui.

Le n°416, Spécial et dernier du Libre Journal lui est consacré. Sa disparition a donc entraîné la disparition immédiate du journal qu’il avait créé. C’est dire à quel point ce journal non-conformiste reposait sur ses seules épaules. Mais bien qu’il en fut l’âme, il ne faisait pas ce qu’il voulait.

On a vu plus haut – Patrick Gofman – que son révisionnisme ne faisait pas l’unanimité au Libre Journal. Il avait affaire à forte opposition dans son entourage immédiat, et ses relations confiantes avec la VT rencontraient des oppositions sournoises, même de la part d’une révisionniste convaincue ! Correctrice de qualité, et bénévole (donc irréprochable) elle supprimait consciencieusement le « t » aux médiats, jusque dans ses propres articles, m’avait-il dit ![22].

Son dernier courriel :

Le 31 mars 07, à 09:43, Serge de beketch a écrit :

Cher ami,

Merci pour cet extraordinaire compte-rendu.

Je constate avec un plaisir immense que vous avez retrouvé une forme intellectuelle éblouissante.

J’attends la suite avec une impatience gourmande.

Quant à formuler le moindre pronostic sur le jugement, je n’en garderai bien. Je sais simplement que j’ai été jugé avec équité par Bonnal qui a refusé de me condamner pour mon papier “Je suis islamo-négatif” après avoir patiemment écouté mon très long exposé sur les motifs que j’avais eu de l’écrire.

Très amicalement

Serge de Beketch

Il répondait à l’envoi de Un coup d’État judiciaire, la première partie, tirée à part, du n°21.

Il est le « catholique de tradition » qui avait convenu 1°/ de venir, 2°/ de relancer ses amis, 3°/ de relayer l’information sur Radio Courtoisie, par téléphone, à son émission du mercredi 2 mai, à laquelle il serait exceptionnellement absent ; et sur lequel j’avais compté pour la Sonderaktion du 5 mai (n°21, p. 33) au Palais de Justice. J’avais prévu, si seulement nous avions été 13 (avec le photographe) de figurer et mettre en scène une Croix vivante qui monte les escaliers monumentaux du Palais, avec quelques détails que je garde en réserve. Et de diffuser ensuite un tract dont le recto serait cette photographie. Ce qui n’aurait pas manqué d’agiter les chaumières catholiques, athées, laïques et franc-maçonnes.

L’état de sa santé, et les pressions de toutes natures à différents niveaux qu’il a subies, interdisent de lui en faire le moindre grief. Au contraire. Mais c’était encore un espoir de la VT qui capotait. Peu importe, elle a des réserves !

Mais le n°416, Spécial et dernier du Libre Journal, entièrement consacré à un hommage à Serge de Beketch, ne comporte aucune allusion, pas la moindre, au fait qu’il était 

« RÉVISIONNISTE »

et pire encore :

AMI DE LA VIEILLE TAUPE !

 

AVIS AUX DIABOLISATEURS

 

J’aurai donc eu des relations coupables avec Serge de Beketch, l’un des hommes qui, je crois bien, symbolise le mieux la droite la plus « extrême ». J’ai en outre le front d’affirmer, qu’en dehors de choix politiques que je déplore, mais que je ne trouve certes pas plus déshonorants que le choix du P.C.F., du P.S., ou de la L.C.R., et dont je ne pense pas que la classe ouvrière ait nécessairement plus à en souffrir, je le considère comme ayant été un esprit libre et respectable, courageux et humain.

J’ai  aussi entretenu des relations, non moins coupables avec toutes sortes de gens, généralement considérés comme étant de l’autre bord. Y compris des gens qui avaient réalisé un attentat contre Minute (dont j’ai pensé que c’était une connerie). Comme il me le faisait remarquer en riant, j’ai pu lui répondre :

– « Et savez-vous, qu’en dehors du milieu des diplomates, je dois être une des rare personne à avoir serré une main qui avait serré la main de Staline, et une main qui avait serré la main de Hitler ! »

C’est pas mal ! Non ? Pour quelqu’un qui s’est toujours tenu à l’écart de toute carrière et relation mondaines.

 

Eh bien il y a pire !

J’ai déjà avoué avoir envoyé un exemplaire dédicacé de l’édition prétendument confidentielle des Mythes fondateurs de la politique israélienne à Jean-Marie Le Pen, qui avait répondu par la lettre que j’ai publiée dans le bulletin n°11 de la VT.

J’avais aggravé mon cas en écrivant une nouvelle lettre  remise à son intention à un responsable d’E&R (bulletin n°22, p. 3 et s.). Eh bien ! j’ai fait pire ! J’ai voté pour JMLP. ! Pas quand il est arrivé au second tour. J’avais été rayé des listes électorales du cinquième arrondissement pour n’avoir pas fait à temps mon changement d’adresse, dans la même rue ! Passons. Non, le coup d’avant. Lors des premières élections présidentielles après Carpentras.

Je n’ai jamais appartenu qu’à un seul groupe politique : Socialisme ou barbarie – Pouvoir Ouvrier.

Ce groupe s’est toujours inscrit dans cette ligne minoritaire du mouvement ouvrier qui refusait énergiquement et absolument de participer à la mascarade électorale. Et je n’ai pas changé d’avis sur ce point-là, ni sur la plupart des autres d’ailleurs !

Comment s’explique alors cette apparente contradiction ? Eh bien ce n’est absolument pas une contradiction, car mon acte, le vote pour Le Pen, n’était pas un acte politique et n’était motivé par aucune illusion électoraliste ! C’était un acte individuel et magique !( ?) au sens ou j’emploie ce mot dans le bulletin n°16 p. 2-3, pour exposer la première Sonderaktion de la VT.

La VT était allée à Thouars afin de devenir, et de demeurer aléatoire !

« L’idéologie magique, la religion magique, est évidemment stérile et stérilisante. De cela j’étais depuis longtemps bien convaincu, mais j’étais en train de découvrir qu’un acte magique [allez à Thouars, ou voter pour Le Pen] pouvait aussi être un moment nécessaire d’une activité libératrice, l’ultime manifestation d’une volonté de résistance à la réalité désespérante. Abracadabrah ! ».

A l’époque, un partie des gens que je rencontrais étaient pleins d’illusions lepénistes, qu’ils ont maintenant perdues. Une autre partie, même ceux qui avaient parfaitement compris le mécanisme de la provocation de Carpentras, et de plusieurs autres crimes médiatiquement attribués à « l’extrême droite », continuaient cependant à avoir une attitude hystérique à l’égard de Le Pen et de ladite extrême droite, c’est-à-dire à se laisser manipuler, en fait, par le mensonge puisque leur conscience restait intellectuelle, inactive, inutile.

Je n’avais trouvé que ce moyen dérisoire de briser en pratique le cercle magique tracé par le mensonge, pour signifier, y compris à mon entourage, que si Le Pen avait été victime d’une abominable calomnie, Le Pen avait un droit imprescriptible à réparation de cette calomnie-là. Aucun désaccord, sur quoi que ce soit ne pouvait justifier que l’on entrât dans le jeu des calomniateurs, même si Le Pen était raciste au point d’oser déclarer que la peau des Noirs était plus noires que celle des Blancs et la peau des Blancs était plus blanche que celle des Noirs, sans avoir demandé l’autorisation préalable à la LICRA.

N’ayant pas de réponse à ma deuxième lettre, je me suis demandé si Alain Soral ne l’avait pas étouffée. Mais Georges Theil me communiquait la copie d’une lettre le « suspendant » du Front National, signée Jean-Marie Le Pen, mais dont la signature ne m’a pas parue authentique ! Tout cela modifie la situation et nécessite réflexion

Mais ce qui ne changera pas c’est que François Mitterrand, chef de l’État, a participé à une manifestation où Le Pen fut pendu en effigie.

La Vieille Taupe exige des excuses d’État !

Elle se souviendra de tous les illusionnistes !

Ainsi c’était du pipeau !

Il y a ceux qui ont manipulé.

Il y a ceux qui se sont laissés manipuler

Lesquels sont les pires ?

Lesquels sont les plus dangereux ?

 

« Pendant toutes les années du mitterrandisme nous n’avons jamais été face à une menace fasciste et donc tout antifascisme n’était que du théâtre. Nous avons été face à un parti, le Front National, mais nous n’avons jamais été dans une situation de menace fasciste, et même pas face à un parti fasciste »

Cette constatation de bon sens, un peu tardive, est de Lionel Jospin, le 29 septembre 2007 sur France-Culture, à l’émission Répliques, dirigée par Alain Finkielkraut, dont le thème était : Identité nationale, F.N., antifascisme.

L’émission était disponible sur YouTube. Mais elle en a été retirée. Dommage.

La véritable question est : Pourquoi Lionel choisit-il de dire cela maintenant ? Et la réponse c’est qu’il n’a pas renoncé à devenir Président de la République, et que la posture antifasciste ne sera plus d’aucune utilité lors des prochaines consultations électorales. Il faudra des voix du F.N.

Mais Lionel a raté le coche. C’est bien plus tôt qu’il aurait fallu casser la baraque, capitaliser les illusions de gauche qui existaient encore, et bénéficier de l’immense reconnaissance populaire que la révélation du mensonge lui aurait acquise, si elle était faite correctement ! Maintenant c’est trop tard., pour lui du moins. Et ce n’est plus ce mensonge là qu’il suffit de dénoncer. La VT avait prévenu.

Regardez comme tout se tient !

Lionel Jospin dénonce enfin, à la télévision, ce que tout le monde savait… sauf les imbéciles, et qui a néanmoins constitué l’essentiel des conversations, des débats, des indignations vertueuses et des ostracismes, la substance enfin de la vie politique ! Et vous vous demandez encore pourquoi la VT ne participe pas à ce carnaval.

Relisez maintenant les discours politiques, les éditos des grands « penseurs ». Évaluez la pertinence des « orientations » proposées à la « classe ouvrière » par les partis qui prétendent la diriger et l’éduquer, et vous comprendrez pourquoi le premier pas de l’émancipation humaine consistera à envoyer cette valetaille intellectuelle aux poubelles de l’histoire.

Mais ce qui est significatif, c’est que le politicien calculateur Lionel choisisse de le dire maintenant. Cela ne signifie pas qu’il soit soudain pris d’amour pour la vérité[23], cela signifie seulement que la situation a changé.

A cette nouvelle situation, la VT s’est préparée.

De même la déclaration de Cossiga.

L’ancien Président de la République italienne ne dit que ce qu’avait déjà dit l’ancien ministre allemand des Affaires étrangères, von Bûlow, et que personne n’avait voulu entendre à l’époque, comme personne ne veut encore entendre les déclarations de Cossiga, aujourd’hui.

Mais il a choisi de dire aujourd’hui, ce qu’il savait depuis longtemps, mais qu’il savait aussi inutile de dire, tant la situation lui paraissait désespérée pour les porteurs de « vérités indésirables »[24]. C’est bien qu’il a vu,, du point de vue qui est le sien, et qui n’est pas celui de la VT, une lueur au bout du tunnel, et peut-être même une petite flamme très chaude…

Toujours est-il que Lionel Jospin, d’une part, Francesco Cossiga d’autre part, ont jugé utile de dire, à un moment donné, une part des vérités qu’ils détiennent, et qu’ils avaient jugés plus utile (Jospin) de ne pas révéler plus tôt.

Chacune de ces vérités, l’escroquerie fondamentale de l’antifascisme, en ce qui concerne Jospin, et l’escroquerie du 9/11, en ce qui concerne Cossiga, sont des vérités que la Vieille Taupe s’époumone à crier dans ses galeries dévastées et soigneusement insonorisées par la nature même du terrain dans lequel elle creuse et où elle survit, en cherchant la sortie.

Or, a un moment donné, pour des raisons qui leur sont propres, Lionel et Francesco, qui disposent de réseaux infiniment plus étendus et d’informations dont ne dispose pas la VT, ont décidé que les temps étaient venus, de dire à voix haute, la même chose que la Vieille Taupe dans ses souterrains !

Ni Lionel ni Francesco ne sont, pourtant, des agents de la Vieille Taupe.

« La ruse de l’histoire »

La chronique d’Alexandre Adler

« Bien joué, vieille taupe ! » L’exclamation de Hegel signifiait que, à ses yeux, l’histoire creusait dans le sous-sol des sociétés un sillon inexorable. L’histoire devenait ainsi la ruse, le détour par lequel la raison finissait par s’imposer. »

        On ne saurait mieux dire. C’est Alexandre Adler qui le dit dans sa chronique du Figaro, du 27 octobre 2007. Bien sûr, sa citation de Hegel est inexacte. La vieille taupe ne joue pas, elle travaille, elle creuse. C’est pourquoi la raison qui s’imposera n’est pas celle d’Alexandre.

Partie remise. Le miracle de Bordeaux, où la Sonderaktion s’était finalement parfaitement déroulée, alors que le projet en avait été presque abandonné, ne s’est pas reproduit le 31 mars 2008.

Comme elle l’avait craint, l’ensemble des conditions générales d’existence a contraint la VT à renoncer à manifester son existence lors de la réception de Max Gallo à l’Académie française. C’est d’autant plus regrettable que le Président de la République a jugé bon d’honorer de sa présence la réception de cet « historien » très médiatique.

Il aurait pourtant suffi de peu de chose pour que cette réception soit « mémorable », bien au-delà de la présence exceptionnelle de Nicolas. Ce ne sont pas les idées qui manquaient. C’est donc partie remise.

Et c’est pour préparer, à toutes fins utiles, cette suite inévitable que j’avais écrit à Max la lettre suivante, qui était donc la deuxième[25]

Monsieur l’académicien,

Ennemi préféré de la Vieille Taupe,

Vous voyez, Max, en dépit de l’irrégularité de votre élection, en contravention du règlement démocratique de l’Académie fondée par un Roi, la Vieille Taupe ne chipote pas votre titre d’académicien.

Votre réception solennelle doit avoir lieu le 31 janvier.

Les choses étant ce qu’elle sont, la Vieille Taupe ne sera probablement même pas en mesure d’organiser à cette occasion la moindre Sonderaktion !

Elle s’en console. Car son petit doigt lui dit que d’autres occasions de se manifester ne manqueront pas en l’année 2008.

Dans tous les cas, mon cher Max, votre discours de réception sera très attendu et épluché.

Vous êtes le premier historien à avoir osé déclarer lors d’une émission radiophonique :  « En matière d’histoire, je suis révisionniste ». Il est vrai qu’en tant que nègre du mythomane et escroc Martin Gray, vous avez été payé pour connaître la valeur « historique » de certains « témoignages oculaires », « bouleversants et criants de vérité », de membres des Sonderkommando faisant fonctionner les usines à gaz, dans le but sublime de survivre pour pouvoir témoigner. Zakhor !

Par ailleurs vous n’êtes pas sans connaître la tonitruante « déclaration des historiens » de décembre 2005, et la création d’une association « Liberté pour l’histoire » qui vient de sombrer dans le ridicule…

J’en dis quelques mots dans ce bulletin confidentiel n°22 que je vous adresse.

Nonobstant nos désaccords, qui sont grands, vous y trouverez quelques informations dont vous pourrez faire votre miel.

Mais j’y songe. Pourquoi ne déploreriez pas vous-même la dégradation des mœurs qui conduisit l’Académie à censurer l’existence historiquement indiscutable d’un trublion…

Et pourquoi ne demanderiez-vous pas, en tant qu’historien, que l’existence de l’un de vos prédécesseurs sous cette prestigieuse coupole, le Maréchal Pétain, ne soit plus néantisée, dans un trou de mémoire de l’Académie.

Croyez-moi mon cher Max, plus d’un académicien vous en serait reconnaissant, même parmi des gaullistes et des résistants indiscutables, effrayés néanmoins par les excès « mémoriels » emballés dans une logique devenue folle. Vous contribueriez ainsi, à peu de frais, à crever un abcès qui crèvera de toute façon en 2008, et vous en tirerez gloire au lieu d’en être éclaboussé.

C’est une simple suggestion, mon cher Max. Mais croyez bien que, de toute façon, la Vieille Taupe saura s’adapter aux circonstances. Et que l’amnistie du 15 août 2007 ne couvre que les faits antérieurs.

Un « historien » qui n’évoquerait pas lors de sa réception à l’Académie Française, la situation déplorable pour l’histoire que crée l’existence de lois « mémorielles » aurait affaire à la Vieille Taupe, dont les pensées vous accompagnent.

                                                        Le 19 janvier 2008

La lettre ci-dessus est devenue une lettre ouverte le lundi 28 janvier 2008 à midi, à la suite des menaces proférées à mon encontre, rue des Fossés St Jacques, alors que je m’étais borné, lors d’une rencontre fortuite, à lui demander, en souriant, s’il avait bien l’intention de me faire parvenir une invitation à la cérémonie de réception officielle à l’Académie.

À titre de première sanction, Max Gallo ne recevra plus les bulletins confidentiels de la Vieille Taupe.

Son discours de réception figure sur le site http://chezrevel.net/discours-de-reception-de-max-gallo/, accompagné de commentaires intéressants, ainsi que sur le site de l’Académie, depuis quelques jours.

Je n’ai pas encore eu le temps de lire ce discours, ni celui qui lui répondait, d’Alain Decaux. Je me réserve cela pour après la parution de ce n°23. A quoi sert de se donner à penser, ou à s’échauffer les sangs, quand de toute façon, on ne peut pas agir.

Alain Decaux, en son temps, avait rencontré Henri Roques, et reconnu combien son travail était sérieux. Lui aussi a eu l’occasion d’être alerté et « interpellé » par la chasse aux sorcières révisionnistes[26].

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14 févier 2008, 7 heures du matin.

On a beau s’attendre à tout, j’en reste éberlué. J’avais complètement oublié le repas du CRIF, et je croyais Nicolas encore en Guyane. 

Cette idée de faire de chaque élève de CM2 le dépositaire de la mémoire d’un enfant juif, victime de la shoah ! Il fallait y penser.

Le plus étonnant : Même les protestations restent, la plupart du temps, sur la défensive, et cette entreprise de culpabilisation n’a jusqu’ici suscité que des protestations relativement polies. Du moins celles qui traversent les médiats !

Dans son ensemble, la classe politique capitulera.

Des milliards de paroles inutiles vont être échangées. Et si vous émettez un doute sur la pertinence de cette mesure, vous serez suspecté « d’antisémitisme » et de vouloir minimiser…

En résumé, « Les Juifs », la « question juive », vont nous prendre la tête de façon permanente, et « La mort des Juifs » va devenir la question métaphysique par excellence, la seule question philosophique qui compte vraiment !

Nous sommes maintenant officiellement prévenu. Seule la mort des Juifs a un sens. Elle doit faire l’objet d’un traitement spécial (Sonderbehandlung).

C’est d’ailleurs la doctrine constante du judaïsme, et de l’Ancien Testament[27]. On était donc déjà prévenu ! et maintenant tous les Français (non-juifs) sont mis en examen.

Cette initiative apparemment  loufoque n’est pas une lubie de Nicolas. C’est un acte stratégique, qui va réveiller un peu plus l’hystérie qui préside aux débats dès qu’il est question des Juifs, et annonce un durcissement de la répression de tout ce qui menace « le monde juif » et son projet « d’humaniser le monde (et les gentils) » !

Cette initiative stratégique est destinée à provoquer et à alimenter une réaction « antisémite » dont les stratèges sionistes ont besoin, à la fois pour redorer la doctrine sioniste parmi les juifs, en les persuadant, contre toute évidence, qu’ils seraient menacés en France, et pour justifier une aggravation de la persécution de tout ce qui gène la réalisation des objectifs sionistes.

Mais ce n’est pas tout. Cette initiative, révulse beaucoup de monde. Beaucoup perçoivent plus ou moins clairement un élément malsain, même parmi les mieux disposés à l’égard des Juifs. La simple discussion autour de cette initiative va entraîner le énième bombardement médiatique dans lequel la version officielle aura seule la possibilité de s’exprimer.

La shoah est devenue l’ambiance et l’horizon permanent de la vie quotidienne des Français. Ils l’étaient déjà avant l’initiative sarkozienne !

Cette imprégnation permanente instille dans le cerveau des jeunes enfants comme des logiciels qui formatent le cerveau et déterminent le classement de toutes les informations ultérieures. L’émotion installe une partition déterminée du Bien et du Mal. Cette imprégnation se substitue à ce qui fut, pendant des millénaires, le rôle de la famille et de la religion.

 L’enseignement par l’État de la Shoah est une extraordinaire novation dont les conséquences n’ont pas fini de se développer. Et d’abord celle-ci :

La laïcité républicaine est morte !

La  seule religion officielle, vivante, et obligatoire, la seule qu’il n’est pas question de blasphémer, c’est la SHOAH.

D’ailleurs l’initiative sarkozienne présente au moins cet avantage de révéler crûment que la connaissance de la shoah ne relève absolument plus de l’histoire et de ses méthodes. Elle relève du conditionnement et du formatage des esprits, du contrôle social, et de la répression des dissidents.

De plus en plus de gens simples vont se retrouver dans l’incapacité d’exprimer leurs réticences, leur désapprobation, devant ce qu’ils ressentent comme un excès, sous peine d’interprétation, par les professionnels de l’antiracisme, et de sanctions judiciaires !

La chape de plomb du shoatiquement correct va s’appesantir. Elle va alimenter un « antisémitisme », et cela d’autant plus si les Juifs se laissent manipuler et si ne naît pas, parmi eux, un mouvement de protestation contre cette Sonderbehandlung des enfants juifs victime de la guerre.

Ce qui est parfaitement clair, en tout cas maintenant, c’est que si la mémoire des enfants juifs morts pendant la guerre mérite d’être conservée, les enfants d’Hiroshima, de Nagazaki, de Dresde, de Hambourg, et tous les autres, n’ont qu’à aller se faire foutre ! C’est la seule morale de l’histoire.

Aucun argument « révisionniste » ne serait susceptible de venir à bout de cette manœuvre.

11.000 enfants juifs sont probablement morts de la shoah, puisque les « historiens » le disent. D’une part, il est interdit de vérifier ! (pourquoi ?). D’autre part, n’y en aurait-il que 7.000, cela ne changerait rien, n’est-ce pas ?

Mieux, ou pire. En semblant vouloir minimiser en quoique ce soit le nombre, la souffrance ou l’horreur, on ne ferait qu’aggraver l’hystérie ambiante.

Il est donc beaucoup plus utile et efficace de montrer comment le sionisme et l’ignoble Klarsfeld utilisent, exploitent, la mort de ces enfants pour masquer, relativiser, ou minimiser les comportements bellicistes et barbares de l’État juif au Moyen orient.

La mise en scène permanente de la souffrance juive, loin d’empêcher le retour du pire, ne sert qu’à couvrir et justifier, et préparer le pire :

La guerre génératrice de toutes les atrocités.

 

Wilhelm Stein s’impatiente. Déjà le 16 février, et la rédaction n’avance pas. Il vit dans la crainte que l’actualité ne vienne encore me détourner de la rédaction des choses essentielles. J’ai beau lui dire que tout est essentiel, et qu’il est surtout essentiel d’agir, car un acte est la matérialisation de la solution pratique, en situation, des problèmes théoriques. Qu’on le sache ou pas !

Il s’inquiète surtout de mon habitude de relire ce que j’ai écrit, et de le trouver insuffisant. Il m’a accordé une page.

Bordeaux. Procès de Georges Theil. Entrée en matière du procureur : « A quoi a servi le procès Papon ? » – « A rien, rigoureusement à rien ».

Et en tant que juriste, vous devriez savoir pourquoi ! Le gaulliste Papon avait été accusé par le sycophante Slitinsky, d’avoir subrepticement participé au « génocide des Juifs ». L’accusation prétendait l’accuser de « complicité » dans la déportation de 1500 juifs. Je passe sur les péripéties de l’instruction qui devrait attirer l’attention d’un juriste. Le tribunal a finalement retenu une « complicité », discutable d’ailleurs, dans 45 cas !

La condamnation repose sur l’idée implicite que les fonctionnaires auraient eu le devoir rétroactif d’avoir été des héros ! (idée bizarre pour un juriste) Et sur la juridiction morale ante-active des valeurs de résistance… qui se transforment en devoir de soumission à l’air du temps, quand la Résistance a pris le Pouvoir.  Cette condamnation repose au surplus sur l’idée que Maurice Papon aurait dû savoir que déportation équivalait à extermination, ce qu’absolument personne à Bordeaux ne pouvait savoir, à l’époque[28].

 Depuis le procès deux livres sont parus : Affaire Papon, la contre-enquête de Hubert de Beaufort, et le livre de Maurice Papon lui-même La vérité n’intéressait personne. Entretien avec Michel Bergès sur un procès contre la mémoire.

 Et puis la défense n’était pas complètement libre de ses mouvements ni de ses arguments… (Mais Wilhelm fronce les sourcils. Ce serait trop long)

D’ailleurs, si je suis revenu sur l’affaire Papon, ce n’était pas pour régler cette question aujourd’hui, mais simplement pour affirmer la solidarité de la Vieille Taupe avec Maurice Papon ?!?!?!

 Justement parce que la Vieille Taupe n’a rigoureusement rien à voir, ni avec ce serviteur de l’État, ni avec ce gaulliste, ni avec cet ancien préfet de Constantine, ni avec ce préfet de Police de Paris lors de la manifestation du 17 octobre 1961. Mais pour affirmer un principe.

Papon est innocent du crime de génocide en 1943. Ce qu’on lui reproche à Paris 18 ans plus tard n’a rigoureusement rien à y voir. Les Arabes qui, à l’époque du procès Papon, se sont laissés manipuler par le lobby, sont des cornichons. Il se trouve que j’étais, le 17 octobre 1961, l’un des très rares français de souche à avoir participé à la manifestation contre le couvre-feu imposé à tous les maghrébins, organisée par le FLN ! Et que j’ai beaucoup de chose à en dire.

Et aussi sur ce couvre-feu, complètement inutile du point de vue policier, et peut-être uniquement décidé pour permettre à l’appareil du FLN, avec lequel on avait décidé de négocier, de reprendre le contrôle politique de la masse des travailleurs immigrés, pour qui ce couvre feu était invivable ![29]. Car, à l’époque, il y avait des tensions très fortes, à l’intérieur de la Fédération de France du FLN. Et des Arabes proches de Socialisme ou Barbarie, (par l’intermédiaire de Laborde, alias Lyotard) furent assassinés, pas par Papon, mais par le FLN (n’y en aurait-il eu qu’un que ce serait un de trop).

Pour en revenir à la manifestation du 17 octobre 1961, à mon avis, le préfet de Police Maurice Papon, a fait, face à une manifestation de masse encadrée par une organisation insurrectionnelle terroriste (vous voulez un dessin) comme le fait un serviteur de l’État en général, en ces circonstances-là ! Et ne diffère en rien de ce que ferait l’actuel préfet algérien de Constantine, ou d’Alger.

La plupart de ceux qui nous bassinent encore avec « la torture » n’ont pas donné beaucoup d’indications qu’ils vaudraient dans ce domaine beaucoup mieux que la Police et l’Armée Française.

Suis-je suffisamment clair ?

Ce qui est certain, c’est que lors de la manif organisée par les professionnels de l’antiracisme le 17 octobre, à l’époque du procès Papon, j’y ai rencontré beaucoup de Juifs, dont beaucoup de ma génération, et même deux bons copains de Science-Po. Mais il n’y en avait aucun le

17 octobre 1961

 

Un vieux post-it, sur mon bureau :

Mercredi 31, fRANCE inter, 6 h 45. « …milliardaires russes résidants à Londres » !

Je n’ai pas noté le mois. D’après le calendrier, pour trouver un mercredi 31, il faut remonter à octobre 2007 ! Le temps passe.

Il était question d’opérations financières pas très catholiques ! Mais il ne faut pas alimenter « l’antisémitisme ». Très bien. La Vieille Taupe en est bien d’accord.

La VT pense aussi qu’il ne faudrait pas non plus augmenter la haine contre les milliardaires et contre les Russes.

 Comment faire ?

 

L’anarchiste

 est celui qui aime

 tellement l’ordre

 qu’il n’en admet

 aucune parodie.

 Antonin Artaud

 

 

 

http://www.voltairenet.org/fr (Lien hypertexte.)

Réseau de presse non-alignée

Flagrants délits

En bref, une image révélatrice, un fait marquant ou une déclaration décalée.

 

Noam Chomsky révise sa position sur les attentats du 11 septembre

 

Noam Chomsky, qui avait jusqu’à présent critiqué toute forme de contestation de la version bushienne des attentats du 11 septembre 2001 en les qualifiant de « thèses conspirationnistes », est aujourd’hui gagné lui aussi par le doute.

Figure emblèmatique du combat anti-impérialiste, Noam Chomsky s’est associé à la démarche des « veuves du 11 septembre » pour la déclassification immédiate de documents antérieurs aux attentats et de parties censurées de rapports officiels.

Dans l’état actuel de sa réflexion, Noam Chomsky estime désormais que la contestation de la version bushienne est légitime, sans pour autant adhérer à une autre interprétation des événements.

 

 

La Vieille Taupe ne pense pas que ce soit la lecture de son bulletin n°22 au sujet du 9/11 qui soit à l’origine de l’évolution sur ce point de Noam Chomsky. Mais cette bonne nouvelle revêt une importance considérable, en ce qu’elle révèle que l’Esprit travaille… Et lorsqu’il n’est pas entravé par la défense d’intérêts séparés du mouvement réel de l’histoire, il mène aux mêmes conclusions…

La communication entre Noam Chomsky et la Vieille Taupe est donc rétablie par la nature des choses. La situation mûrit…

 

 

 

Tout ce passage a été repiqué, sur Internet, sur le site du Réseau Voltaire, dont nous donnons l’adresse ci-contre, et ci-dessous, en lien hypertexte pour ceux qui recevront la version électronique.

Nous ne saurions trop conseiller à tous nos amis de consulter ce site, et pour commencer l’article suivant de Thierry Meyssan :

 

La rupture

Nicolas Sarkozy, la France et Israël

par Thierry Meyssan | 17 février 2008 |

Nicolas Sarkozy a présenté aux responsables et aux invités du CRIF la nouvelle politique israélienne de la France. L’année 2008, qui est celle du 60 ème anniversaire de la création unilatérale de l’État d’Israël, sera aussi celle d’un rapprochement spectaculaire entre Paris et Tel-Aviv en complète opposition avec la politique traditionnelle de la Ve République, observe Thierry Meyssan. L’importance du propos a échappé aux éditorialistes français, mais pas aux chancelleries étrangères qui s’interrogent sur les fondements idéologiques et les conséquences d’un tel bouleversement.

 

Cet article, trop long pour que nous le reproduisions, analyse bien la situation. L’annonce importante faite par Nicolas au dîner du CRIF n’était pas celle que tous les médiats ont retenue, mais bien cet alignement complet de la France sur Israël dans une perspective de guerre ! L’initiative mémorielle n’était qu’un leurre, destiné à détourner l’attention, les commentaires, et les débats, des problèmes et des menaces de l’actualité qui pourraient provoquer une opposition effective, vers les débats incompréhensibles que maîtrisent les prêtres de la religion shoahtique. La mémoire de la Shoah sert le Nouvel Ordre Mondial et le bellicisme israélien.

C’était d’ailleurs le thème du tract fondamental et programmatique de la Vieille Taupe : Intifada sans frontière ! Contre la guerre impérialiste américaine et le bellicisme sioniste.

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En janvier 2007 est paru ce numéro spécial Chomsky des Cahiers de l’Herne.

Ce cahier a été dirigé par Jean Bricmont et Julie Franck. Plusieurs amis de la VT m’en avaient parlé très élogieusement… Il est encore mieux !

Une partie importante est consacrée à l’intervention de Chomsky en faveur d’une défense énergique de la liberté de recherche et d’expression de Faurisson. Le dossier est exhaustif. Il comporte notamment la première traduction en français d’un article de Chomsky paru dans The Nation (28 février 1981), intitulé « Il a le droit de le dire » (p.284) où Chomsky développe sa position à l’encontre des calomnies et des interprétations.

Jean Bricmont introduit cette section IV, consacrée à « La liberté d’expression » par un article qui présente bien les enjeux : « Chomsky, Faurisson et Vidal-Naquet ». Bien que très médiatisé par ailleurs, le point de vue de Vidal-Naquet est donné, grâce à la publication de son article « De Faurisson et de Chomsky » (1981) et d’un P.S. de 1987. Cela a l’avantage de permettre immédiatement une confrontation et une vérification des arguments et des allégations de chacun.

Chomsky et Bricmont confirment ce que j’avais dit dans mon livre, Droit et Histoire :

« Revenons à l'avis de Chomsky. Il est daté du 11 octobre 1980. Dans une lettre écrite le 6 décembre 1980, postée le 9 et arrivée le 16 décembre 1980, Chomsky m'écrivait :

J'ai reçu des tas de lettres de France me demandant de retirer la chose que je vous ai envoyée sur les libertés civiles et sur Faurisson. Le ton général de ce que les gens m'écrivent indique que le niveau général d'hystérie est tellement élevé que personne ne fera en tout cas attention aux faits, et que tout l'effort anti-impérialiste sera miné par une campagne visant à m'associer au néo-nazisme. C'est avec réticence que je tends finalement à me trouver d'accord. J'ignore quelle est la situation à l'heure actuelle. Si la publication n'est pas encore en cours, je suggère fermement que vous ne la mettiez pas dans un livre de Faurisson [ … ] mais soit que vous laissiez tomber ce texte, soit que vous le publiiez séparément ailleurs. Je suis désolé, il est peut-être déjà trop tard.

Nous téléphonions (Thion et Guillaume) immédiatement à Chomsky qui, entre-temps, le 12 décembre, avait reçu des exemplaires du livre ! Sa réaction immédiate était claire : il maintenait sa préface et nous demandait de considérer sa lettre comme nulle et non avenue.

Ainsi, au plus chaud de l'affaire, alors qu'aucun intellectuel français n'avait pris position, Chomsky, qui pouvait raisonnablement craindre de voir toute son oeuvre politique anéantie en un instant, n'avait pas même retiré son texte, comme il en avait le droit, mais nous avait « suggéré fermement » de le faire, pour nous faire comprendre par une litote que ses raisons étaient sérieuses et réfléchies, puis avait renoncé à cette ultime prudence à l'instant où il avait reçu le livre.

Faut-il rappeler que, de toute façon, Chomsky maintenait la lettre de son texte, qui était une véritable planche de salut dans l'ambiance de l'époque. Il avait déjà fait énormément pour défendre en pratique les droits de Faurisson et pour écarter la répression, y compris en s'engageant personnellement par de nombreuses lettres privées auprès de ses connaissances parisiennes […]

Revenons à ce mois de décembre 1980. Les choses étaient donc parfaitement claires entre Chomsky et la Vieille Taupe. Mais, le jeudi 18 décembre, au cours de l'émission d’Anne Sinclair, « L'Invité du jeudi », Jean-Pierre Faye, invité surprise, faisant état de « sa longue amitié avec Noam », citait une phrase tronquée et hors contexte d'une lettre personnelle de Chomsky, annonçait que Chomsky retirait son texte, et réclamait la saisie du livre de Faurisson, qu'il tenait pour assurée puisqu’il épiloguait sur la rareté bibliophilique que deviendraient les quelques exemplaires existants ! »

Le 18 décembre à 23 heures, après accord téléphonique de Chomsky, Thion communiquait à l'A.F.-P. et à tous les journaux nationaux le texte d’un communiqué, qui démentait totalement cette version des faits. Toute la presse du 19 annonçait la « volte-face » de Chomsky et répercutait la version de Jean-Pierre Faye. (Ce fayot faillit, et la belle Anne aussi) en sachant qu’elle était fausse.

 

Conclusion : Mettre un T aux médiats !

C’est un Führerbefehl

Abbé Pierre

Gare aux dits, aux non-dits et aux contredits

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De ton nouveau livre il m’est impossible de parler avec tous les soins que réclament non seulement son sujet fondamental, mais aussi l’étonnante et éclatante érudition, scrupuleuse, sur laquelle chaque propos se fonde, comme j’ai pu le constater en le parcourant.

Autour de moi quelques personnes dont les exigences et la compétence sont grandes et qui l’ont entièrement lu me disaient l’importance de ce qu’elles en ont reçu.

Il faut tout faire, et je m’y emploie, pour que bientôt des historiens vrais, de la même passion du vrai qui est la tienne, s’attachent à en débattre avec toi.

Les insultes contre toi que j’ai pu connaître (jusque dans un quotidien que j’estime le plus pour son habituelle objectivité), qui t’ont accablé de toutes parts sont déshonorantes pour ceux qui, comme à la légèreté, t’en accablent.

Lettre à Roger Garaudy, extrait.

(15 avril 1996)

Ce n’est pas sans quelque douloureux tremblement et grande humilité que j’évoquerai l’autre de mes convictions relative à la portion juive de l’univers humain.  Tout a commencé, pour moi, dans le choc horrible qui m’a saisi lorsqu’après des années d’études théologiques, reprenant pour mon compte un peu d’études bibliques, j’ai découvert le livre de Josué. Déjà un trouble très grave m’avait saisi en voyant, peu avant, Moïse apportant des Tables de la loi qui enfin disaient : « Tu ne tueras pas », voyant le Veau d’or, ordonner le massacre de 3.000 gens de son peuple.

Mais avec Josué je découvrais (certes contée des siècles après l’événement), comment se réalisa une véritable “Shoah” sur toute vie existant sur la “Terre promise”.

A crié en moi : «Si je te promets ma voiture, et si toi, dans la nuit, tu viens tuer le gardien, forcer les portes et t’emparer de la voiture promise, que peut-il rester de la “Promesse”?»  La violence ne détruit-elle pas tout fondement de la Promesse ?

Lettre à Roger Garaudy, extrait.

(15 avril 1996)

« Pour moi, au monastère, j’ai pu au calme lire et annoter le livre incriminé. Je n’y ai rien trouvé de blâmable »

Lettre à Roger Garaudy, extrait.

 (16 juin 1996)

 

Nous avons souligné en gras, ci-contre, trois mots importants, sur lesquels ont beaucoup glosé certains commentateurs médiatiques pour affirmer que les positions « délirantes » de l’abbé tenaient à une amitié ancienne avec Garaudy, et à rien d’autre.

Ces trois mots auraient aussi bien pu s’analyser comme une précaution de langage, pour ne pas trop heurter de front les consciences des croyants caméralisés, ou préparer une « défense élastique ».

Ils se trouvent totalement dépassés par la citation, ci-dessus en gras, qui elle n’a pas du tout été médiatisée, ni commentée. Pourquoi ?

S’en étaient suivis des échanges confus, d’énormes pressions sur l’abbé, venues de toutes parts, son exclusion de la LICRA, des tentatives de dénaturer sa pensée, dans lesquelles s’est distingué Bernard Kouchner, actuel ministre des Affaires étrangères mises au service du bellicisme sioniste…

Des révisionnistes éminents ont déploré, à l’époque, que l’abbé n’ait pas clairement dit « Les chambres à gaz n’ont pas existé ». L’aurait-il dit que cela n’aurait rien changé… sinon augmenter l’hystérie déjà formidable ! Cela n’aurait fait qu’accréditer l’existence d’un antisémitisme puissant et menaçant, tapi jusque dans l’Église progressiste et conciliaire. Le rapport des forces étant ce qu’il était,  cela n’aurait fait qu’accélérer la proclamation ecclésiale et dogmatique de l’ineffable chambre. Cela n’aurait servi à RIEN. Ou plutôt cela aurait permis aux ennemis de la liberté de serrer un peu plus les boulons de leur système.

L’abbé a fait ce qu’il a pu dans la situation où il était, compte tenu de ce qu’il était…

Les repentirs, demandes de pardon, protestations d’amitiés, dénégations, surenchères antifascistes, dont Faurisson a tenu la chronique courroucée, seront amusantes à lire, après la victoire

Mais l’abbé Pierre a préparé l’avenir. Il a prouvé qu’on peut être antifasciste, soucieux du sort des Juifs, et se poser des questions.

Rendez-vous sur sa tombe, à Esteville !

 

LA VIEILLE TAUPE Bulletin n°22, page 22, je m’y insurge, respectueusement, contre un reproche de Wilhelm Stein, de pouvoir avoir été parfois trop sibyllin et même fumeux. Je fais valoir, pour ma défense, que j’ai à mon actif des textes fort clairs.

 J’ajoute par exemple : la page 16, ou la page 20 du présent bulletin, qui, parmi d’autres, peuvent constituer des tracts à distribuer immédiatement dans la rue, n’est-ce pas ?.

Mais à la fin du même bulletin, page 23, W.S. me reproche de n’avoir pas inclus le « code de décryptage » des n°21 et 22. C’est bien la preuve que ces bulletins contenaient des éléments en partie incompréhensibles. Ils n’étaient pas non plus destinés à être distribués dans la rue !

Ces bulletins ont la particularité d’être lus par très peu de monde, mais d’être lus attentivement par certains de nos ennemis. Tout n’est donc pas destiné à être compris en même temps par tout le monde. Certaines allusions ne sont destinées qu’à nos « ennemis ». Pour leur faire comprendre que nous ne leur voulons pas de mal et qu’ils ont intérêt à se mettre sous la protection de la Vieille Taupe ! pendant qu’il en est encore temps. Et de profiter ainsi de l’amnistie générale et absolue du 15 août 2007, décidée par nos sages (n°21, p.55).

Certains passages étaient destinés à resserrer les boulons sur des points d’orientation décisifs. Ils ont été compris par tous ceux à qui ils étaient destinés. Et la VT a reçu un certain nombre des contributions volontaires qui lui étaient nécessaires pour survivre, et quelques nouvelles adhésions en ont résulté.

De toute façon, thèse n°1, la dernière bataille est engagée. Ce qui compte ce n’est plus simplement de publier des textes intéressants et de trouver le minimum d’abonnés nécessaires pour que cela soit financièrement réalisable. Ce qui compte c’est de créer des liens fonctionnels pour l’action sous toutes ses formes. La VT recrute ses Sonderkommando. Toutes les explications de toutes les obscurités contenues dans tous les textes de la VT seront fournies aux Sonderkommando dans le cours de leur activité.

Tous les textes de la VT sont programmatiques et engagent la VT, tant qu’ils n’ont pas fait l’objet d’une critique et d’un abandon motivé publiquement. Comme le temps presse bornons nous à quelques explications.

N°21, page 64 . Rapport d’incident. Un coquille regrettable rend le rapport partiellement incompréhensible. Ce n’est pas note 78, mais note 82 qu’il fallait lire. Pourquoi, ai-je ainsi tapé fautivement 78 au lieu de 82 ? Pour le savoir, téléphonez-moi !

Pourquoi la note 82 : « 82Et Le Monde. » s’est-elle subitement écrite en rouge et décalée à droite de 0,5 cm ? Mystère. Pourquoi la bulle inexplicable… Pourquoi toutes les difficultés successives que je n’ai pas toutes décrites ? Tout est bien loin d’être compréhensible, mais semble pouvoir commencer à s’expliquer par des fonctionnalités du logiciel Word, que je ne maîtrisais pas du tout, et par l’histoire de l’ordinateur que j’utilise. Il n’y avait pas d’attaque informatique ou de virus extérieur en cause. L’impossibilité de joindre mes Sonderkommando à ce moment-là n’était qu’une coïncidence (qui reste troublante). Et donc pas de perquisition en vue.

Ce n’est pas parce que mes craintes n’ont pas été avérées cette fois-ci, qu’elles étaient « délirantes ». Je voudrais bien vous y voir après sept perquisitions, et que tant de fois des espoirs et des plans de la VT se soient trouvés anéantis au dernier moment par un grain de sable (et alors que des informations sérieuses et la situation générale laissaient craindre une offensive adverse en cours…).

J’avais des raisons de penser que ce n°21 jouerait un rôle stratégique et il n’était pas déraisonnable de penser qu’on voulût m’empêcher de jouer cette carte décisive dans mon jeu. Et en profiter pour se débarrasser une bonne fois pour toute de la Vieille Taupe.

J’ai donc, dans ces circonstances, échafaudé une parade à une menace qui n’existait pas cette fois-ci.

Les dispositions que j’ai prises étaient les bonnes, et se sont révélées utiles. Elles n’ont nuit à personne. Et puis tout cela constituera une parabole de la mission qu’il faut accomplir, quoi qu’il arrive ! Et la mission c’était (et c’est encore) diffuser le testament politique de Raymond Barre !

Reste inexpliquée la présence insolite de celui que j’ai pris, peut-être à tort, pour un policier en repérage. Passons ! Un débriefing complet de la situation n’est pas nécessaire[30]. Mais relisez tout ce passage dans le n°21, vous devinerez bien que certaines infos qui viennent comme un cheveu sur la soupe sont codées… ou destinées à ouvrir un lien futur… ou plusieurs ! comme la note 84 !

« Fréville a écrit ce livre ». Vous avez compris ce que cela venait faire là ? Alors pourquoi n’avez-vous pas téléphoné pour le demander ? Parce que vous aviez peur que je n’en profite pour vous transmettre la consigne de Raymond Barre ?!

Seuls très peu des lecteurs du n°21 pouvaient entrevoir la promesse que dissimulait cette note.

Fils du peuple, de Maurice Thorez, a connu de multiples éditions, publiées par les Éditions Sociales. Page 35 de l’édition de 1949, par exemple, notre héro mythologique décrit un paysage de champ de bataille, durant la première guerre mondiale :

« des ferrailles rongées de rouille, larges entonnoirs aux escarpements crayeux, ravinés, labyrinthes de tranchées, vallonnement infranchissables, coupés de lianes de fer, de fossés, de broussailles et de claies… Visions d’épouvante ! »

Chacun appréciera le lyrisme prolétarien du style. Le même passage, dans l’édition originale de 1937, aux Éditions Sociales Internationales, se présentait comme suit :

« des ferrailles rongées et verdies, informes lacis, larges entonnoirs aux escarpements crayeux, ravinés, immenses tranchées creusées en labyrinthes, infranchissables vallonnements, ravagés, embroussaillés, coupés de lianes de fer, de fossés et de claies … Visions d'épouvante ! »

On comprendra les motifs de cette modification si l’on s’avise que les premières lettres de la suite des mots, en gras ci-dessus, formaient le texte de… la note 84 : « Fréville à écrit ce livre ».

En fait, Fréville était le chroniqueur littéraire de L’Humanité, et le nègre de Thorez, mais il avait sous-traité ce travail à un troisième larron, qui avait subrepticement introduit cet acrostiche vengeur !

Toute l’affaire avait été révélée dans la revue du B.E.I.P.I. : Est & Ouest.

Cette technique est l’une des techniques du Ketmann. Bien anodine dans ce cas-là. Mais elle dénote pourtant que des signes de la résistance et de la contestation vont se nicher, même là où on ne l’attendait pas, et jusque dans cette Bible du « Parti » de la classe ouvrière aliénée, la vie d’un Saint de l’Église stalinienne !

« Bien travaillé Vieille Taupe ! »

Cette note annonçait donc que la Vieille Taupe pourrait bien avoir à révéler, un jour ou l’autre, que des auteurs, confrontés à l’impossibilité totale de dire qu’ils ne croyaient pas[31] en la réalité matérielle des chambres magiques, avaient procédé de la même manière que le nègre de Fréville ! et que le cas de Georges Perec était donc loin d’être unique.

Le révisionnisme se trouve planqué, même là où on l’attend le moins.

Mais justement, patience… patience…

Quand on révèle, trop tôt et sans précautions, une vérité indésirée, au lieu de faire avancer la vérité, cela n’aboutit qu’à renforcer les objections, et à favoriser la coalition de ceux que cette vérité dérange.

Autrement dit, la vérité, à l’aide de laquelle certains ont cru « gagner », n’a, dans les faits vérifiables, abouti qu’à assurer le malheur de ceux qui la portait. Et à ce que soit construite autour de l’erreur une formidable muraille d’idéologie, de propagande et de lois, pour la protéger.

En clair et brutalement, l’effort révisionniste n’a abouti jusqu’ici qu’à engraisser les propagandistes antirévisionnistes, même les moins talentueux, et il est dans une large mesure, responsable du formidable déchaînement de la propagande adverse, donc du bombardement shoatique permanent sous lequel survit la population, et de l’endoctrinement sans faye[32] des jeunes générations.

En clair et encore plus brutalement, la stratégie faurissonienne n’a pas détruit le mythe des chambres à gaz, elle a aidé tous ceux qui avaient besoin de ce mythe, à l’universaliser et à en faire un dogme ![33].

D’où découle la stratégie alternative de la Vieille Taupe, qui se trouve précisément (oui !) exposée en filigrane (oui !) dans tous ses faits et gestes, mais plus particulièrement dans ses écrits, et plus particulièrement encore dans ses bulletins confidentiels, à partir du n°18 (chaï en hébreu). En particulier dans les énoncés qui paraissent controuvés ou contradictoires ! Relisez bien.

Autre exemple. Croyez-vous qu’en martelant que Georges Perec, qui continuait à se sentir juif et a être solidaire des victimes de la shoah, à juste titre, avait fini par comprendre que les chambres à gaz n’étaient qu’un mythe identitaire, la VT aurait obtenu autre chose qu’un blocage ?

Enfin la « révélation » que Guy Debord avait été « révisionniste », faite inconsidérément, n’aurait provoqué qu’une levée de bouclier des Debordistes[34] enragés, à un moment où la Vieille Taupe n’avait vraiment pas besoin de ça.

Cela n’aurait servi qu’à persuader ceux qui avaient besoin de s’en persuader, que W racontait n’importe quoi, et avait une tendance (délirante ?) à mettre dans la bouche d’autres personnes (comme Debord) des propos révisionnistes imaginaires.

En fait cette révélation n’en était pas une puisque la révélation (moins l’affirmation) en avait été faite dans le n°5 des Annales d’histoire révisionniste dont la couleur avait été choisie pour qu’il devienne le petit livre rouge de la révolution à venir. Une piqûre de rappel avait été effectuée avec le n°1 de la revue « LA VIEILLE TAUPE », distribuée dans les kiosques par les NMPP.

Non ! La véritable révélation, c’était qu’une communication avait pu se maintenir entre Guy Debord et Wilhelm Stein, et que Guy Debord avait approuvé le n°5[35], et que si c’était bien mon idée d’avoir mis en tête, en éditorial, « La question Juive 1843 » de Karl, c’était son idée à lui de repiquer en fac-simile le texte dans la typographie des Éditions Champ Libre, au lieu de le recomposer.

De même cela avait été sa décision, en 1981, d’introduire en tête de la réédition des Œuvres Philosophiques, page 1, un texte écrit par lui, où il introduirait, entre d’autres idées qui nous étaient communes, cette idée d’une relation, qui n’est pas évidente, entre la vérité historique et le mouvement prolétarien, et connoterait pour l’avenir cette édition..

 Car cette idée avait été exprimée et argumentée par Paul Rassinier dans sa Lettre au Dr. Eugen Kogon publiée par la Vieille Taupe, qu’il avait donc lue, et méditée.

Mais pourquoi Guy Debord a-t-il placé ce texte de lui en page 1 ? Pourquoi l’a-t-il fait signer J.-J. R. ? En quoi cette position en page 1, et cette signature, constituaient-elles des messages subliminaux intelligibles par ceux qui devaient les comprendre ?

Toujours est-il que si j’avais fait ces révélations plus massivement et plus brutalement, au lieu de les laisser mûrir et diffuser par ceux qui les comprendraient, au fur et à mesure qu’ils commenceraient à comprendre, et dans la mesure où ils comprendraient vraiment l’intérêt de ce qu’ils comprenaient, j’aurais abouti à un fiasco. D’autant plus que je ne sais même pas, à ce jour, si Alice  Becker-Ho était elle-même dans le secret du formidable Kriegspiel auquel s’était livré Guy Debord, ni même si elle avait identifié la teneur clairement révisionniste de certains fameux passages des Commentaires sur la société du spectacle. Mais maintenant l’idée fait son chemin…

Et du même coup se trouve élucidé ce qui s’était vraiment passé en cette soirée où le sculpteur Carloti était prétendument venu récupérer sa statue, à la Vieille Taupe, au 1 rue des Fossès-Jacques, accompagné de Debord, Vienet, et d’un troisième larron, confus dans ma mémoire, en présence d’Anne Vanderlove, qui elle aussi n’avait pas pu s’expliquer ma passivité. Cet incident avait été à l’origine de la rupture entre la VT et l’IS, consommée fin mai ou début juin 1967.

J’ai fini par comprendre le sens de ce qui s’était réellement passé ce jour-là. Seul René Vienet ou Michèle Bernstein, ou peut-être Alice, pourraient confirmer ou infirmer la certitude interne que j’ai d’avoir enfin complètement élucidé[36] un événement décisif de ma vie qui, m’avait toujours paru inexplicable et cependant nécessaire.

Mais je divague est le temps passeÅ

Voila sans doute des questions qui ne manquent pas d’intérêt. Mais ce qu’il importe dans l’immédiat, c’est de distribuer massivement le testament politique de Raymond Barre… Cela contribuera à rétablir la liberté d’expression, et je pourrai expliquer tout le reste dans des livres publiés chez d’autres éditeurs. Sinon vous ne le saurez jamais, car ce bulletin confidentiel n°23 est le dernier.

Un ami de la Vieille Taupe, qui m’envoie sa contribution volontaire (à distinguer de l’impôt révolutionnaire) écrit : Un extrait du « Nouveau Larousse illustré » édité entre 1897 et 1907 :

ketmân (kèt’– mot ar. signif. action de cacher) n. m. Non que les musulmans et surtout les Persans donnent à une restriction mentale qui leur permet d’accepter et de respecter tous les dogmes de la foi islamique, en gardant dans leur for intérieur les opinions les plus hétérodoxes.

Voilà une information tout à fait stupéfiante qui démontre qu’à cette époque, on pouvait trouver dans un dictionnaire français un mot d’origine arabe dont la connaissance dénotait une compréhension et une curiosité interculturelle plus réelle que tout le vomi médiatique de la société moderne, qui se dit multiculturelle parce qu’en fait de culture, elle n’en a aucune.

On notera aussi, en passant, que la théorisation et l’usage de la restriction de pensée avaient été beaucoup reprochées aux Jésuites, et souvent incomprise.

Mais imaginer maintenant que, par impossible, notre société occidentale, laxiste et libérale, ne devienne absolument totalitaire ! au moins en ce qui concerne la nécessaire protection des Juifs d’un génocide qui les menacerait.

Dans ce cas, cette page du Larousse d’avant la shoah, diffusée en tract, dans la rue, sans risques, pendant que d’autre font leur devoir, ailleurs, par d’autres moyens, serait un acte formidablement libérateur du seul fait qu’il montrerait… (Capito ?) et qu’il donnerait un poids spécifique aux activités confidentielles d’un animal généralement discret par nature, en direction de destinataires sélectionnés… (Capito ?).

Et ce petit animal deviendrait beaucoup plus efficace s’il avait le temps de se consacrer à des tâches spécifiques, si d’autres le soulageaient de la tâche de distribuer les petit dépliants Raymond Barre, dont une quatrième édition corrigée[37] est en cours.

On pourrait tout aussi bien distribuer dans la rue, en toute simplicité, de la pub pour N°5 de Chanel, avec ou sans un petit 18, ou une petite taupe dans un rond, qui lit un livre, peut-être pas catholique. Tout dépendra du degré de totalitarisme auquel nous serons parvenus. Comme cela personne n’y comprendra rien… Sauf ceux qui comprendront et qui deviendront de plus en plus nombreux, par l’opération du Saint-Esprit ! N’est ce pas.

Et tout simplement parce que les faits parleront de plus en plus d’eux-mêmes !

Mauvaise nouvelle. Je ne parle pas des nouvelles qui arrivent quotidiennement de la répression internationale du révisionnisme. C’est évidemment regrettable, et terrifiant… C’est justement à cela que ça sert ! C’est pourquoi j’en parle peu.

Hélas, en particuliers pour ceux qui subissent cette répression personnellement, c’est une nécessité ! Qui annonce l’effondrement du mythe, car une vérité qui a besoin d’infliger la prison pour s’imposer est morte en tant que vérité.

Le signe que tout est foutu pour le camp d’en face c’est qu’une analyse de ses comportements fait apparaître qu’il est divisé sur une question cruciale. Il lui faut à la fois augmenter le spectacle de la répression pour dissuader toute nouvelle vocation révisionniste, et cacher cette répression pour ne pas heurter les bonnes consciences et alerter le peu de gens qui réfléchissent encore (sur ce sujet).

La nature de la folie qui affecterait les révisionnistes va devenir de plus en plus difficile à définir, à expliquer. Les causes de sa contagion risquent de demeurer opaques.

Eux aussi ont à résoudre la quadrature d’un cercle très vicieux !

Non, la mauvaise nouvelle, c’est qu’avec la meilleure volonté du monde, je ne vois pas comment je parviendrais à rédiger en temps voulu ce qui devait être le cœur du cœur du n°21, puis de ce n°23, et devait anéantir jusqu’à la racine le fond de commerce licrasseux, au point de les dissuader de porter plainte contre la Vieille Taupe !

C’était pourtant l’élaboration de ce paratonnerre qui devait redonner le moral aux troupes engagées sur le terrain, épuisées d’avoir à se battre alors que « l’ennemi » contrôle le ciel.

Mais ça n’a plus l’air de préoccuper Wilhelm Stein. Tant de bonnes nouvelles parviennent par ailleurs qu’il est devenu tout joyeux et préfère que je boucle à temps pour pouvoir utiliser ce n°23 en vue de la Sonderaktion bordelaise du 6 mars ! Il pense même que j’en aurais assez dit dans les cinq (5) numéros[38], pour que tout le monde ( ?) comprenne que le n°5 des A.H.R. suffisait déjà ! Plusieurs des judéothérapies dont il s’occupe personnellement lui semblent évoluer rapidement dans le bon sens. Au point qu’il est persuadé que même la LICRA devrait probablement avoir commencé à comprendre !

— « Mais non, Guillaume, je ne suis pas fou ! c’est vous qui l’êtes ! Plus la LICRA commencera à comprendre, plus la LICRA sera agressive à votre égard, je crois seulement qu’elle a commencé à comprendre qu’elle n’avait peut-être pas intérêt à s’en prendre à vous, bille en tête en tout cas. Elle y réfléchira à deux fois avant de vous faire un procès, à vous. Ce qui donne un petit peu de temps. Il suffit que le texte soit prêt, si la LICRA bouge, à être envoyé à un certain nombre d’avocats, et même à un nombre certain, pour leur demander s’ils acceptent de vous défendre sur ces bases-là, qui sont légèrement différentes des bases sur lesquelles Faurisson demandait (exigeait) à être défendu.

– « Souvenez-vous Guillaume, c’est la tactique que vous aviez adoptée en décembre 94. La situation était désespérée et votre isolement total, puisque, après avoir coupé les ponts avec tous ceux qui prétendaient vous imposer de couper les ponts avec Faurisson, c’est-à-dire avec à peu près tout le monde, à l’exception de quelques Maréchaux et Maréchales de la Vieille Taupe, vous aviez dû couper les ponts avec Faurisson ! Mais en maintenant une solidarité totale avec lui.

 Vous aviez envoyé votre texte A-t-on lu Pressac à quelques centaines d’avocats, en leur demandant s’ils accepteraient de vous défendre, et à quelles conditions. Cette initiative avait contribué à modifier le regard de beaucoup sur le révisionnisme. Elle vous avait valu quelques centaines de réponses fort instructives, que vous possédez toujours, n’est-ce pas ? Dont celle d’une haute personnalité qui avait transmis votre texte à Dieu, (alias tonton, le mythe errant) avant d’être contraint lui-même de renoncer à l’exercice de la profession d’avocat, du fait des nouvelles fonctions auxquelles il était appelé.

Maître Balan, cet avocat sioniste militant, qui vous avait été désigné par le Conseil de l’Ordre, peut-être perfidement, et qui vous avait parfaitement bien défendu dans l’affaire des affichettes, vous vous souvenez ? Il doit avoir une petite idée sur la personnalité en question. Vous descendiez les marches du Palais en compagnie, donc, de votre avocat, lorsque cette personnalité les montait. Dès qu’elle vous eut identifié, cette personnalité  vous a salué, à 8/10 mètres, avec une déférence appuyée, à la fois discrète et ostentatoire, qui n’a pas échappé à Maître Balan. Il n’y a donc eu que trois témoins !

Bien sûr cette personnalité n’eut peut-être pas été aussi héroïque si elle avait soupçonné que l’avocat en robe qui vous accompagnait était un Juif sioniste militant. Vous êtes troublant ! »

– « N’importe, ce beau geste avait suffi à m’entretenir le moral à l’époque. Il n’y en eut pas beaucoup. Cette personnalité sera exonérée à vie de l’impôt révolutionnaire. Mais une contribution volontaire de sa part serait néanmoins appréciée. »

– « Revenons à cette opération “avocats “ qui avait si bien marché. C’était une Sonderaktion avant la lettre. On pourrait la renouveler, et l’étendre au delà des avocats. Au fait, la dernière initiative de notre Président, de demander au président de la Cour de cassation un truc pour tourner la loi et la constitution, devrait rendre quelques juristes plus attentifs à votre texte Un coup d’État judiciaire.

En attendant le prochain !

Le prochain texte, ou le prochain coup d’État ?

« La persécution donne ainsi naissance à une technique particulière d’écriture et par conséquent à un type particulier de littérature, dans lequel la vérité sur toutes les questions cruciales est présentée exclusivement entre les lignes. Cette littérature s’adresse, non pas à tous les lecteurs, mais seulement au lecteur intelligent et digne de foi. Elle a tous les avantages de la communication privée sans avoir son plus grand désavantage – n’atteindre que les relations de l’écrivain. Elle a tous les avantages de la communication publique sans avoir son plus grand désavantage – la peine capitale pour son auteur. Mais comment un homme peut-il accomplir ce miracle de parler, dans une publication, à une minorité de ses lecteurs tout en demeurant silencieux pour leur majorité ? On peut expliquer ce qui rend possible cette littérature par l’axiome suivant : les hommes irréfléchis sont des lecteurs inattentifs, et seuls les hommes réfléchis sont des lecteurs attentifs. C’est pourquoi il suffit pour un auteur qui ne veut s’adresser qu’à des hommes réfléchis d’écrire d’une manière telle que seul un lecteur très attentif pourra déceler la signification de son livre. Mais, objectera-t-on, il peut y avoir des hommes intelligents, lecteurs attentifs, auxquels on ne peut se fier, et qui, après avoir découvert le vrai caractère de l’auteur, le dénonceront aux autorités. De fait cette littérature serait impossible si l’adage socratique selon lequel la vertu est connaissance, et selon lequel par conséquent des hommes réfléchis sont en tant que tels dignes de foi et dépourvus de méchanceté, était complètement faux. »

Ce n’est pas de moi. P.G.

 

Et ça non plus :

« Dans un nombre considérable de pays, qui avaient joui pendant environ une centaine d’années d’une liberté de discussion publique pratiquement totale, cette liberté est aujourd’hui supprimée et remplacée par l’obligation de conformer les discours aux opinions que le gouvernement croit utiles ou qu’il soutient le plus sérieusement du monde. Il se peut qu’il vaille la peine d’examiner brièvement les effets de cette contrainte ou de cette persécution sur les pensée aussi bien que sur les actions.

Une grande partie de la population, probablement la grande majorité de la nouvelle génération[39] accepte comme vraies les opinions soutenues par le gouvernement, sinon immédiatement, du moins après quelques temps. Comment ces gens ont-ils été convaincus ? Et en quoi le facteur temps entre-t-il en ligne de compte ? Ce n’est pas la contrainte qui les a convaincus, car la contrainte n’engendre pas la conviction. Tout au plus lui ouvre-t-elle la voie, en réduisant toute contradiction au silence. Ce que l’on appelle liberté de pensée revient dans un grand nombre de cas – et se réduit même en pratique – à la possibilité de choisir entre deux ou plusieurs opinions différentes, exposées par la petite minorité d’orateurs ou d’écrivains reconnu publiquement[40]. Si on rend ce choix impossible, la seule espèce d’indépendance intellectuelle dont la plupart des gens soient capables est anéantie, et c’est la seule liberté de pensée importante en politique. Par conséquent, la persécution est la condition indispensable de la plus grande efficacité de ce que l’on peut appeler la logica equina.

Si vous avez trouvé d’où sont tirés ces deux passages, d’où découle tout le programme d’action de la Vieille Taupe, et une partie de ses méthodes de communication, et quel éditeur avait publié discrètement son programme depuis 2003, ou si vous voulez l’apprendre, mettez vous en rapport avec Wilhelm Stein.

 

« Rester fidèle à une bêtise

est une bêtise de plus. »

Wladimir Yankéléwitch

Wilhelm Stein n’existe pas. Ce fut d’abord un pseudonyme parfaitement transparent, utlisé ironiquement par Guillaume Pierre. Je précise, car on a encore le droit de ne pas connaître l’allemand, qu’en cette belle langue, Guillaume se dit Wilhelm, et Pierre, Stein, comme une pierre. Cette dénomination n’a jamais été utilisée pour me cacher.

 J’ai mis en exergue une citation de W. Yankéléwitch, parce que c’est à lui que je dois la décision tactique de germaniser pédagogiquement quelques éléments de mon expression. Je ne parle pas l’allemand. Mais j’avais été choqué lorsque, devant moi, au cabinet de philo de la Sorbonne, le susdit avait affecté d’être bouleversé et de ne pouvoir supporter d’entendre un mot d’allemand ! Puis j’ai mesuré ce que cette attitude avait de perfide et de calculé… ; surtout quand Edgar Morin m’a révélé, ainsi qu’à Serge Thion, quel avait été la vie et la « résistance » de Yankele contre les « polissons », dans le Sud-Ouest ; et Bela Elek, qu’il lui fournissait, en cachette ! toute la littérature philosophique allemande ! qu’il affectait d’ignorer !

De fil en aiguille, Wilhelm Stein, judéothérapeute est devenu le surmoi de P.G., la part juive qui n’est plus dupe, de sa personnalité, irréductiblement fidèle aux promesses de sa jeunesse. Toutes les promesses !

Mon honneur c’est ma fidélité !

Le lobby juif n’existe pas, et il punira sévèrement tous ceux qui oseront dire le contraire !

Que faire ?

Pour commencer, ne pas allez chercher midi à quatorze heure.

La Vieille Taupe avait annoncé le 27 janvier 2005 qu’elle cessait le combat révisionniste.

Ce n’était pas un hasard. Le 27 janvier 2005, 60° anniversaire de l’occupation par les troupes soviétiques du camp d’Auschwitz, évacué par les Allemands les jours précédents, avait été l’occasion d’un déchaînement hystérique de propagande tel qu’il était évident qu’aucun argument rationnel n’était plus susceptible de convaincre. Mieux, plus nous aurions raison, plus nous aurions tort d’avoir raison.

La proposition de Sarközy au CRIF relative aux élève de CM2 était clairement en gestation et inévitable dès l’époque ! Elle ne fait que confirmer ce qui avait déjà été dit ce jour-là, sur tous les médiats. On est sorti du raisonnable. Nicolas a donc été l’instrument de la nécessité, l’instrument de la VT, nolens, volens, puisqu’il a appliqué la méthode de traitement préconisée pour traiter les femmes féministes : « leur donner tout ce qu’elles demandent pour qu’elles découvrent que ce n’est pas cela qu’elles voulaient »

La lutte doit s’adapter au terrain et aux malades.

Dans le n°18, je faisais de la diffusion du livre La Judéomanie, qui avait guéri ma [prétendue] psychose bipolaire, un objectif stratégique de la VT.

La diffusion avait pris du retard parce que le distributeur du livre a été racheté par un autre distributeur au moment du lancement. L’intervention miraculeuse de Raymond Barre a relancé cette diffusion, et la VT va y participer par une nouvelle édition améliorée du carton.

J’avais demandé dans un premier temps à chacun de commander le livre chez un libraire, et non pas sur Internet. Mais la consigne a été très peu suivie. Comme si beaucoup d’amis de la VT n’avaient pas encore vraiment compris que la dernière bataille est engagée. C’est maintenant que ça se joue. La VT n’a besoin de collaborer qu’avec ceux qui comprennent au quart de tour, ou qui lui font suffisamment confiance pour obéir, en attendant.

Aujourd’hui, la consigne est différente.

Vous pouvez obtenir le livre en le commandant (20,00 Euros net) à la VT. Il vous sera envoyé, accompagné de documents qui lui donneront une valeur bibliophilique exceptionnelle et contiendront des révélations pour le moins surprenantes. Ces exemplaires sont réservés à ceux qui ont accompagné la VT jusqu’au bout. Ils seront accompagnés des marques de sa reconnaissance. Et ils vous permettront de recevoir les nouvelles instructions, puisque ce bulletin, dédié à la conversion de Monseigneur Vingt-trois au catholicisme, est le dernier. La VT se manifestera ensuite d’une manière qui dépendra de la situation.

L’objectif actuel de la VT est tout simplement de rattraper le temps perdu, et d’apporter la preuve qu’elle peut se passer des médiats, en attendant de s’en servir, et néanmoins assurer, par ses (presque) seules forces, une notoriété nationale au testament de Raymond Barre et au livre La Judéomanie.

Pour cela, n’allez pas chercher midi à quatorze heures. Diffusez vous-même, dans votre entourage, dans la rue, inventez ! innovez ! Mais n’attendez pas d’avoir inventé ou innové pour distribuer ! On peut réfléchir en distribuant !

Tout le reste en découlera de surcroît…

Ce carton s’adresse à tous les Français parce qu’il décrit la maladie dont la France est malade. Tous ceux qui l’auraient reçu avant le cirque médiatique déclanché par la déclaration du ministre algérien (vous vous souvenez ?) se seraient dit in petto que cette taupinette ne manquait pas de lucidité.

Au fait, cette déclaration du ministre algérien !

Il est tout à fait normal que la diplomatie française fasse des représentations à l’Algérie, et il eut été digne d’obtenir que ce ministre ne participe pas aux réceptions officielles, car Nicolas est le président de la France, élu par une nette majorité de Français, dans des élections libres. De même n’eut-il pas été correct d’évoquer officiellement les lobbies qui tiennent l’horrible Boutéflika. Ce qui relève de l’aliénation mentale pure et simple c’est la levée de boucliers, en France, des « intellectuels » et des médiats. Comme si ce ministre algérien avait dit une insanité. Il avait annoncé une évidence que Nicolas met lui-même soigneusement en scène, en se rendant au CRIF, non seulement pour proposer une soumission shoahtique de plus, à laquelle n’importe quel autre Président aurait dû se résoudre finalement, mais pour annoncer l’alignement diplomatique et militaire total de la France sur Israël et son bellicisme.

 

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Bon, d’accord, c’est Chard qui s’impatiente !

Il m’avait dit que je pouvais changer le texte à volonté, mais je n’ai pas le temps. L’imprimeur attend. Mais il a raison, le temps presse.

Et puis, Wilhelm Stein ne m’aide plus beaucoup. En ce qui concerne la Sonderaktion de Bordeaux, vous savez faire, m’a-t-il dit. « Je vous fais confiance ! ». Pour le moment il est plongé dans la lecture d’un curieux livre, qu’il vient de recevoir, et dont la dédicace l’a enchanté :

Le Monde contre soi, aux Éditions Blanche.

 – « C’est nous ça, Guillaume ! Le Monde est contre nous, et le monde entier aussi. D’ailleurs le vote à l’ONU a été unanime n’est-ce pas ?

Il m’a seulement laissé lire la présentation de l’auteur, sur le rabat du livre : Historien œuvrant pour la promotion de l’esprit critique, Paul-Éric Blanrue est spécialisé dans les mystifications passées et présentes. En 2006, il a publié : Le secret du Suaire – Autopsie d’une escroquerie (Pygmalion) et Les Malveillantes – Enquête sur le cas Jonathan Littel (Scali). Il collabore régulièrement à la revue Historia. Il partage sa vie entre Paris et Venise.

– « Dites-moi, Guillaume, Venise, c’est la ville des bals masqués, non ? » « Et Mythe errant s’y est rendu souvent à la fin de sa vie, non ? Et Debord aussi, non ? »

– « Ouaah ! Page 214, il s’est lamentablement planté ! Il annonce qu’Olivier est mort en 2006 ! Cela prouvera en tout cas qu’il n’est pas en relation avec vous, puisqu’il ne sait même pas que Robert pioche inutilement, mais que Mathieu est vivant (18

 

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– « Mais au fait, Guillaume, vous avez remarqué le sous-titre de l’autre livre de Blanrue ? Autopsie d’une escroquerie. C’est une terrible diffamation ça, contre l’Église et tous les chrétiens. C’est une incitation à la haine antichrétienne. Pour ceux qui ont conservé vivante la mémoire du génocide vendéen, des massacres de prêtres réfractaires, ou de l’Holocauste des âmes à la prison de Pitesti, c’est une incitation au Génocide. L’Église pourrait porter plainte, aux termes de la loi.»

– « Effectivement, mais l’Église, dans sa sagesse, n’a jamais proclamé en dogme l’authenticité du Saint –Suaire. C’est un objet qu’elle respecte et livre à la piété populaire, et à la réflexion et à la critique scientifique. L’état de la science et l’état des scientifiques n’est pas de la responsabilité de l’Église. On peut parfaitement être catholique, respectueux des dogmes de l’Église, et même évêque ou Pape, et partager votre thèse sur le Saint-Suaire. Même si des fanatiques égarés pourraient, en certaines circonstances, perdre la compréhension même de leur propre religion, et vouloir utiliser la contrainte en matière de croyance. Mais permettez-moi de vous dire, mon cher Wilhelm, que je vous soupçonne de partager la thèse de Blanrue sur le suaire. Mais qualifier le Saint-Suaire d’escroquerie est une connerie, non pas que je croie beaucoup plus que vous en l’authenticité du suaire, mais parler d’escroquerie, c’est passer à coté du mécanisme anthropologique qui est à l’œuvre en ces sortes de choses, et c’est une double connerie en ce que, au lieu de faire avancer la critique scientifique, cela ne fait que renforcer les dénégations, les objections, les défenses à l’encontre de cette critique scientifique. Car cela dénote, qu’au-delà de la critique scientifique, on vise autre chose…

Bon ! Mais ça nous mènerait trop loin aujourd’hui, alors que l’imprimeur attend pour pouvoir livrer en temps utile pour la Sonderaktion du 6 mars, à 13 heures 30, cour d’appel, 3° chambre.

Sages comme des images

Application des consignes.

Un dernier mot important.

Sonderführer veut dire guide, chef, pour une action spéciale qui lui a été confiée en raison de ses compétences reconnues, ou parce qu’il n’y avait personne d’autre sous la main, parce qu’une action sans unité d’action tourne en eau de boudin.

Le Sonderführer redevient simple soldat, rank and file, dès  la Sonderaktion accomplie.

 

Pierre Guillaume.   Nihil obstat. Bon à tirer

Wilhelm Stein.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La Vieille Taupe : 17, rue de la Bretonnière

45340 BEAUNE LA ROLANDE


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[1] Voir le tract « Jacques Toubon, Garde des sceaux, couvre une très grave erreur et une faute sur le plan politique ! »

[2] Au début du procès.

[3] Et même, réflexion faite, explicitement !

[4] Droit et histoire. La Vieille Taupe, Paris, 1986. Dispo.

[5] Ville martyre de la barbarie alliée. 14, 15 avril 1945.

[6] Souvenez-vous de cela.

[7] En libérant pour un collaborateur juif de la VT, la chambre d’ami, et le lit, que j’avais envahi de mes paperasses au grand mécontentement de mon épouse, ce carnet d’adresse s’était retrouvé dans un carton avec tous les autres papiers.

[8] L’un des premiers révisionnistes fut Dietlieb Felderer un témoin de Jéhovah. Les témoins de Jéhovah ont été persécutés par les « Socialistes nationaux » et envoyés dans les camps de concentration parce qu’ils refusaient totalement de porter les armes. Ils furent persécutés et envoyés en prison, exactement de la même manière par les démocraties. Chargé d’étudier la persécution par les « Nazis », Dietlieb Felderer s’aperçut que beaucoup de ce que racontait la vulgate ne tenait pas debout et ne résistait pas à l’analyse et à l’étude des documents.

[9] Attention, il ne faudrait pas en déduire que les Nazis soient moins pires que lui !

[10] C’est d’ailleurs, semble-t-il, la raison pour laquelle les ingénieurs chargés de mettre réellement au point des armes de destruction massive réelles ont préféré perfectionner l’arme atomique, la bombe à neutrons, les armes biologiques, Ils ont laissé tomber comme une vielle chaussette la chambre à gaz, qui aurait pourtant été, si on en croît les « historiens », l’arme, de très loin la plus efficace de la dernière ( ?) guerre mondiale. Qu’en pensent les militaires ?

[11] Là, c’est moi qui synthétise. Je ne suis plus en mesure de citer verbatim.

[12] Bulletin n°22.

[13] Sauf la Shoah, pour que ça ne se reproduise pas. De ce coté là on est paré. On ne risque rien.

[14] Sauf quand je me trompe !

[15] Secrétaire général du R.N.P. de Marcel Déat, dont il est devenu le chef de cabinet quand celui-ci est devenu le dernier ministre du travail du Maréchal Pétain. Puis conseiller politique de la banque Worms et éminence grise du patronat français.

[16] Mais la VT leur assurera protection et amnistie dans le cas contraire.

[17] Là, je ne suis pas sûr d’avoir tout compris. Mais il semble bien que les gendarmes du capitaine Barril aient introduit eux-mêmes je ne sais plus quelle pièce à conviction ( ?) lors d’une perquisition !

[18] Quitte à lui suggérer, entre quatre yeux, d’avoir recours aux procédés évoqués plus haut. Mais les torchons ne doivent pas être mélangés avec les serviettes. À chacun son métier, les vaches seront bien gardées. Sinon, les vieilles taupes progressent… progressent…

[19] Présence alléguée de « nervis d’extrême droite ». Cris de « Mort aux Juifs » prétendument entendus. Édulcoration ou négation des violences et provocations du Bétar-Tagar. Dénégation de la situation sociètale un peu particulière dans laquelle se trouvent les révisionnistes déclarés.

[20] Images qui sont strictement conformes à la vérité. Cette manifestation solitaire est même devenue un mythe (c’est bon signe), puisqu’elle est racontée comme réelle et historique (p.396) alors qu’elle n’a été que virtuelle. C’est avant que j’ai été placé en garde à vue par le gendarme Le Ny. Mais tout n’a pas encore été dit sur ces événements.

[21] S’ils veulent entrer dans ce débat-là, il ne suffira plus, comme dès la première page de leur avant propos, de mettre des « ex » devant professeur, des « faux » devant historiens, ni de guillemeté les universitaires révisos.

[22] Si bien que l’apparition subite d’un t à « médiats » dans un numéro du Libre Journal m’avait fait croire que ces oppositions avaient cessé et annonçait la réunification de tous les révisionnistes dans l’action. J’avais pris mes désirs pour la réalité. Ce qui peut conduire à l’internement psychiatrique ! Ou à la Présidence de la République !

[23] Dans ce cas, il rejoindrait la Vieille Taupe

[24] C’est le titre d’un excellent livre qui révèle beaucoup de vérités sur Galilée et sur Pasteur, et, du même coup, sur la capacité des hommes à fabriquer des mythes. J’en ai encore quelques exemplaires. 23,00 Euros franco.

[25] Voir bulletin n°21, page 43.

[26] Qui sans doute ont tort, bien que l’on ne soit hélas pas parvenu à le prouver par des arguments logiques, jusqu’ici.

[27] Israël Shahak, Histoire juive, religion juive, le poids de trois millénaires.

[28] A l’époque, seuls pouvaient savoir les membres des Sonderkommando qui faisaient fonctionner les usines à gaz d’extermination massive, et les quelques SS affectés à leur surveillance, et leur hiérarchie, jusqu’à Himmler et Hitler. Encore que ! En ce qui concerne Hitler, David Irving a pu soutenir, sans être réfuté par des arguments, mais en étant diabolisé par des injures, qu’Hitler n’était pas au courrant de ces exterminations massives ! Puis un livre récemment publié par Akribeia : Joseph Bellinger, La Mort d’Himmler. Suicide ou assassinat ? établit, avec toutes les références, les preuves et les documents nécessaires, un comportement de Himmler, à partir de janvier 1945, dans ses contacts avec les Alliés, totalement incompatible avec la connaissance qu’il aurait eu d’une extermination des Juifs !?!?!? En particulier ses négociations avec Bernadotte et Norbert Mazur, représentant du Congrès Juif Mondial, qu’il avait fait venir clandestinement à Berlin en mars 1945 ! Incroyable.

[29] Mais grand Dieu, où va-t-il chercher tout ça ?

[30] Pendant la dernière bataille, tout ce qui n’est pas nécessaire à l’action est inutile.

[31] Comme le curé Meslier, en 1700 et quelques.

[32] Vous m’avez compris !

[33] Réciproquement, l’élection de Nicolas et ses initiatives, ne sont pas sans aider puissamment la VT à le détruire, c’est pourquoi elle souhaite qu’il reste le plus longtemps possible au Pouvoir ( ?).

[34] Debord n’était pas plus debordiste que Marx n’était marxiste !

[35] De Chanel.

[36] C’est-à-dire compris le point de vue des autres protagonistes. Donc Carloti, Guy Debord, René Vienet, le Troisième larron, et les convives du joyeux repas qui s’était tenu chez Françoise, la maîtresse de Carloti 

Å Voir note 6 page 3.

[37] Première édition : Raymond Barre… ; 2ième édition, Raymond barre, Judéomanie en gras, mention des éditions Tatamis en note ; 3ième édition : reproduit par erreur la 1° ; 4ième, un ajout important indique où et comment se le procurer. 1er tirage10.000 exemplaires.

[38] 18, 19, 20, 21, 22, 23.

[39] « Socrate » : Sais-tu quelque moyen de faire croire cette fable ? Glaucon : Aucun, du moins pour les hommes dont tu parles, mais je sais comment cela pourrait se faire pour leurs fils et leurs descendants, et les générations suivantes en général. Socrate : … Je comprends, plus ou moins, ce que tu veux dire. » Platon, République 415 c6-d5.

[40] « La raison n’est autre que le choix. » C’est la thèse centrale de l’Areopagitica de Milton